Pdv de Lucy :
Mes paupières commençaient à s'ouvrir lentement, très lentement. Ma rétine, agressée par une lumière aveuglante, met du temps à s'habituer à cette soudaine clarté, sortant de l'ombre dans laquelle j'étais plongée auparavant. Je poussai un petit grognement, et remua doucement mes yeux, ma vue se précisant progressivement. Mon corps était engourdi et un peu raide, je le sens. En tournant avec prudence et lenteur mon regard, je m'aperçus qu'une aiguille était plantée dans mon bras droit, reliée à une machine. Quelque chose est au niveau de mon cœur aussi, sous ma poitrine, je le sens. Mais tout ce que je vois, c'est un autre fil qui est relié à une autre machine, dont l'extrémité collée sur moi est cachée par la couette du lit dans lequel je suis allongée. A première vue, je dirais que je suis dans une chambre d'hôpital. Mon esprit était encore un peu dans les vapes, mais je me sens de plus en plus réveillée, et je prends chaque secondes un peu plus conscience de mon corps.
Mis à part le bruit des machines, je n'entends personne. Il n'y a personne d'autre que moi dans cette pièce. Enfin, plus pour longtemps. Deux minutes s'étaient à peine écoulées que j'entendis le bruit d'une porte qui s'ouvrait, et des pas se diriger vers moi. La porte se referma. L'instant d'après, deux têtes se penchèrent doucement au-dessus de mon visage. Le premier visage m'était inconnu. En revanche, le second...
- Lucy : P-pollussica ? soufflais-je d'une voix faible et sèche. C'est toi ?
- Pollussica : Oui, c'est bien moi gamine. Contente de voir que tu n'es pas devenue amnésique, ironisa-t-elle. Comment tu te sens ?
- Lucy : Ça va, je crois... Je ne sais pas. Je viens de me réveiller. Je suis à l'hôpital ?
- L'nfirmière : Oui, me confirma-t-elle. Quelle est la dernière chose dont tu te souviens ? me demanda-t-elle doucement.
Je réfléchis quelques secondes, avant que des images ne s'imposent à mon esprit.
- Lucy : On m'a attaqué au couteau sur le parking de la boulangerie... J'ai riposté, et après tout ça, j'ai appelé Jellal pour qu'il vienne me chercher. Et ensuite... Je ne sais pas. Je ne me souviens pas. Je crois que je me suis évanouie à ce moment-là.
L'infirmière hocha la tête, et nota tout ce que je viens de dire sur un carnet.
- L'infirmière : Pas de perte de mémoire. Sa version coïncide avec ce que nous a dit le garçon aux cheveux bleus, et son nom aussi. On va en rester là pour le moment, c'est déjà très bien. Il ne faut pas te brusquer. Je vais te faire passer quelques tests, pour évaluer ton état physique actuel. D'accord ? Si tu as mal, n'hésite surtout pas à le dire.
- Lucy : Est-ce que... Pollussica peut me faire les tests ? Je... Je ne veux surtout pas vous offenser, c'est juste que... Je la connais mieux que vous, et j'aurais plus confiance si c'est elle qui le fait...
Pollussica parut sincèrement surprise l'espace d'un instant. L'infirmière, contrairement à ce dont je m'attendais, me sourit.
- L'infirmière : Il n'y a aucun problème. Elle va te faire les tests. Je reste juste là, au cas où.
J'opina de la tête avec un léger sourire, la remerciant doucement.
- Pollussica : Tu te sens capable de te redresser en position assise, ou tu as besoin d'aide ?
- Lucy : Je vais essayer.
De ma main gauche, je m'appuya face à plat contre le lit, pliant mon bras, et poussa de toutes mes forces dessus pour me hisser à la verticale. Mon bras a tremblé sous l'effort, et j'ai un peu grimacé, mais j'ai réussi à me débrouiller. Je n'osais pas toucher à mon bras droit pour le moment, à cause de l'aiguille plantée à l'intérieur. Je m'adossa contre la tête de lit, respirant un bon coup, légèrement essoufflée. Lorsque mon regard se baissa instinctivement sur mon corps, j'écarquilla les yeux. Je ne m'étais pas rendue compte que j'avais non seulement des bandages un peu partout sur moi, mais quand plus j'étais en sous-vêtements.
VOUS LISEZ
You, basket & me (Nalu fanfiction)
Hayran KurguLorsque Lucy Heartfilia intègre le lycée de basket Fairy School, elle ne s'attendait pas à trouver sa place aussi rapidement. Encore moins à se faire des amis qui deviendront une famille. Pourtant, c'est désormais la place qu'occupe l'équipe de bask...