Poème 18 : Noyade

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Mort atroce, mort inutile
Que de mourir au fond du Nil.
Nul doute que l'on t'oubliera,
Dans l'ombre tu disparaîtras.
Adieu, c'en est fini de toi.
Le flux de l'eau tue bien ta voix.
Si bien que ton tout dernier cri,
Jamais ne sera entendu.
Et quand soudain tu ne vois plus,
Tu as compris et tu souris.
La mort vient donc te retrouver
Et quand la vie te quitte enfin,
Tu sors de ce monde marin,
Voyant ceux qui t'y ont jeté.

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