Chapitre 28

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Rosa entre dans la maison, jetant un regard rapide à Gabriel qui met la table. Elle semble fatiguée après son voyage en train, mais son visage s'illumine d'un léger sourire en voyant son frère.

Rosa : "Salut, Gabe. Ça va ?"

Gabriel, se forçant à sourire malgré la tension qui persiste dans l'air : "Salut, Rosa. Ouais, ça va."

Rosa, déposant son sac près de la porte d'entrée : "Cool. Merci de mettre la table."

Gabriel : "Pas de souci."

Le ton entre les deux frère et sœur reste neutre, chacun semblant éviter tout sujet potentiellement explosif. Veronica, qui les observe depuis la cuisine, décide d'intervenir pour détendre un peu l'atmosphère.

Veronica, d'une voix enjouée : "Alors, comment s'est passé ton voyage, Rosa ?"

Rosa, s'approchant de sa mère pour lui faire la bise : "Ça a été, un peu fatiguant mais ça va. Le train était en retard comme d'habitude, mais bon, c'est la SNCF."

Veronica, souriant : "Eh bien, au moins tu es là maintenant. On est content de te revoir."

Rosa : "Merci, maman."

Jean, rejoignant le groupe dans le salon : "Comment va ta colocataire ? Toujours aussi excentrique ?"

Rosa, riant légèrement : "Oui, toujours. Mais ça fait partie de son charme, je suppose."

La conversation continue sur une note légère, les parents cherchant à détendre l'atmosphère et à mettre Gabriel et Rosa à l'aise. Pourtant, malgré leurs efforts, une tension subtile persiste dans l'air, chacun se sentant encore sous le poids des émotions non exprimées et des conflits latents.

Pendant le repas, Gabriel reste silencieux et ne touche pas à son assiette, comme d'habitude. Sa sœur, Rosa, remarque son comportement et lui lance une remarque avec une voix stridente :

Rosa, d'un ton sarcastique : "Tiens donc, encore en train de faire ton numéro de la personne torturée qui refuse de manger. Tu ne te lasses jamais de jouer ce rôle pathétique, n'est-ce pas ?"

Gabriel, gardant son calme malgré l'attaque de sa sœur : "Laisse-moi tranquille, Rosa. Ce n'est pas le moment."

Rosa, ne se laissant pas démonter, continue sur sa lancée : "Oh, excuse-moi de te déranger avec mes commentaires. Après tout, tu es tellement habitué à jouer les victimes que tu en oublies que le monde tourne autour de toi."

Gabriel, sentant sa frustration monter, décide de ne pas répondre, sachant que cela ne ferait qu'attiser les tensions. Il se contente de continuer à jouer distraitement avec sa nourriture, essayant d'ignorer les remarques de sa sœur.

Gabriel, sentant sa frustration monter face aux provocations persistantes de sa sœur, décide finalement de lui répondre, ne pouvant plus garder le silence devant ses remarques blessantes.

Gabriel, d'un ton calme mais ferme : "Tu sais quoi, Rosa ? Je n'ai pas envie de jouer à ce jeu avec toi ce soir. Si tu as quelque chose de constructif à dire, je suis tout ouïe. Sinon, je te demanderais de bien vouloir garder tes remarques désobligeantes pour toi-même."

Sa sœur, légèrement surprise par sa réaction, reste un moment silencieuse avant de répliquer avec sarcasme :

Rosa : "Oh, pardon, je ne savais pas que tu étais aussi sensible. Excuse-moi d'avoir perturbé ton petit monde de souffrance et de mélodrame."

Vagues D'amitié Et Conflit Du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant