Des dettes en cadeaux

Chapitre 4

 Au dîner il ne m'a pas adressé la parole trop occupé à parler avec son bras droit d'affaire dont j'aurais aimer ne rien savoir. Son trafic de drogue je m'en contrefiche. Exceptionnellement j'ai bu un verre de vin pour être un peu plus détendue ce soir où rien de bon ne s'annonce. D'après Clara il va vouloir faire quelque chose de tordu ce qui ne me rassure pas. Pourtant malgré mes appréhensions je me dirige vers sa chambre. La lumière est tamisée tandis qu'il est assis sur le lit. Dès qu'il me voit il se lève pour venir près de moi.

-Tout est prêt dans la salle de bain va te changer et reviens ici

-Oui

Je m'exécute imaginant le pire. Pour plus de sécurité je m'enferme à clé dans la salle de bain où la tenue qui m'attend me donne envie de fuir. Une tenue de maid qui m'arrive un peu plus haut que la mi-cuisse et je ne parle pas du haut où simplement les seins sont dissimulés par le tissu noir. Le reste du haut est en dentelle blanche. Un ensemble de lingerie noir avec de la dentelle et des bas autocollants blancs. Il va me rendre folle. A contre cœur j'enfile ce costume puis me fais une queue de cheval comme demandé sur le papier qu'il a laissé.

Quand je sors de la pièce il n'y a que son regard qui me saute aux yeux, il est là prêt à me dévorer tandis que je tremble sur place. Il s'avance vers moi tel un animal. Ma tenue ne cache absolument rien. Je ne dois pas montrer que j'ai peur alors que cette après-midi il a vu une femme entreprenante.

-Tu es ravissante

-Merci

-Et si tu faisais un peu la poussière sur cette commode dit-il en me tendant un plumeau

Sans essayer de comprendre je m'attelle à faire ce qu'il demande. Avec minutie je nettoie puis au bout de quelques minutes je sens son corps se coller au mien. Sa bouche s'occupe de mon cou tandis que sa main remonte le long de ma cuisse jusqu'à arriver au string qu'il décale un peu pour insère un doigt. On dirait un maître qui abuse de sa domestique qui ne peut rien dire par peur d'être virée.

-Glenn

-Tu as été bien entreprenante cette après-midi mais n'oublie que je préfère que tu m'obéis

-Je voulais te faire plaisir

-Et j'ai apprécié mais maintenant on va faire ce que j'ai envie

Après ça il descend son pantalon puis commence à se frotte contre mon intimité. Je ne vois pas son visage mais il doit aimer. Malgré moi mon intimité aime ce qu'il fait. Plus il se frotte plus je mouille.

-Si je voulais elle rentrerait sans aucun problème dans ta chatte

-Je

-Ne me désobéis pas

-Non je

-J'ai encore envie de jouer avec rassure toi annonça-t-il avant de se diriger vers le lit

Il prend place sur le lit puis me fait comprendre que je dois venir avec un simple geste de la main. Ce délire ne me plaît pas mais il s'en moque. Le satisfaire. Lui obéir. Voilà ce que je dois faire tant que je suis ici. Une fois devant lui il me met dans la même position que j'étais cette après-midi dans son bureau. Sur lui je ne sais pas quoi faire.

-Satisfait ton homme

Instinctivement je sais ce qu'il veut, ma main droite décale un peu mon string tandis que j'insère sa verge en moi. Doucement je pose mes mains dans sa nuque puis commence à bouger mon bassin. Ne pas voir son visage m'aide à contrôler. Sa main gauche descend la tirette de mon costume puis me l'enlève. Je me retrouve seins à nus vu qu'avec ce genre de tenue le soutien-gorge se serait vu et aurait gâcher l'érotisme du costume. Ne voulant plus voir son regard remplit de désirs je l'embrasse langoureusement en y mettant la langue tout en reposant mes mains dans sa nuque. Me voir dans cet état ne lui suffit pas il stoppe notre baiser, me regarder un instant puis prend un de mes tétons en bouche. Je lâche un gémissement tandis qu'il se réjouit.

-Quelle petite coquine tu fais

-Mais c'est ce que tu voulais non ?

-Exactement

Il me fait basculer sur le lit puis s'allonge sur moi avant de s'insérer à nouveau. Ces coups de reins sont un peu plus doux que la dernière fois. Il embrasse mon cou tandis que je passe ma main dans ces cheveux. Lui mon mari ? Pourquoi tout ça arrive à notre famille ? Sentant l'orgasme arrive il accélère ces coups de reins avant de me regarder comme si j'étais enfin accepté, digne de lui.

-Glenn je peux te poser une question ?

-Je t'écoute

-Combien mon père te doit ?demandais-je

-Un paquet d'argent que tu vas rembourser en m'épousant

-Mais

-Être ma femme c'est tout ce que tu as à faire pour rembourser cette dette

-Tu ne veux pas revoir cet argent?questionnais-je

-Même si ton père réunissait la somme tu resterais ma femme

-Je vois

Quelques jours plus tard

Aujourd'hui je reprend le chemin de l'université ce qui va me faire un peu oublié ce que je vis ici mais avec le traceur qu'il a mis sur mon téléphone il sait en permanence où je me trouve. Un short en jeans brut, un débardeur noir et une chemise à carreaux le tout avec des baskets bien loin des jupes que je dois porter ici. En arrivant sur le parking de l'université je respire un bon coup avant de sortir la voiture, sac cabas sur l'épaule j'avance vers l'amphithéâtre où des élèves attendant déjà devant. Mon téléphone vibre, un message de Glenn.

Glenn : Passe une bonne journée ma chérie

Il veut jouer les petits-amis attentionnés mais tout ce qu'il aime c'est quand je suis à ces pieds. Je dois devenir moins distante avec lui mais comment il alterne le chaud et le froid en une fraction de seconde ? Je ne l'ai pas encore vu une fois gentil avec moi alors qu'on me dit à longueur de journée qu'il n'est pas un salopard. Ma vie étudiante reprend son cours mais rien ne sera plus comme avant, habiter avec un mafieux et dire qu'on va l'épouser pour une histoire de dettes qui va me croire ? Personne tellement ça paraît fou. Si seulement il n'était pas un peu bipolaire sur les bornes tout ira mieux, sur le plan physique je n'ai pas à me plaindre. Son corps est plutôt bien dessiné. Il est photogénique et pourrait presque être mon type d'homme s'il n'était pas aussi violent. Des gifles il m'en a déjà mis quelques unes et ce ne seront pas les dernières. Son comportement me force à tout garder pour moi et après il ose venir se plaindre que je ne lui dis rien. Soudain je pense à Ruby qui doit se faire un sang d'encre depuis la soirée, Glenn ne me laissait pas une minute seule pour que je lui envoie un message.

Ruby : Répond moi j'ai besoin de savoir tout va bien ! Il te traite bien ? Sofia j'ai peur

Ce message me brise le cœur mais à part lui assurer que je vais bien il m'est impossible de lui dire ce que je subis à longueur de journée. Elle déteste déjà son beau-frère à cause de notre père alors autant ne pas en rajouter pour lui dire que je suis son jouet. Après les cours je passerai à la maison récupérer quelques affaires de cours et parler à mon père.