Chapitre 5

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Et ensuite, nous nous arrêterons dans un petit endroit tranquille et prendrons un verre ou deux,
mais ensuite je gâche tout ça en disant quelque chose de stupide comme j'aime
toi, '

Les yeux de Caroline parcoururent la salle à manger à la recherche d'une place pour s'asseoir. Bien que ce soit son deuxième jour à l'école, elle n'avait jamais pris de repas dans la salle à manger, car elle avait passé son temps à errer dans l'école et à vivre des collations qu'elle glissait dans sa chambre. Elle était désormais confrontée au problème de ne pas savoir où s'asseoir.
Toutes les cliques et tous les groupes de l'école s'étaient déjà formés, et ils s'asseyaient ensemble à leurs propres tables, comme une clique qu'une école composée uniquement de garçons pouvait avoir. Il y avait les sportifs ou les sportifs, il y avait les « nerds », et bien plus encore. Il était assez facile de dire qui était cool et qui ferait de vous un paria si vous vous asseyiez avec eux, mais Caroline était toujours nerveuse à ce sujet. Un faux pas et elle pourrait dire adieu à sa réputation de Welton. Non pas qu'elle s'en souciait, mais elle savait que son père s'en souciait certainement.
Finalement, son regard se posa sur la table où se trouvaient Charlie, Knox, Meeks, Cameron, Todd et Pitts sont situé à. Elle s'approcha d'eux, plateau à la main et s'arrêta au bout de la table. "Ça te dérange si je m'assois ?" » demanda-t-elle timidement, et ils la regardèrent tous.
C'est Charlie qui lui répondit en poussant rapidement Meeks hors de la chaise à côté de lui pour lui libérer de l'espace. "Bien sûr," répondit-il avec un sourire alors que Steven trébuchait sur le sol. Le garçon se leva et s'assit sur une chaise pour donner à Caroline une place où s'asseoir pendant qu'elle riait.
Dès qu'elle s'est assise, Neil est arrivé à table, apparemment essoufflé. "Hé, j'ai trouvé son annuel senior dans la bibliothèque." Il l'a transmis à Cameron, et les garçons et les filles se sont rassemblés pour voir. "Écoutez ce capitaine de l'équipe de football, rédacteur en chef de l'annuaire scolaire, à destination de Cambridge, homme aux cuisses et de la Dead Poets Society.'"
Cameron a pointé du doigt une ligne sous le nom de Keating. "Beaucoup sont susceptibles de faire n'importe quoi", lut-il, faisant rire le reste de la table avec lui. Caroline pensait à quel point elle serait ravie d'avoir ça titre à la fin de sa dernière année.
"Homme à la cuisse," répéta Charlie, regardant au loin comme s'il imaginait l'image dans sa tête pendant qu'il continuait, "M. K était un enfer."
Knox, cependant, était concentré sur quelque chose d'autre que Neil avait dit à propos de M. Keating. Il a demandé : « Qu'est-ce que la Société des Poètes Morts ? »
"Je ne sais pas," répondit Neil en haussant les épaules alors qu'il se remplissait le visage de la nourriture dans son assiette. "Il n'y a aucune autre mention de cela dans l'annuaire." Ils furent tous interrompus par l'un des professeurs qui passait par là. Cameron cacha le livre sur ses genoux, ne voulant pas qu'il sache que Neil avait volé un livre de bibliothèque.
Pour le reste du déjeuner, le groupe a discuté de ce qu'était la Société des Poètes Morts. Certains pensaient qu'il s'agissait d'un club vraiment ringard, d'autres pensaient qu'il s'agissait peut-être d'un groupe secret de récompenses, et certains pensaient que c'était une couverture pour une sorte de cartel de la drogue. Quoi qu'il en soit, les adolescents étaient certainement intéressés.les adolescents étaient certainement intéressés.
ILS ONT TROUVÉ M. KEATING se promenant sur le terrain pendant leur période libre après le déjeuner. Ils ne pouvaient pas supporter une minute de plus sans savoir. C'était l'un des inconvénients d'être trop curieux pour son propre bien. Il sifflait de nouveau l'Ouverture de 1812 lorsqu'ils approchèrent. Après de nombreuses tentatives pour l'appeler, Neil a finalement réussi.
"Oh, Capitaine, Mon Capitaine ?" Neil parla avec hésitation.
Keating se retourna et répondit : « Messieurs et madame. » Il ajouta la dernière partie lorsqu'il aperçut Caroline debout au fond de la foule. Les garçons rirent à ça. Ils ne s'attendaient pas à ce qu'il réponde réellement à cela.
"Nous regardions justement votre ancien annuaire", l'informa Neil, et il tendit au professeur le livre qu'ils avaient volé."Oh, mon Dieu", murmura Keating en examinant les pages attentivement, et il y eut des rires dispersés dans le groupe. Ils se regardèrent par-dessus l'épaule pour voir la réaction de l'homme à leur découverte. "Non, ce n'est pas moi. Stanley "The Tool' Wilson. Dieu."
Neil s'est agenouillé à la hauteur de M. Keating, car l'homme s'était assis au sol après avoir reçu le livre. Ils regardèrent tous la scène de près pendant que le garçon demandait : « Qu'est-ce que la Société des Poètes Morts ? »
"Je doute que le président de l'administration considère cela d'un œil trop favorable", leur a dit Keating, se tournant vers eux avec un sourire narquois. Ils fronçèrent tous les sourcils, confus et intéressés, voulant en savoir plus. Besoin d'en savoir plus.
"Pourquoi?" Neil a demandé une fois de plus : "Qu'est-ce que c'était ?"
Charlie se pencha à l'oreille de Caroline et murmura : "Je te le dis, ça avait quelque chose à voir avec la drogue.La fille aurait ri si c'était
n'était pas la sensation du souffle chaud du garçon sur sa nuque qui lui faisait frissonner le dos.
"Pouvez-vous tous garder un secret ?" leur a demandé leur professeur, et ils ont tous hoché la tête avant de s'accroupir pour être à la hauteur de ses yeux. ""Les poètes morts se consacraient à aspirer la moelle de la vie.' C'est une phrase de Thoreau que nous invoquions au début de chaque réunion. Vous voyez, nous nous rassemblions dans la vieille grotte indienne et lisions à tour de rôle Thoreau, Whitman, Shelley les plus grands. Même certains de nos propres vers. Et dans l'enchantement du moment, on laissait la poésie opérer sa magie."
"Tu veux dire que c'était un groupe de gars assis en train de lire de la poésie ?" » demanda Knox. Caroline leva les yeux au ciel, car il ne comprenait pas l'intérêt de tout ce que Keating leur expliquait.
L'homme secoua la tête. "Non, M.Overstreet. Il n'y avait pas que les gars. Nous n'étions pas une organisation grecque. Nous étions des romantiques. Nous ne lisions pas seulement de la poésie. Nous le laissons couler de nos langues comme du miel. Les esprits se sont envolés, les femmes se sont évanouies et les dieux ont été créés. Ce n’est pas une mauvaise façon de passer une soirée, hein ? Merci, M. Perry, pour cette promenade sur le chemin de l'amnésie. Brûle ça, surtout ma photo."
Il se releva ensuite, continua de siffler et s'éloigna, laissant les adolescents à leurs pensées. "La Société des Poètes Morts", marmonna Neil à voix basse. La cloche sonna, signalant que leur période libre était terminée et qu'ils devaient commencer à se rendre en classe. Neil se leva et annonça : "Je dis qu'on y va ce soir."
Ils le regardèrent tous avec confusion. "Ce soir?"
"Attends une minute."
"Tout le monde est dedans ?" » demanda-t-il en regardant leurs visages inquiets comme s'ils lui souriaient d'excitation. Caroline avait envisagé d'acquiescer, mais s'était arrêtée une fois J'ai pensé à ce que feraient ses parents si elle était expulsée pour s'être faufilée la nuit avec une bande de garçons.
Pitts, soulevant un problème auquel personne d'autre n'avait pensé. "Où est cette grotte dont il parle ?"
"C'est au-delà du ruisseau", répondit Neil avec assurance. "Je sais où c'est." Cela a ajouté encore plus à leur préoccupation. Maintenant, ils le regardaient tous comme s'il était fou. Il commença à marcher jusqu'à l'école et ils le suivirent tous.
"Tu passes beaucoup de temps à explorer les grottes effrayantes, Neil ?" » questionna la fille Barnes, souriant narquoisement au garçon aux cheveux bruns marchant à côté d'elle qui répondit simplement en lui tirant la langue.
Cameron soupira, "Ça me semble ennuyeux." Caroline avait remarqué depuis son arrivée qu'il était généralement le pessimiste du groupe, évoquant toujours les mauvaises choses qui pouvaient arriver ou simplement mettant à mal l'ambiance en général."Alors, ne pars pas," lui dit Charlie, trouvant une solution rapide au problème du garçon roux qui fit sourire la fille à sa droite. Il se sentait accompli chaque fois qu'il lui faisait réagir à ses commentaires ou à ses actions.
Cameron grogna, toujours grincheux et essayant de convaincre le reste du groupe d'être d'accord avec lui et de ne pas y aller. "Tu sais de combien de démérites nous parlons, Dalton ?"
"Alors, ne venez pas, s'il vous plaît," répéta le garçon Dalton, regardant l'enfant fronçant les sourcils.
"Tout ce que je dis, c'est que nous devons être prudents", a expliqué Cameron. "Nous ne pouvons pas nous faire prendre." Cela les fit tous rouler des yeux, car il soulignait une évidence.
"Pas de merde, Sherlock."
"Vous êtes là ! Ce groupe ! Dépêchez-vous !" Le Dr Hager leur a crié dessus depuis l'école parce qu'ils étaient sur le point d'être en retard pour leur prochain cours. Caroline a exhorta silencieusement Neil à se dépêcher avec son argumentation afin qu'ils puissent se rendre en classe.
Le garçon Perry se retourna pour leur faire face. "Très bien. Qui est partant ?"
"Oh, allez, Neil." Cameron se sentait visiblement bousculé et piégé. Lui aussi avait hâte d'arriver à l'heure en classe. Les Barnes avaient honte qu'elle pense la même chose que lui. Elle se concentra sur Neil et le reste du groupe. "Hager-"
Neil l'interrompit. "Oubliez Hager. Non. Qui est partant ?" Il regarda ses amis avec attente tandis que Cameron ouvrait la bouche pour répondre mais la refermait, abandonnant.
"Je suis partant", dirent Charlie et Caroline en même temps, ce qui fit rougir la fille et regarder ses chaussures tandis que le garçon à côté d'elle souriait fièrement.
"Je vous préviens ! Bougez !"
Cameron soupira, "Moi aussi."
"Je ne sais pas, Neil," soupira Pitts, et il commença à se diriger vers l'école tandis que le reste du groupe le suivait. Ils fronçèrent tous les sourcils, fixant son dos.
"Quoi ? Pitt !"
"Pittsie, allez."
« Ses notes lui font mal, Charlie.
"Tu peux l'aider, Meeks."
« Qu'est-ce que c'est, un groupe d'étude de minuit ?
"Oublie ça, Pitts, tu viens," lui ordonna Neil, et c'était tout. Le garçon Perry se retourna pour regarder le garçon avec des lunettes alors qu'ils commençaient à courir pour ne pas être en retard. "Meeks, est-ce que tes notes te font mal aussi ?"
"Je vais essayer n'importe quoi une fois", leur a dit Meeks.
Charlie sourit, "Sauf le sexe." Le groupe rigola et Caroline a dû se mordre la manche pour s'empêcher de rire aux éclats. Ils s'approchèrent des portes et la plupart du groupe entra. Charlie, Caroline et Knox restèrent.
" Et toi, Knox ? " demanda le garçon Dalton, s'arrêtant en haut des marches pour regarder le garçon en question. La fille s'arrêta avec eux.
Knox répondit : "Je ne sais pas, Charlie."
"Allez, Knox." Charlie attrapa son manteau et le regarda dans les yeux. "Ça t'aidera à avoir Chris." Il courut alors vers la porte.
Ce fut au tour de Knox de récupérer la chemise de son ami. "Ouais ? Comment ?"
"Les femmes s'évanouissent." Charlie jeta un coup d'œil à Caroline avec un sourire, et ils rirent tous les deux avant de se précipiter dans le couloir pour se rendre en classe, leurs rires résonnant dans le couloir alors que Knox les poursuivait.
"Mais pourquoi s'évanouissent-elles ?  dis-moi pourquoi ils s'évanouissent. Charlie ! Caroline !"

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