Chapitre 4: Violente dispute

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Pov Inaya

Après le retour de nos parents, tout le monde était parti se coucher. Après tout, les garçons avaient fait beaucoup de trajet et j'étais exténuée de mon entraînement. Je me dirige vers ma chambre mais au moment de rentrer dans ma chambre, je tombe sur Lando et Oscar en train de discuter, allongé sur mon lit. Et là, je comprend tout. Pierre leur avait prêté ma chambre en pensant que je ne serais pas présente. Seul problème, je n'ai donc pas d'endroit où dormir. Je ne dérange pas plus les deux garçons. Je leur souhaite une bonne nuit, prends quelques affaires et me dirige rapidement vers la chambre de Pierre.

- Salut Charlie! Dit moi, tu n'aurais pas vu mon abruti de frère par hasard? Non parce-que là j'ai pas d'endroit où dormir. Il me fait chier, il pourrait prévenir. En plus j'ai vu Oscar torse nu, je suis traumatisée.

- Naya parles doucement et calme toi. Je pense que Pierre a oublié de te le dire. Ne lui en veut pas, il s'est occupé de tout depuis que nous sommes partis.

- Je comprends, mais je dors où moi maintenant? Je dormirais pas sur le canapé, il est horriblement dur et je ne dormirais pas avec vous. En plus demain j'ai entraînement donc si je le trouve je lui arrache les yeux.

À force de crier, j'avais attiré l'attention de Max et Lando qui me fixe dans l'encadrement de la porte. Étant donné qu'aucun des deux ne parle français, ils doivent sûrement penser que je crie sur Charles alors que mon envie de meurtre se porte plus sur mon très cher frère. Charles se décide à expliquer la situation à Lando qui explose de rire suite à ma réflexion sur les abdos d'Oscar. Je m'empresse de leur faire promettre de ne rien dire à personne et surtout pas à Oscar qui dort déjà.

Après le départ de Max puis de Lando, Pierre sort enfin de la salle de bain. Il croise Lando qui éclate de rire puis voit Charles lui faire une grimace. Quant à moi, toujours très énervée contre lui, je lui balance une des nombreuses paires de chaussures présente à ma droite et lui dit de me rejoindre dans le jardin. Seulement quelques minutes après, mon frère arrive et s'assoie à mes côtés.

- Naya, qu'est-ce qui ce passe?

- Je sais pas, peut-être que je suis en colère contre toi. Tu te rend compte que je n'ai pas d'endroit ou dormir puis ce que qu'un garçon, certes mignon, mais un garçon quand même, dort actuellement dans mon lit. Alors la prochaine fois, tu me préviens, je viendrais la semaine d'après. J'ai entraînement demain et c'est déjà assez compliqué pour moi de patiner alors si en plus je suis fatigué ça va pas le faire!

POV Pierre

Elle venait de finir son monologue, les larmes au yeux. Je ne sais pas pourquoi elle est dans cet état mais je sais qu'elle ne m'a pas tout dit. J'allais ouvrir la bouche mais je pense que ce n'est pas le bon moment pour elle de m'en parler.

- Naya, tu peux dormir dans mon lit, j'irais dans le canapé du bureau. Reste pas fâché... S'il te plaît. J'aurais dû te prévenir mais j'ai totalement oublié... Je suis désolé, ne m'en veux pas trop.

-Je t'en veux beaucoup. Je prend ta chambre, et tu n'es pas pardonné. J'ai passé 3 mois de merde et je voulais passé 2 semaines avec toi, papa et maman et tu ne m'as même pas prévenu que tu venais, en plus avec tes amis. Pierre, tu ne me dis plus rien. Elle est passé où notre putain de belle complicité? Pierre, on est jumeau, on s'est toujours tout dit et ça va faire six mois que tu ne m'as pas téléphoné. Alors si, je t'en veux énormément. Tu m'as demandé de ne plus t'appeler, je l'ai fait. Mais en contre parti c'était toi qui devait le faire. J'en ai marre. Tu te débrouilleras pour tout expliquer aux parents, demain je pars à Moscou. Bonne nuit Pierre.

Je l'observe se lever et parler à quelqu'un puis partir en direction de l'escalier qui mène aux chambres à l'étage. On ne s'est jamais fâché au point d'être dans l'état où nous nous trouvons actuellement. En plus elle m'a appelée Pierre. Elle ne m'a jamais appelée Pierre. Elle ne vas bien, et je n'ai même pas eu le temps d'en parler avec elle. Elle avait l'air détruite, autant physiquement que mentalement.

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