Vagues D'amitié Et Conflit Du Coeur

Chapitre 4

Dans la cuisine, l'atmosphère reste teintée d'un léger malaise. Chacun s'active à la préparation des sandwichs pour cette journée en vélo, mais le silence persiste, interrompu seulement par le bruit des couteaux coupant les ingrédients et le crépitement lointain de la mer.

Thomas, cherche à dissiper l'ambiance inconfortable, et commence à parler : "Alors, des préférences pour les sandwichs, les gars ?"

Mathieu, tente de détendre l'atmosphère, répond avec un sourire léger : "Tant que ça ne ressemble pas à un énorme tas de confusion, je suis partant."

Thomas, toujours pragmatique, ajoute, "Simple et efficace. On n'est pas là pour impressionner un critique culinaire, mais pour profiter de la journée. Et toi Gabriel ?"

Gabriel se redresse légèrement pour reavancer sa chaise : "Je m'auto gère."

Mathieu, acquise, il commence à assembler les sandwichs avec application. Il essaie de détourner son esprit des complexités émotionnelles et de se concentrer sur la tâche à accomplir.

Pendant la préparation, une conversation légère s'instaure, évoquant des sujets plus simples tels que les endroits qu'ils aimeraient explorer pendant la balade et les souvenirs de vacances passées. Néanmoins, même avec cette tentative de normalité, l'ombre des événements récents persiste, laissant entrevoir que la journée à venir ne sera pas simplement une balade ensoleillée.

En même temps que la préparation des sandwichs, Mathieu souhaite tenter une nouvelle approche pour rompre cette ambiance en lançant une question légère : "Alors les gars, des endroits spécifiques que vous aimeriez explorer pendant notre balade à vélo ?"

Gabriel, esquissant un sourire, répond : "Peut-être qu'on devrait se diriger vers cette crique isolée qu'on a découverte l'année dernière. C'était comme trouver un trésor caché."

Thomas, acquise, ajoute : "Ou peut-être explorer un peu plus loin vers les falaises. On pourrait avoir une vue spectaculaire sur l'océan."

La conversation se poursuit, évoquant des souvenirs de vacances passées. Gabriel se rappelle d'une session de surf particulièrement mémorable, tandis que Thomas partage une anecdote sur une aventure en kayak. Mathieu, contribuant à l'atmosphère légère, raconte une histoire drôle de sa dernière escapade de surf.
Seulement, même au milieu de ces récits joyeux, il est évident que l'ombre des événements récents persiste. Les rires et les sourires sont un masque temporaire, masquant la complexité des sentiments non exprimés.

Les trois amis pédalent le long des chemins côtiers, le vent salé caressant leur visage. L'océan s'étend à perte de vue, dévoilant des nuances éblouissantes de bleu. Les cris des mouettes planant au-dessus ce qui ajoutent une symphonie marine à l'atmosphère. Malgré la tension persistante, l'air rafraîchissant et le paysage à couper le souffle créent un équilibre entre la réalité et l'évasion.

Gabriel, en tête du peloton, guide le groupe à travers les sentiers sinueux. Ses cheveux balayés par le vent et son regard concentré suggèrent une connexion intime avec l'océan qui l'entoure. Mathieu suit de près, essayant de se perdre dans le rythme apaisant du mouvement, tandis que Thomas ferme la marche, prenant le temps d'apprécier le panorama.
La conversation entre eux reste principalement axée sur des sujets légers, comme les derniers films qu'ils ont vus et les anecdotes amusantes de leurs précédentes escapades. À chaque sourire, il eu des  échanges de regards entre Mathieu et Gabriel, un besoin de voir l'autre heureux malgré qu'elles que non-dits, qu'elles que questions non résolues qui planent toujours dans l'air.

Ils atteignent finalement la crique isolée, le bruit des vagues résonnant contre les falaises. L'endroit, baigné par une lumière dorée du soleil déclinant, semble être extrait d'une carte postale.