En les couloirs vides des palais,
Les idées naissent, meurent, puis se taisent,
Sans jamais franchir les parvis d'or,
Étouffées sous les voiles du décor.Les Hommes se frôlent sans un mot,
Leurs yeux se croisent, mais nul écho.
Ils marchent, spectateurs discrets,
D'une scène où tout est secret.La clameur monte, mais ne blesse,
Car ici le silence oppresse.
On crie pour s'étouffer encore,
Dans la promesse du faux décor.Mourir pour que le rêve s'élève,
S'aimer sans que la peur n'achève,
Un cœur figé sous les serments,
Brisé par l'ombre des tourments.Les fleurs naissent dans les urnes closes,
Et fanent sous les mots en prose.
Un parfum doux, empli d'illusions,
S'évapore dans l'abandon.Ju - 16 octobre 2024
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Quand les fleurs se fanent
PoesiaDans ce recueil de poèmes, j'explore l'art des rimes tout en tissant des récits qui parcourent toute la gamme des émotions. Les pages de ce livre dévoilent des histoires, tantôt empreintes de joie éclatante, tantôt empreintes de mélancolie profonde...