Un jour, la solitude demanda à l'Illusion:
" Pourquoi plais-tu tant ? Alors que moi les gens m'haïssent. "
Alors l'Illusion lui répondit:
" Parce que moi je suis aveuglante. Alors que toi, tu es la réalité. On vit seul et on meurt seul. Seulement le...
Le changement dans l'histoire par rapport à la précédente version commence ici. C'est le plus gros changement que j'ai fais, et je le trouve quand même bien.
Celles qui ne commentent pas, pensez tout de même à voter. Je suis tout de même contente, j'ai eu déjà dix votes sur le premier chapitre, certes par rapport au nombre de lectures c'est pas énorme, mais c'est un bon début.
Cette fois ci, j'aimerais quinze votes ♥. Surtout que je me surpasse pour vous offrir un contenu de qualité.
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O M N I S C I E N T — Narration interne
( Pour celles qui ne savent pas, la narration interne est une forme de narration omnisciente sans accès aux pensées des personnages, autrement dit, on est comme dans la tête du personnage principal sans connaître le monde autour, c'est comme si c'était Sofiane qui parlait mais qu'on n'avait pas accès à ses pensées. Je sais pas si vous avez compris, mais vous verrez. )
Il s'était réveillé d'un coup. Il était de nouveau sur de la pierre froide. Il avait rêvé. Un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres. Que c'était doux, de savoir qu'on était revenu dans un lieu où les peines étaient bienvenues.
Il tenta de se lever. Mais il était maintenu à terre, il ne pouvait effectuer cette action. Un frottement se produisit au niveau de ses poignets et de ses chevilles lorsqu'il tenta de bouger.
Sofiane cligna des yeux. Ils s'habituèrent bien tôt à la pénombre, puisqu'il y avait passé de longs mois. Des corps étaient eux aussi sur le sol. Deux autres personnes étaient présentes, dans la même situation que lui.
Des pas résonnèrent dans la grande pièce froide. Des voix suivirent.
X1—Y' a un nouveau.
X2—Qui ?
X1— Je ne sais pas, on l'a trouvé. C'est un inconnu venu de nulle part, et à notre grande déception il ne possède rien.
X2 — Il était dans le Sahara ?
X1— Oui.
Les deux voix cessèrent un instant. Les deux hommes qui possédaient ces voix vinrent à la rencontre de Sofiane.
X2— Celui là ?
L'autre approuva du menton.
Sofiane, les sentant près de lui, referma les yeux. Son cœur se serra, pour la énième fois en quelques heures. Il n'était pas revenu dans sa cellule, et rien de tout ça n'était un rêve, rien n'était un songe fou, simplement une inimaginable réalité. Ces voix lui étaient complètement étrangères. Il comprenait à peine ce qu'ils disaient, les deux hommes se parlant dans un arabe qui semblait être celui littéraire. Les deux inconnus étaient sûrement d'origines différentes, ce qui expliquerait qu'ils utilisent ce language, que Sofiane ne maîtrisait pas beaucoup.
