Là Où Les Feuilles

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Le ruisseau qui crie s'enfuit, s'en suit la mort.
Paysages en ravin, crevant, sifflant le vent.
Peu de mot pour s'écrire,
Mais trop de maux à décrire.

Le général du corps coulent parmis les autres.
C'est nos pensées et prières qui prenent le dessus.
Il n'y a plus d'espoir,
Son esprit est d'échoir.

Alors en attendant septembre, ou octobre,
Là où les feuilles jaunisses et ressemblent à mon cœur.
Je dors, m'enfuie, m'ennuie puis sans bruit,
Je vole.

Plannant entre les villes, les arbres disparurent.
Pas de feuilles en foison, le destin les a oublié.
La postérité meurt,
Elle succombe telle nos songes.

Les lames s'entrechoquent et les lacs s'empoisonnent,
La futilité prend l'ascendant maintenant
Nos corps laches s'éteignent,
Sont prient d'une chute soudaine.

Alors en attendant novembre, ou décembre,
Là où les feuilles désolent et rassemblent leurs tonus.
Je dors, m'enfuie, m'ennuie puis tombe sans bruit,
Dos nu.

Ju - 24 janvier 2024

Quand les fleurs se fanent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant