Chapitre 23

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Clara a voulu allez chercher sa veste dans ma voiture, Sofia l'a accompagné mais dès que la femme de mon bras droit a toucher la poignée pour ouvrir la portière arrière quelque chose dans son regard a changé. D'un coup elle a crié de courir, avec Sofia elles ont couru vers nous aussi vite qu'elles ont pu avant de se faire projeter par le souffle de l'explosion. Une bombe sous ma voiture ? Tout ça va trop loin. Mon cerveau ne cesse de comprendre qui a pu faire ça sans quitter des yeux Sofia qui est au sol à quelques mètres de moi. Soudain je reviens à moi et me précipite vers elle, quelques égratignures sont visibles sur ces jambes et avant-bras mais ce qui m'inquiète le plus c'est son souffle. On a l'impression que respirer est difficile pour elle.

-Sofia

-De l'air

-Respire doucement les secours vont venir

-J'ai mal gémit-elle de douleur

-Où tu as mal ?

Elle désigne sa cage thoracique ainsi que ces oreilles. Je me sens impuissant et furieux en la voyant dans cet état. Les filles n'avaient pas à payer pour nos actes. J'enlève ma veste pour la place sous sa tête tandis que je reste à ces côtés. Elle entrelace nos mains comme si ça l'aidait. Clara ne semble pas en meilleur état, sa jambe droite montre une grave blessure. Les bombes encore une spécialité des Petersen. Andrea tu as déclenché une guerre dont tu vas te mordre les doigts, me supplier ne suffira pas cette fois. Tu vas mourir en enfer pour t'en être prit à la femme que j'aime.

Quand les secours arrivent je ne sais pas quoi faire déstabilisé les secouristes mettent un masque avec de l'oxygène à Sofia avant de la placer sur un brancard tandis qu'on met une attelle à Clara. Mon bras droit s'occupe de prévenir mon frère pendant qu'il nous suit en voiture. De mon côté je monte avec Sofia qui semble plus calme si je lui tiens la main.

-On va s'occuper de toi

En un rien de temps on arrive à l'hôpital les filles sont prises sur le champ mais je ne peux pas la suivre. L'ennemi n'aura pas mis longtemps pour mettre ces menaces a exécution. Je dois mettre Sofia à l'abri une bonne fois pour toute. Vingt minutes plus tard Tony débarque en ayant déjà eu un résumé de ce qui s'est passé.

-Tu as eu des nouvelles? demanda-t-il

-Non mais ça risque de prendre du temps

-Ta femme va s'en sortir

-Elle se plaignait de la cage thoracique

-C'est bien les Petersen qui ont fait ça nos experts sont unanimes

-Alors il est temps de faire du ménage

-Quoi ? Maintenant !?

-Plus personne n'envoie Sofia à l'hôpital sauf pour accoucher de nos enfants

-Très bien frangin

Une heure plus tard

La villa des Petersen est toujours aussi mal gardée on est rentré comme un rien. C'est presque trop simple. Andrea et son mari vont savourer ma vengeance qui remonte à des années mais les derniers événements m'ont encore plus donné envie de régler mes comptes. Sofia ne voudrait pas me voir faire ça mais n'a jamais demandé à finir à l'hôpital. C'est sans aucune délicatesse que j'entre dans leur petite maison où ils sont mignons sur le canapé à roucouler.

-La fête est finie déclarais-je en pointant une arme sur le mari de cette garce

-Glenn!cria-t-elle

-Ferme la ! Tu sais très bien pourquoi je suis ici !

-Mais je

-Tu pensais vraiment que je ne ferais pas le lien entre la bombe et vous ? Tu me crois si naïf ?demandais-je en venant vers elle sans baisser mon arme bien joué le coup des menaces et des photos pour déstabiliser Sofia mais tu n'as fait que m'irriter

-Comment tu peux aimer une garce pareille!?s'énerva-t-elle

Je m'agenouille devant elle en posant mon arme sur sa poitrine ce qui ne la rassure absolument pas. Elle sait mieux que personne comment je réagis quand on menace ma famille mais ça ne l'a pas empêché de vouloir prendre sa vengeance avec l'aide de son mari. Il ne bronche plus depuis qu'il a l'arme de Tony sur sa tempe.

-Glenn ne fait pas ça !

-Et toi tu t'es gênée pour t'en prendre à la sœur de Sofia ? La terroriser avec les photos et les menaces ? Alors pourquoi je serais clément ?! Hein?hurlais-je

-Arrête je voulais juste que tu vois qu'elle n'est pas faite pour toi

-Parce que tu es mieux peut-être ?

-On est du même milieu je comprends ta position pas elle dit-elle d'une voix suave pour m'amadouer

La voir essayer d'utiliser de ces charmes pour se sortir de ce mauvais pas me donne envie de vomir. Je me rappelle encore ce jour où elle était en sous-vêtement en train de s'envoyer en l'air avec le fumier à côté de moi sur mon canapé comme si de rien était. Elle n'a pas changée même mariée. Décidément son mari ne l'éduque pas comme il faut. Une petite punition s'impose. Je ne mesure plus ce que je fais, pas quand on s'en prend à Sofia. Au club ça la dégoûtait de me voir avec une autre femme alors elle a pensé pouvoir la rendre folle pour qu'elle me quitte mais notre amour est plus fort.

-Tu es une traînée ne l'oublie pas

-Je vous ai vus au club on aurait dit une pute !

Ma main s'écrase sur sa joue laissant une belle marque rouge, je prend son visage entre mes mains pour qu'elle comprenne sa position. C'est moi qui ait l'arme en main pas elle. A tout moment je peux décider d'appuyer et la mutiler ou la tuer.

-Sofia n'est pas une pute ! Elle est mille fois mieux que toi et ne se fout pas de moi comme toi ! Alors si tu tiens à ton joli corps promets moi de ne plus jamais t'en prendre à ma famille

-Dans tes rêves !

-Si je tire dans ton ventre tu risques de ne pas pouvoir donner d'héritier au clan Petersen ce qui serait regrettable

-Ne fais pas ça !

-Ou peut-être dans la jambe comme ça je suis sur que tu ne pourras plus utiliser ton corps comme une arme ? Quelle option tu préfères?demandais-je d'un air sadique

-Andrea ça suffit ! Intervient son mari

-Mais s'étonna-t-elle

-Le clan Petersen s'engage à ne plus s'en prendre à vous mais laisser Andrea en vie me supplia-t-il

-Remercie ton mari si ça ne tenait qu'à moi tu auras déjà une balle dans l'abdomen

-Brûle en enfer !hurla-t-elle folle de rage

-Je ne renoncerai pas à Sofia désolé pour toi c'est elle qui sera madame Larson

-Fumier !

-Toujours aussi élégante quand tu parles

On sort sans encombre de la villa où mon frère me regarde étrangement, je n'avais pas réagit aussi violemment depuis la mort de notre mère. Ce jour là j'avais tuer une dizaine d'hommes pour calmer mes nerfs. Avec un mari comme ça elle ne fera plus la fière maintenant qu'il a vu son vrai visage.

-Je ne pensais plus revoir cette facette chez toi

-Elle a eu de la chance que son mari la défende sinon elle serait morte à l'heure qu'il est

-Tu es impulsif quand on touche à Sofia

-Je l'aime  

Des dettes en cadeauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant