-Chapitre 3

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     Nous sommes rentrés en cours, l'anglais est ma matière préférée, vous vous doutez du a mes facilités, j'essaye donc de participer le plus possible pour aider la professeur vu le manque de respect des autres élèves envers Madame Couret. J'essayais de faire l'exercice écrit qu'elle nous a demandé de faire jusqu'à ce que le garçon derrière moi commence à m'appeler. Je me retourne donc pour faire face à Joseph, il s'était avancé sur la table pour que je l'entende sans attirer l'attention des autres donc lorsque que je me suis tourné, nos visages étaient proches.

" Psss, t'a les réponses à me passer ? Commença-t-il

- Tu crois quoi là ? Tu te débrouilles.

- Aller t'es forte en anglais, tu peux bien aider un camarade de classe, non ? Me dit-il en faisant un clin d'œil comme je lui avait fait dans la cours.

- Laisse tomber, je ne vais rien te passer. Dis-je en me retournant pour être face à mon bureau"

Après cette intervention, il a continué à chuchoter mon nom pour attirer mon attention, mais je n'ai pas réagi.

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La fin des cours et arriver et je me suis dépêché de sortir de classe, devant le lycée Marc était déjà présent en train de m'attendre. Je lui fais un câlin pour le remercier de m'avoir attendu. Et soudain je reconnaît la voix de Descamps parler sur moi en m'appelant "une fille facile" et apparemment Marc aussi, vu le regard qui lui lance, il s'avança vers les garçons qui ne l'avaient pas vu venir puis Marc s'attaqua à Joseph en le frappant en plein visage. Le combat fut rapide car en entendant Joseph couiner de douleurs j'ai écarté Marc pour m'assurer que le garçon victime des coups allait bien, heureusement que Bellanger, le surveillant est arrivé au bon moment pour l'emmener a l'hôpital. Après cet événement choquant, j'ai quand même décider de partir avec Marc là où il m'avait invité.

Le chemin en mobylette a été rapide, nous sommes arrivés au centre-ville pour aller dans un magasin de musique, Marc voulait me montrer des vinyles et sûrement en acheter. Pour être honnête la sorti fut rapide car il s'est énervé lorsque je lui ai reparlé de la bagarre et du fait qu'il devrait s'excuser la prochaine fois qu'il le verrai, mais lui ne voulais pas et ne ressentais même pas ne serait-ce un soupçon de regret. Je lui est donc annoncer que je voulais rentrer chez moi car je déteste cette attitude de violence et d'irrespect qu'il a fait preuve.

Je me retrouve donc seul devant chez moi après qu'il m'est raccompagné, je sors mon paquet de Vogues bleu, mes préférés , je la mets en bouche et putain mon briquet a déjà plus de gaz, mes parents en non pas non, je m'apprêtais a rentré dans ma maison  pour aller chercher des allumettes dans la cuisine mais arrêtait mon mouvement lorsque j'entende la voix d'un garçon.

"- Besoin d'un coup de main ? Je regarde au loin et vois ce garçon, le même que ce matin, mais avec un œil en moins. Voilà que je culpabilise.

- T'as un briquet ? Le mien a décidé de me lâcher.. Répondais-je à sa question.

- Tien, me tend-il l'objet après avoir allumé la sienne

- Viens, assis toi à côté de moi au lieu de rester planter là, je ne vais pas te mordre. L'invitait-je sans vraiment savoir pourquoi. Au moment où il se rapproche, je lui tends son briquet, qu'il récupère en me lançant un regard.

- Désolé, pour tout à l'heure, je ne le savait pas capable de faire quelque chose comme ça, vraiment désolé pour ton œil ! Lui disais-je rapidement dû à ma culpabilité.

- Ce n'est pas de ta faute, puis de toute façon je l'ai cherché. Me répond-il en me souriant."

Après cela, nous n'avons pas vraiment reparlé, nous restons l'un à côté de l'autre, en regardant le ciel déjà sombre vu l'heure. Le silence n'avait rien de dérangeant, au contraire c'était si doux et agréable que même moi j'ai été surprise d'avoir apprécié sa compagnie.

Nouvelle expérience - J.Descamps -  FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant