Chapitre 32

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Gabriel et Rosa rentrent chez eux, le silence pesant entre eux. Chacun absorbé par ses propres pensées, ils ne se parlent pas pendant le trajet. Une fois arrivés à la maison, ils se dirigent chacun vers leurs chambres respectives, chacun perdu dans ses propres préoccupations.
Gabriel est assis dans sa chambre, plongé dans ses pensées, lorsque soudain, il entend un léger coup à sa porte. Surpris, il se redresse légèrement, se demandant qui cela pourrait être. Il reste immobile pendant quelques instants, hésitant à répondre. Puis, la porte s'ouvre légèrement, révélant la silhouette familière de sa mère, Veronica, qui se tient sur le seuil. Son expression est difficile à déchiffrer, mais Gabriel peut voir une lueur d'appréhension dans ses yeux. Une brève pause s'installe, puis Gabriel se lève lentement de sa chaise, prêt à faire face à ce qui va suivre. D'une voix calme mais ferme, il dit : "Entrez."
Veronica entre dans la pièce, refermant la porte derrière elle. Son regard cherche celui de Gabriel, mais ce dernier évite son regard, fixant plutôt un point au loin dans la chambre. Il y a un silence pesant entre eux pendant un moment, puis Veronica prend une profonde inspiration, prête à entamer la conversation.

"Gabriel..." commence-t-elle, sa voix teintée d'une certaine hésitation. "Je... je voulais juste m'assurer que tu allais bien. Je sais que les derniers temps ont été difficiles pour toi, et je veux que tu saches que je suis là si tu as besoin de parler."

Gabriel reste silencieux, ne sachant pas trop comment répondre. Il se sent partagé entre l'envie de s'ouvrir à sa mère et la réticence à aborder des sujets sensibles. Finalement, il opte pour une réponse vague : "Je vais bien, maman. Merci de t'inquiéter."

Veronica semble vouloir dire quelque chose de plus, mais elle hésite, ses mots semblant se coincer dans sa gorge. Elle se contente finalement de hocher la tête, comme si elle acceptait la réponse de Gabriel, même si elle semble savoir qu'il y a plus sous la surface. Après un bref moment de silence, elle murmure : "J'ai vu que vous vous entendiez mieux avec Rosa."

Gabriel lève les yeux, surpris par le changement de sujet. Il hoche légèrement la tête, hésitant à s'engager dans une conversation sur ce sujet délicat avec sa mère. Finalement, il répond d'une voix calme : "Oui, on essaie de s'entendre mieux."

Veronica lui lance un regard scrutateur, comme si elle cherchait à déceler quelque chose dans les paroles de son fils. Puis, elle soupire légèrement et dit : "C'est bien, Gabriel. C'est important de maintenir de bonnes relations familiales, surtout dans les moments difficiles."

Gabriel acquiesce, mais son esprit est ailleurs. Il se sent mal à l'aise d'aborder ce sujet avec sa mère, sachant qu'il y a beaucoup de non-dits entre eux. Mais il garde ses pensées pour lui-même, ne voulant pas ouvrir une boîte de pandore de conversations difficiles.

Veronica : "Elle est venue me voir pour me demander d'arrêter de te prendre des rendez vous avec des psychologues ..."

Gabriel se fige, surpris par cette révélation. Il regarde sa mère, les yeux écarquillés, incapable de cacher sa stupéfaction, il ne s'attendait pas à se sujet de conversation.

Veronica, remarquant la réaction de son fils, poursuit d'une voix douce : "Elle m'a expliqué que ça te mettait mal à l'aise et que tu n'étais pas prêt pour ça en ce moment."

Veronica lui lance un regard tendre, comme pour lui signifier qu'elle comprendrait s'il ne voulait pas en parler.

Veronica : "C'était comment avec la psychologue ? D'après son appel tu n'étais pas très bavard."

Gabriel se sent un peu pris au dépourvu par la question directe de sa mère. Il hésite un moment, cherchant ses mots.

Gabriel : "C'était... difficile. Je ne suis pas sûr d'être prêt à parler de tout ça."

Vagues D'amitié Et Conflit Du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant