Maya
Je descendis de l’avion, heureuse de pouvoir recommencer à respirer de l’air frais. J’étais assommée par mon vol, mais impatiente. J’allais enfin prendre des vacances. Si seulement c’était dans de meilleures conditions.
Je secouais la tête. J’aurais une semaine pour y penser. Pour le moment, il fallait que je prenne un Uber pour rejoindre la jolie petite maison que j’avais louée pour une semaine sur Airbnb.Knoxville était une ville étudiante sympathique, mais c’était difficile de l’imaginer comme destination touristique. La météo était connue pour être mauvaise à cette période de l’année, ce qui était surtout la seule raison pour laquelle je pouvais me permettre de prendre une semaine de vacances ici. Être serveuse dans un restaurant d’aéroport ne payait pas vraiment bien.
Ancienne serveuse. Je grimaçai et chassai cette pensée. Il fallait que je m’installe et que je prenne un long bain moussant. Ensuite, je pourrais réfléchir à tout ce qui s’était passé et quelle serait ma prochaine étape. Après cette semaine, je ne penserai plus à lui.
J’arrivai à mon gîte ; une petite maison avec une seule chambre qui avait l’air plus confortable que spacieuse. Pourtant, c’était parfait pour se reposer un peu et se détendre. Je souris, chantonnant seule en me dirigeant vers la petite chambre, qui était lumineuse et aérée avec une grande fenêtre qui donnait sur le jardin du voisin, et qui était recouverte d’un rideau de voile bleu. J’enlevai mon tee-shirt et mon jean, heureuse d’être débarrassée de ces habits de voyage pleins de sueur. Je commençai à faire couler le bain dans la salle de bain adjacente avant de défaire ma valise.Au moment où j’eus fini de ranger mes habits, je remarquai du mouvement par ma fenêtre. En hurlant, je plongeai sur le sol et attrapai la couverture du lit pour cacher mon corps nu. J’éclatai de rire toute seule. Entre les rideaux et le reflet des fenêtres, la personne dehors ne pouvait probablement pas me voir, sauf si elle regardait vraiment dans ma direction. Je m’assis pour jeter un coup d’œil depuis le rebord de la fenêtre. Mon voisin était dehors, à faire des pompes sous son porche arrière. Même à travers les rideaux, je pouvais voir ses muscles se contracter à chaque mouvement. Je mordis ma lèvre en le regardant. Qu’est-ce que je n’aurais pas donné pour que ces bras puissants m’étreignent.
Soudain, il se redressa et regarda autour de lui. J’aurais mis ma main à couper qu’il me regardait, à me fixer avec son regard perçant. A ma grande surprise, son visage m’était bien trop familier. Je commençai à sourire. C’était Dylan. Impossible.L’Aéroport International de Bangor était un lieu de transit commun pour les militaires qui entraient et sortaient du pays. Quand Dylan y était passé, son premier arrêt après avoir traversé la sécurité avait été le restaurant de l’aéroport où je travaillais. Il était un peu sur les nerfs. Ses yeux étaient attirés par n’importe quel mouvement dans la pièce. Pourtant, il était joyeux. Ça avait été une longue journée ; c’étaient toujours de longues journées à Bangor, donc nous nous étions mis à discuter un petit peu. Je ne pensais pas que je le reverrais un jour, mais à ma grande surprise, il était venu tous les jours pendant une semaine.
Il me faisait toujours sourire et, étant donné l’horreur de mon travail, le voir et lui parler même quelques minutes étaient le meilleur moment de mes journées.
Désormais, il semblait qu’il allait être mon voisin pendant une semaine. Du stress et de l’excitation me traversèrent en réalisant cela. Je secouai la tête. Nous avions partagé ces conversations il y a plusieurs mois. C’était impossible qu’il se souvienne de moi. Il ne m’avait probablement même pas remarquée à l’époque. C’est juste que… pourquoi devait-il venir au restaurant de l’aéroport tous les jours ? La nourriture y était digne de celle de la cafétaria d’un hôpital, et pour le double du prix. Bien sûr, peut-être séjournait-il dans l’hôtel de l’aéroport, et donc c’était pratique pour lui, mais les livraisons tout autant.
Je chassai ces pensées de mon esprit. Ça ne me regardait pas. Il fallait que je garde mes fantasmes pour moi. Cette semaine n’était pas faite pour être obsédée par mon ancien client. Elle était faite pour que je me détende et que je trouve quoi faire ensuite. Mais d’abord ; c’était l’heure du bain.
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le daddy ou le soldat possessifs
RomanceMaya, petite ex serveuse torturée recroise la route du gentil soldat que lui donnait le sourire pendant son service Une histoire basée sur le concept du daddy et de la petite en manque d'affection