Camille - Appolline posa sa main sous le nez de Zéphyr puis libéra ses sens de leurs entraves.
- As-tu réfléchi à ton comportement ?
Le chien ne répondit pas.
- J'espère que tu t'es souvenu de ce que tu dois faire de tes pulsions.
Le chien ne bougea pas.
- Et bien on va voir ça.
La blonde commença à défaire son œuvre et libéra le male qui ne bougea toujours pas.
- Au pied, assis, couché. Reste.
Perséphone sortit de la pièce prit son matériel et rentra accompagnée de deux canidés qui manquaient d'attention.
- Au pied, dit-elle après de longues minutes d'attente.
Elle caressa la tête du male qui se colla à sa jambe. Progressivement, il glissa vers le sol, les yeux fermés; il somnolait. Elle s'agenouilla à coté de lui.
- Zéphyr réveille toi.
Elle passa l'embout sur ses lèvres et il les ouvrit machinalement.
- C'est bien.
L'humain avait des problèmes de déglutition et avec le traitement de la semaine passée, le mettre face à une gamelle était inutile. Il était plus simple de lui faire avaler des compléments liquides dans un biberon, plus simple et plus sur. Il se détourna du biberon à la moitié et elle ne le força pas. Elle le ramena dans son boxe, malgré son envie de s'enfuir en voyant le lieu se rapprocher de lui. Le collier attaché, le harnais enlevé et le chien préparé pour la nuit, son travail avec lui était terminé.
- Zéphyr, tu vas juste dormir, ce n'est pas la mer à boire ! expliqua-t-elle en fermant la porte.
Perséphone referma sa portière et pris quelques secondes de pauses. Le chien devait encore être éveillé. Elle l'avait réveillé au aurores et emmener dans un autre bâtiment, où il était coincé pour la journée. Il n'avait rien compris à son réveil, avait été trainé dans le froid puis assommé de consignes avant qu'elle ne parte. En maitresse magnanime, elle lui avait laissé un système pour boire et s'alimenter. Un embout long en plastique à sucer pour en obtenir de l'eau et un système de trappe qu'il fallait chauffer pour en déclencher l'ouverture. Bien sur, la trappe était réglée sur des horaires précis pour la délivrance des repas. Elle lui avait de sécurité, enfilé le collier électrique ainsi que anneaux aimantés aux mains et aux chevilles pour lui permettre d'accomplir certaines activités.
La Fériove rentra tard ce soir là. La voiture se gara dans la nuit. La pendule indiquait vingt deux heure huit quand elle déposa ses affaires dans la cuisine. Elle mettait, en préparant son diner et la gamelle de l'humain, la patience du chien à l'épreuve. Il devait l'attendre, dès qu'il avait entendu le moteur, devant la porte en position d'attente. Elle retira la poêle de la gazinière et sortit. En ouvrant la porte, une bonne surprise l'attendait: le chien dans la bonne position, avec presque aucune imperfection. La porte fermée, la militaire se dirigea vers les gamelles et après une manœuvre informatique, accéda à l'historique et aux quantités. Aucun problème d'horaires et l'animal avait bu tout au long de la journée.
- Aux pieds, dit-elle simplement.
Maximilien ne tarda pas à s'exécuter, trop heureux de pouvoir bouger. Les gants étaient toujours à leur place, sans trace d'acharnement pour les enlever.
- C'est bien. Assis. Lève les bras.
Camille- Apolline les lui enleva et tapota sa tête. En continuant dans la pièce, elle put consulter l'historique du tapis de course. Les trois exercices avaient été fait, tout comme le va chercher et rapport avec le lance balle.
- C'est très bien ça le chien. Suis moi au pied.
Les deux canidés se jetèrent sur leur gamelle.
- Tu peux manger. Quand tu as terminé tu viens devant ma chambre en position d'attente, ajouta - elle en déposant son assiette dans l'évier une fois son repas avalé.
La blonde se doucha rapidement et enfila un grand peignoir et une paire de chaussures pour retourner dans sa chambre. Elle déposa ses vêtements sales dans la panière et vida son sac à main sur la petite table.
- Aller le chien, tu vas te coucher.
La militaire l'enferma totalement nu dans sa cage et partit se coucher pour une nuit, agitée.
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Le destin des perdants
ParanormalUne grande guerre a séparé les deux grands peuples de la Terre: les Hommes et les Ferioves. Les deux prônaient deux idéologies inverses. Les perdants conaissent alors un destin terrible. Pour un public avertit