chapitre 5 : massacre...

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Amicia, en voyant son père se faire trancher le cou, se retourne en une seconde, détournant le regard de la scène...son cœur bat a tout rompre, elle a du mal a respirer... tout devient flou, ce n'est pas possible...ses mains tremblent, le sol commence a s'ouvrir sous ses pieds...non...non, non, non !!! Elle se colle dos au mur, elle sent qu'elle va s'évanouir...de son côté, le seigneur Nicolas et ses hommes, toujours dehors, dit : -<< Fouillez le château et les environs...>> Et tandis que le corps du Seigneur de Rune s'effondre sans vie sur le sol, les hommes du Seigneur Nicolas se dirigent vers le château, leurs épées sorties...
Amicia, toujours extrêmement choquée de la scène qu'elle vient de voir, se fait tirer de son état de choc par plusieurs coups sur la porte de la chambre ou elle se trouve avec Hugo, celle ci heureusement fermée par un gros verrou... Amicia, ayant retrouvée ses esprits, et réalisant ce qui se passe, commence a courir rapidement vers une table qui se trouve a seulement quelques mètres d'elle, et elle se baisse, cacher des regards... voyant que son petit frère ne bouge pas de sa cabane, elle chuchote, le ton pressant et légèrement stressé : -<< Hugo ! Viens...vite...>> Le petit obéit, viens vers elle, et elle lui prend la main, avant de murmurer : -<< tais toi. Même si quelqu'un vient, ne parle pas...>> Hugo hoche la tête. La fenêtre étant ouverte, Amicia entend : -<< le gamin doit être capturer VIVANT ! Si il est blessé, vous en répondrez ! >>
- << et la fille ?! >>
-<< La même chose que pour les autres ! Si elle résiste, tuez la !!! >>
Soudain, la porte s'ouvre dans un grand fracas, un homme l'ayant défoncer...il dit, le ton fourbe : -<< petit...ou est tu caché..? >> Il se dirige vers la cabane en draps, avant de brusquement en ouvrir un pan ! A ce moment précis, l'instinct stratégique d'Amicia, celui qui lui permettra de survivre, celui que son père lui a légué, se réveille en une seconde, et, au lieu de rester cachaient et d'attendre, Amicia chuchote a Hugo : -<< vite ! Il faut partir d'ici !!! >> Et alors, entraînant son frère avec elle, elle commença a marcher sans bruit, et passa la porte ouverte sans que l'homme sans apercevoive... Hugo, n'y tenant plus, demande : -<< ou est maman ? >> Pour seule réponse, Amicia répond : -<< chut... reste baisser...>> Elle entend, pas loin d'eux : -<< Bordel, ou sont t'ils ?! >> Puis, une autre voix, féminine cette fois, dire : -<< Hugo ? Jeune seigneur, c'est moi, Ambrine...>> Entendant, l'homme qui était juste a côté va vers la salle où provient la voix, juste a coté de celle où se trouve Amicia et son petit frère... l'homme pénètre dans la salle, et il demande : -<< Il est où le gamin ?! Dit ou je te tranche la gorge !!! >> Ambrine, la servante, rétorque, courageuse : -<< laissez-le en paix !!! >> L'homme répond, le ton méchant : -<< Non ! Il appartient désormais a l'Inquisition...>>
-<< mais enfin ce n'est qu'un enfant ! Vous->> Ambrine n'a pas le temps de finir, que le soldat, de son javelot, transperce le ventre de la domestique, qui s'effondre par terre, morte. Amicia, la voix tremblante, murmure : -<< Ambrine...non...>>
-<< Amicia...? >> Il quitte enfin la pièce, toujours baisser, mais maintenant, devant eux, dans le couloir, se trouve un soldat et une autre servante, les deux, ne l'es ayant pas remarqué, ne l'es vois pas...le soldat, sans pitié, met un coup de poing en pleine tête a la servante, qui tombe par terre, avant de hurler, le ton hystérique : -<< DE GRÂCE... JE NE SAIS RIEN !!! >> Hugo chuchote, de plus en plus effrayer : -<< Léa...>> le soldat, s'en rien dire, transperce de son arme Léa, toujours par terre, puis dit : -<< tient !!! Ça t'apprendra...>> Puis il s'en va, n'ayant toujours pas remarqué les deux enfants...ceux ci avancent, passent devant le corps de Léa, et Amicia ne peut s'empêcher de cacher les yeux d'Hugo, ne voulant pas qu'il voit cette horreur...ils commencent maintenant a descendre l'escalier en colimaçon, et tandis qu'il descendent lentement chaque marche, des cris, des supplications et des hurlements leurs parviennent de dehors ou des salles voisines...et cela continue. De salle en salle, de pièces en pièces...ils ne se font pas répéraient, mais d'autres le sont... bientôt, Amicia et Hugo voit leurs domestiques, leurs valets, tout leurs personnelles... mourir. Hommes ou femmes. Jeune ou vieux. Amicia, pour rassurer son petit frère malgré sa voix tremblante et ses traits tirés, murmure : -<< il...il faut trouver Maman... elle... elle saura quoi faire...>> Mais plus ils avancent, et plus ils ont peur...Hugo, son petit corps tremblant contre sa grande sœur, chuchote : -<< je veux pas...je veux pas avancer... j'ai peur...>>
-<< il faut... qu'on avance...>>
D'autres voix se font entendre :
-<< ou est donc ta maîtresse...? Tu sais forcément quelque chose ! >>
-<< je sais rien ! Je m'occupe juste du linge moi...!! Et... même si je savais, je dirais rien !!! Dame Béatrice est une bonne âme...>> Un bruit de lame se fait entendre, suivi d'un gargouilli immonde...
-<< TROUVEZ BÉATRICE DE RUNE ET SES ENFANTS !!! ET FOUILLEZ PARTOUT ! EN ATTENDANT...TUEZ MOI TOUT ÇA !!! >>

La peste et l'innocence...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant