4

30 2 9
                                    



14h26 , Université Los Angeles

Lys 


-Alors le sujet d'aujourd'hui ça va être: les préjugés.

Tout le monde ralle  à l'annonce de l'enseignante, alors que moi et mes deux voisines de classe sommes ravie. Ma camarade crie un "OUI" au dessus des mécontentement des autres. Quand un silence s'installe et que tout le monde se tournent vers elle, elle reste de marbre. Valentina nous observe, moi et Vera, avec un air suppliant mais nous partons en fou rire. Valentina est une de nos copines que nous avons rencontrée quand on était arrivée à l'université. Ces cheveux long et bouclés sont subliment. Elle a l'allure d'une mannequin avec sa taille fine et ses formes prononcées. Son teint mat fait ressortir ses yeux noisettes et sa peau brillante fait croire qu'elle venez de sortir de la douche. Elle porte une robe courte blanche à volant. Elle se lève sous l'amusement de Vera quant à moi je suis gênée avant qu'elle demande son attention.

   -Vous voyez? Même dans un soupir vous faites un P-R-E-J-U-G-É! 

Certain élèves roulent des yeux, d'autre la dévisagent et la jugent ou encore d'autre l'insultent. Quand un brouhaha se forme, la professeure demande l'attention de tout le monde:

-TAISEZ-VOUS!

Les grésillements s'arrêtent avant que Valentina se retourne vers Vera et moi et nous dit d'un ton mielleux et remplit de malice accompagnée d'un clin d'œil avec son petit sourire :

-Vous avez vues les filles, je savais qu'on avait des fans mais pas depuis si longtemps.

Elle bouge l'épaule d'une drôle de façon, assez pour nous faire partir en fou rire. Nous éclatons de rire avant que madame Miller crie:

-SILENCE!

Je n'ose pas regardé mes voisines et Vera se gratte la gorge ce qui me laisse un rictus.

-Alors pour introduire ce sujet, pour vous qu'est ce que c'est un préjuger ?

Je monte la main et attends  qu'elle m'interroge. Elle interroge une camarade qui répond² aussitôt:

-C'est porter un jugement précoce sur quelque chose.

Madame Miller allait répondre mais la sonnerie de mon téléphone retentit et tous les regards se posent sur moi. Je m'excuse avant de le déverrouiller pour pouvoir raccrocher puis envoyer un message comme quoi je rappellerais plus tard sauf que le destinataire me laisse perplexe. Mon souffle se coupe et une boule se forme au creux de mon ventre quand je peux lire : "Julien S". Je me lève sous le regard intrigué de valentina et celui inquiet de Vera et me dirige vers la sortie de l'amphithéâtre. Je traverse le campus pour pouvoir arriver au toilette. J'entre dans une cabine et rappelle mon père. Au bout de trois sonnerie, je m'apprête à raccroché mais sa voix remplit mon être:

-Allô?  

-Oui.

-Lys? Comment tu vas ma fille?

ma fille.

-Bien avant que tu m'appelles.

il souffle avant de me demander:

-Et les cours? Comment ça se passe? J'ai vu que tu n'avais pas d'absences,  je suis fière de toi.

Ses derniers mot me déchirent totalement le cœur. Enfin, ce qui en resté. "Je suis fière de toi". La gamine d'il y a encore cinq années rêvait que son père le lui dise. Mais je rigole en me remémorant sa phrase. "Pas d'absences", il se fout de moi?. Je pars dans un rire cynique et lui lance:

𝐻𝐴𝑇𝐸𝐹𝑈𝐿-𝑃𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑚𝑒 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant