Chapitre 11 : La femme...

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Amicia et Hugo court de toute leurs forces. Ils ne s'arrêtent pas une seconde, et, Amicia, ne ralentissant pas, ne se rend pas compte que, Hugo, lui, est a bout de souffle... Il dit, le souffle court : -<< A...Amicia...Je dois m'arrêter>>

-<< Continue Hugo !! Encore un tout petit effort !!! >> répond sa sœur, sur le ton de l'encouragement...

Ils court, encore et encore, et soudain, Amicia s'arrête, et constate qu'elle et son petit frère son dans une impasse ! Amicia, complètement désespérée, souffle : -<< une impasse...? Non...nous sommes perdus...>> Et soudain, alors qu'Amicia croyait la fin proche, une porte qui avait une croix blanche peinte sur elle s'ouvrit, et une vielle femme, ayant ouvert la porte, dit, le ton pressant  : -<< entrez, entrez, vite, vous n'avez rien a craindre ! >> Et Amicia, sans réfléchir, obéit et s'engouffra dans la demeure...

La femme ferma doucement la porte, avant de mettre le verrou, et, sans laisser le temps a Amicia de dire quelque chose, elle posa un doigt sur ses lèvres pour lui signifier de se taire...quelques secondes plus tard, la jeune fille entendue la voix d'un homme a l'extérieur, dire : -<< Seigneur, c'est le coin le plus infestés de la ville...ils sont ou ? >> une autre voix suivi, inquiète : -<< on...on dira a Conrad qu'on les a perdus...Restons pas ici...>> puis, plus rien.

Alors, la vielle femme se tourna vers les enfants, et, se tenant le dos d'une main, dit d'une voix rassurante : -<< Chut...c'est fini maintenant, ils ne viendront pas vous cherchaient ici ! Oh...mais vous êtes trempés...allez voir a l'étage, il y a des habits pour vous, dans un coffre...>> la femme se dirigea vers une chaise en bois, et elle s'assit sur elle avec difficulté...Amicia, complètement déboussoler, répondit : -<< vous...vous êtes sur...? Merci...>>


-<< Ah c'est mieux...et toi ? >> demanda Amicia a son petit frere, se sentant mieux...ses nouveaux vêtements lui allait bien : elle avait mis un pantalon marron foncer, des bottes, une tunique proche du corps, ainsi qu'une ceinture, ou elle avait pris soin de mettre sa bourse remplie de cailloux, et sa fronde...Amicia posa un regard sur celle ci : la voir lui rappelait tellement de souvenirs, que s'en était douloureux...penser a son père...c'était douloureux. Chassant ces pensée, elle regarda son petit frère, qui lui, c'était habiller d'une tunique marron clair, ainsi qu'un pantalon de la même couleur que celui de sa sœur. Sans répondre a sa question, celui ci dit : -<< Il faut aller chercher maman Amicia...>> Entendant ses paroles, Amicia se mordilla la lèvre de frustration, avant de soupirer et de répondre : -<< Non, pas encore, elle nous a dit d'aller trouver Laurentius...>> 

-<< Mais c'est bête ! On va se faire attraper !!! >> Répliqua son frère, commençant a élever sa voix enfantine... 

-<< Hugo ! On fera ce qu'elle a dit, ne discute pas ! >> répondit sa sœur, coupant cours a la discussion...

Hugo, vexé, fronça les sourcils avant de descendre les escaliers qui mènent a la pièce principal de la maison, et Amicia soupira, avant de le suivre...


La peste et l'innocence...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant