Il y a les heures solitaires
Celles qu'on passe par terre
À regarder le plafond
En se disant "tiens, c'est con"Il y a la solitude amère
Celle qu'on voudrait faire taire
Mais qui creuse dans nos cœurs
La tombe de nos bonheursLes mains se touchent
Les corps se frôlent
Ça s'embrasse à pleine bouche
Ça perd volontiers le contrôleEt moi
Enveloppée dans le froid
Je reste seule jusqu'au jour
Jusqu'à la nuit, jusqu'à toujoursQu'importe ! Je partirai
Sereine et libérée
Sur les mots de Kerouac
Mourir au bord d'un lac.
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Alba (Recueil)
PoetryTextes poétiques entreposés dans un désordre des plus chaotiques "ho ascoltato i miei silenzi ho avuto brividi"