Chapitre 26 : morts et ombres...

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Les enfants continuent de marcher sur les cadavres anglais, et français. Amicia a toujours peur de vomir en sentant l'odeur immonde de la chair en putréfaction, mais elle n'en fait rien. Ayant trouvée une torche sur le sol, pas encore utilisée, l'adolescente a réussi a la faire s'allumer grâce a une goutte d'Ignifer...

Maintenant, tout proches d'un pont, les trois orphelins, évitants au maximum les rats, sont tout proches d'un carré d'herbes hautes quand, soudain, ils entendent avec horreur, tout proche, la voix d'un homme. Et il n'utilise pas du Français. Amicia, Hugo et Lucas, paniquaient, n'ont d'autres choix que de se cacher dans les herbes, espérant que le soldat rescapé de la bataille et surement obligé a rester sur le front avec quelques autres soldats, ne les voit pas. Mais, une lanterne a la main, il se rapproche de plus en plus, marmonnant dans sa barbe en regardants les rats, ceux-ci l'observant en retour, semblant affamés...

Amicia ne sait pas quoi faire...si le soldat s'approche trop et voit la lumière de leurs torche, sans est fini d'eux !!! Il faut choisir...c'est lui...

Ou elle et les autres.

Et elle choisit elle. Et, alors que l'homme n'est qu'a deux mètres des herbes ou les enfants se cachent, la jeune fille passe la torche a Lucas, avant de, avec une rapidité surprenante, se lever, viser de sa fronde la lanterne de l'homme, et...

Avant même qu'il ne remarque sa présence, elle tire sur la lanterne, qui éclate, éteignant la flamme qu'elle renfermait avec elle. L'homme s'arrête de marcher, venant a peine de se rendre compte que la lumière c'est éteinte, qu'il fait noir...

Et que sa dernière heure est arrivée. Les rats se jettent sur lui d'un seul mouvement, et le dévore en une dizaines de secondes, qui parait une éternité a Amicia, Lucas et Hugo, choqués.

-<< Nous...nous pouvons traverser. Garde la torche Lucas...>> dit l'adolescente, avant de commencer a marcher avec son petit frère et le jeune alchimiste, tout deux silencieux...

Amicia n'avait jamais tuer un être humain aussi rapidement, et sans leur en parler avant...dans d'autres circonstances, si l'un d'eux étaient en danger de mort, ils auraient pu comprendre cette précipitation... mais, maintenant qu'ils y pensent, le soldat aurait pu s'arrêter juste devant le carré d'herbe...il l'aurait peut être contourner, trop occuper par les rats...

Peut être qu'il aurait pu vivre.


Marchants encore longtemps, les trois jeunes gens arrivent devant une sorte de bunker en bois, ouvert, ou, de celui-ci, on peut apercevoir la lumière vacillante d'une flamme...et, devant le bunker...

Des rats. Amicia regarde autour d'elle. Elle sait qu'il y a surement un moyen de passer...il le faut ! Soudain, elle tourne la tête : un arbre a moitié mort, sans feuille depuis le début de l'Automne, porte sur ses branches, comme une décoration macabre, pendant par les mains grâce a une corde, deux corps d'hommes, une multitudes de flèches plantées dans leurs corps froid, couleur cire...

-<< A-Amicia...ils ont pleins de bâtons dans le corps...>> murmure au bord des larmes Hugo, choquer

-<< Ne regarde pas...>> répond sa grande sœur, ayant l'étrange impression d'entendre de très loin la petite voix de son frère, tandis qu'elle regarde les deux cadavres, puis les rats...

Elle a trouver la solution pour passer.

Et tandis que Lucas rassure du mieux qu'il peut l'enfant apeuré, l'adolescente regarde un instant les deux branches qui ploient sous l'effet du poids des deux morts, avant de viser du mieux qu'elle peut, et de tirer de toutes ses forces sur la première branche, qui craque dans un bruit sinistre, semblable au bruit désagréable, d'un os qui se brise...

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 20 ⏰

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La peste et l'innocence...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant