Porte tes larmes comme des bijoux,
Comme cette voix nous l'a conseillée.
Trouve un moyen de le blâmer,
Cet homme qui reste debout.C'est un corbeau, un faible ou même une chose,
Avec rien à envier, mais c'est l'inverse pour lui.
Il est narcissique, égoïste, sous psychose ;
Portant tes bijoux, t'envoutant depuis.Elles ont créés une rivière aux creux de ton visage,
Toi qui 'respire' de tes cheveux écarlates.
La pensée en toi se rejouait en secret, avec l'âge,
Puis tu refoulais innocemment ses balades.Tes pleurs sont des éclairs qui s'effritent,
Comme un écho au creux de la vallée.
Les rues dédales s'étalent en friche,
Ils le sont, de retour, tes yeux salés.Ta flamèche s'amenuisant dans son gant,
Celle-ci prendre la couleur de son sang,Bleu.
Bleu comme l'amour toxique qui t'obsèdes,
Bleu comme eux, qui nagent dans tes joyaux.
Bleu comme le lieu du ciel, celui que tu rêves d'atteindre.Le décès te suit ;
Il t'en a donné l'envie, la couleur.
Le risque que tu aimes foudroie son aigreur,
Et tu quittes la vie.Il t'écrase, doucement mais tu restes innocente,
Innocemment inconciente.
Volant ton coeur à l'arraché,
Il t'a fait une place dans son musée.
Il en est fier et est né de guerres.Ju - 28 février 2024
VOUS LISEZ
Quand les fleurs se fanent
PoetryDans ce recueil de poèmes, j'explore l'art des rimes tout en tissant des récits qui parcourent toute la gamme des émotions. Les pages de ce livre dévoilent des histoires, tantôt empreintes de joie éclatante, tantôt empreintes de mélancolie profonde...