Nuit d'août, j'effleure ce qui me semble être
La fin de ce rêve beaucoup trop long.
À mon réveil, l'impression de renaître,
Autour de moi, rien, pas le moindre son.
Le temps si fugace semble si lent,
Je ne peux m'en délecter, on m'attend.
On m'a extirpé de ma fantaisie,
Ce monde imaginé qui fait envie.
Malgré mon acharnement sur ma tête,
Je ne puis me rappeler de ce rêve.
Seuls les souvenirs d'une grande fête,
Des arbres vidés de toute leur sève,
Des fantômes bleus tenant de grands lustres
Et des individus quelque peu rustres.
Voici ce qu'il me reste de ce rêve.
Mais ne trouvez-vous pas cela étrange
Que notre mémoire soit aussi brève ?
Chaque nuit, nos rêves bizarres changent,
Ils nous transportent, nous amusent bien,
Et pourtant au réveil il n'y a rien.
Pourquoi ne puis-je pas les raconter
Chaque matin au moment du lever?
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Poèmes
PoetryQuelques poèmes en vrac, à la versification libre ou non. À votre bon plaisir de les lire et de les comprendre comme bon vous semble, ils ne sont pas fait pour n'avoir qu'un seul sens d'interprétation.