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Centre commerciale, Los Angeles

Je tourne mon macha tout en écoutant les péripéties qu'Oumy a à nous raconté. Après son arrivée inattendue, elle nous a accompagnée à notre cours d'écriture, puis nous sommes allé à un café du centre commerciale, car évidemment, Vera a parlé de mon anniversaire à Oumy qui n'avait pas oublié depuis tout ce temps car elle me le souhaitais chaque années à minuit pile, malgré le léger décalage horaire. Cette dernière insiste pour qu'on aille trouvé une robe pour la soirée même si j'ai strictement refusé car j'estime qu'une jupe simple serait parfaite. On est actuellement entrain de parler de sa maladie qui est la cause de son départ. Quand on a rencontré Oumy, elle endurait une période compliquée et difficile dans sa vie. Je me rappellerais toujours quand elle est arrivée en cours, les yeux rouges, brouillés par ses larmes et qu'elle osait à peine respiré.  Je m'étais mise a côté d'elle, laissant Vera seule, et on avait discuté et elle m'avait confié que son père n'était plus de ce monde malheureusement. Oumy m'avait dit quelques jours après que son père était policier et qu'il s'était suicidé pour une raison qui m'avait échappée. Elle avait commencé par se mutiler puis à arrêter de manger de plus en plus. Un jour, elle était venue chez moi et je voyais qu'elle ne touchait pas à son assiette. Mes soupçons se sont confirmé quand, un jour de canicule, Oumy avait mit un t-shirt court et non long comme à ses   habitudes, et qu'on apercevait ses côtes et à partir de ce moment là, on a tous commencé à nous inquiété. On l'a forcée à manger plutôt qu'a boire de l'eau, à sortir de cette déprime, même nos professeurs essayaient mais rien n'y fait. Un beau jour, tandis que je me levais, Luna qui n'est qu'autre que sa colocataire , m'appela en pleurent pour m'annoncé qu'Oumy avait tenté de se retiré la vie. Oumy était entre la vie et la mort quand sa mère arriva à Los Angeles. Chaque jours après nous avoir annoncé qu'elle était vivante, Namar, Vera et moi, restions auprès d'elle. Les jours qui suivirent, Namar a décidé qu'il était temps de remmener sa fille chez elle. Par la suite, Oumy fut dans un centre d'anorexie et a enchainer psychiatre sur psychiatre.

-Quand je suis rentré au Canada, ma mère n'a pas cherché à comprendre: elle m'a directement mise dans un centre d'anorexie.

J'écoute attentivement son récit tout en buvant ma boisson .Ses yeux brillent de tristesse voir de traumatisme quand elle annonce: 

-Ils m'ont obligé à faire une cure de nourriture.

Mon estomac se contracte à ces mots et une nausée m'envahit en voyant que ça l'a marqué. Oumy a changé du tout au tout. Et ça se vois physiquement et mentalement.

-Ils ont commencés par me donner des légumes, pensant que j'allais les mangés alors que je ne touchais à rien, même pas un bout de pain. Ensuite, ils ont essayés de me nourrir avec  de la viande ainsi que pleins de sucreries. Mais je n'y arrivais pas. Je ne pouvais pas.

Son aveux me transperce le cœur ce qui laisse la colère remplacé la tristesse.

-Pourquoi tu ne pouvais pas? crachais je. Tu avais le choix Oumy! Tu pouvais recommencé à manger. Non pardon, tu peux! Tu as toutes tes capacités et self control pour y parvenir. J'en suis sure que d'ailleurs maintenant tu manges.

Mes mots semblent l'attristée et l'amusée aussi. Elle cherche du soutiens chez Vera mais cette dernière secoue la tête pour lui faire comprendre que j'ai raison. Vaincue, Oumy soupira et finit:

-Je passais littéralement une heure et demi devant mon assiette et un jour, à l'heure du repas, ils n'avaient pas d'autre choix: sois je mangeais, sois ils me faisaient mangée.

Elle prend son courage à deux mains et esquive nos regards.

-Un jour, comme d'habitude je ne mangeais pas, et il m'ont forcée.

𝐻𝐴𝑇𝐸𝐹𝑈𝐿-𝑃𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑚𝑒 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant