- Chaque matin, après avoir fait ça, tu iras dans la cuisine à quatre pattes puis prépareras le petit déjeuner debout. Ensuite tu viendras à quatre pattes à mes pieds après avoir disposer le déjeuner sur la table.
Je commençais à avoir vraiment mal partout et froid, j'étais nu depuis des heures, à quatre pattes. La femme en robe m'attacha une laisse et enleva la chaine. Elle me tira et je dus me être à marcher à quatre pattes. J'avançais lentement, manquais de tomber plusieurs fois ou de me prendre un mur ou un meuble. Au bout d'un moment interminable, nous débouchâmes sur un salon très lumineux dans les tons bleu et beiges. Malgré le soleil, j'avais toujours froid. Elle alla jusqu'au canapé dans lequel elle s'assit.
- Allonge toi ici sur le dos me dit-elle en pointant le sol du doigt.
Je m'exécutais heureux de ne plus être à quatre pattes et cachais mon intimité de mes mains. Un coup sec de cravache me fit arrêter.
- Un chien n'a pas à se cacher de son maitre. Pose tes mains sur le pied du canaper et ne bouge plus. Je ne veux pas t'entendre clair le chien.
- Oui Maitresse.
- Bon chien, me félicita-t-elle.
J'étais humilié, traité comme un chien. Elle me félicitait en plus. La femme en robe vint poser ses pieds dans ses chaussures à talons sur moi et n'hésitait pas à les bouger, créant des marques rouges sur la peau de mon torse déjà fragilisée. Durant la guerre, j'avais connu le froid, la douleur, mais jamais à ce point là. Mes muscles étaient ankylosés à cause du transport et de la position, ma peau chauffait douloureusement, mes parties intimes me faisaient mal. Mais le pire était le froid qui grandissait à cause de la pierre dans mon dos. La fatigue menaçait de me faire fermer les yeux mais ce serait trop dangereux. Le tintement d'une horloge vint rompre la monotonie du frappement des touches de l'ordinateur. La femme se leva en me massacrant le torse.
- Suis moi à quatre pattes.
Je m'exécutais, douloureusement, contraint et forcé par la laisse. Elle m'emmena dans une pièce adjacente, la cuisine.
- Dans ce classeur tu trouveras chaque jour les repas à préparer avec les quantités et les recettes. Les guides d'instruction sont rangés ici. Le plan de rangement de la cuisine est dans le classeur. Tu as interdiction de consommer la moindre chose sans mon autorisation. Tu vas me préparer un thé au citron que tu m'apporteras au salon. Tu as le droit de te mettre debout. Dès que tu me l'auras donné sans tardé, tu te me remettras directement à quatre pattes, m'ordonna la femme.
- Oui Maitresse.
Fin du point de vue.
Camille Appolline repartit dans le salon laissant l'homme seule dans la cuisine. Elle prit son téléphone et composa un numéro.
- Bonjour Perséphone, comment allez-vous? demanda la voix .
- Bonjour docteure, comme cela peut aller et vous? dit la femme en langue des hauts Ferioves.
- Bien merci, je suppose que vous souhaitez un rendez-vous.
- Oui, pour être exact deux. J'ai acheté un chien ce matin et bien qu'il y ai eu un contrôle vétérinaire, j'aimerais vérifier certaines choses, expliqua la général à la médecin.
- Qu'est-ce qui vous dérange ? s'inquiéta la professionnelle de santé.
- 1 mètre 91 pour 58 kg, a du être nourris à l'entonnoir et à la perf car il refusait, musculature à peine conservé par l'instinct de survie et le fait qu'il se débatte, douleur musculaire pour se déplacer au sol et tremble de froid dans une pièce à 20 degrés, résuma la militaire.
- En effet, c'est problématique. Au vu du profil je vous préviens, il n'aura pas l'éducation de base. Quel est son numéro?
- 981 123 321.
- Savez vous qui se fut? s'étrangla la médecin au bout du fil.
- Oui, je le sais mieux que personne, dit sombrement Perséphone.
- Comptez vous lui faire faire du sport? demanda la médecin, voulant obtenir assez de données pour commencer à rédiger un dossier.
- En effet c'est prévu. Mais j'adapterai les exercices. Si il n'a pas été éduqué, il ne doit pas savoir maché, mangé, comment se positionner ou se comporter.
- Faites attention. Je sais que ce n'est pas le but mais conservez le en bon état. Pouvez vous me l'amener disons vendredi qui arrive à neuf heures et demie? et pour vous toute la matinée du lundi suivant ? proposa-t-elle.
- Oui parfait cela me convient, répondit la femme en bordeaux en notant les deux rendez-vous sur son agenda papier et numérique, a vendredi conclut elle dans la même lague que depuis le début de l'échange.
- A vendredi au revoir.
Elle raccrocha et se reconcentra sur son travail.
- Approche et donne moi le thé.
En effet, il était resté planté là, debout au milieu du salon, pendant la moitié de la conversation téléphonique. Il s'avança, déposa la tasse et la théière sur la table basse et en servit une tasse. Après s'être reculé, l'homme s'assit par terre.
- Je t'ai dit de te mettre à quatre pattes, me rappela la femme en jouant avec la cravache sur le corps de l'esclave.
Il se mit à quatre pattes, les mâchoires serrées et la femme prit une gorgée de thé. Elle fit remonter la cravache le long de sa colonne vertébrale jusqu'à son cou qu'elle tapota. Il baissa la tête ,l'alignant ainsi avec son dos.
- Place tes mains en face de tes épaules au sol.
Elle se leva, rattacha la laisse et se rendit dans une autre pièce. L'homme avala plusieurs fois sa salive dans l'espoir de faire passer sa soif.
- Ce que tu vois devant toi est la liste des taches que tu devras effectué chaque jour. Il est précisé avec quoi et comment tu le feras. Après avoir effectué une tache, tu viendras cocher la case avec le feutre. Si tu n'effectue pas une tache ou si elle est mal faite, tu seras puni. As-tu compris?
- Oui Maitresse.
- Bien, je mangerais à sept heures, il est cinq heures et demi, va commencer la préparation, ordonna-t-elle une fois qu'elle l'eut détaché au salon.
L'homme se leva et reçut un coup de cravache.
- Tu viens de commettre deux erreur de base. Tu dois répondre à ta maitresse et te rendre à la cuisine comme le chien que tu es. Cela fera donc deux punitions.
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Le destin de perdants
ParanormalUne grande guerre a séparé les deux grands peuples de la Terre: les Hommes et les Ferioves. Les deux prônaient deux idéologies inverses. Les perdants conaissent alors un destin terrible. Pour un public avertit