J'ai été hospitalisée en Juillet 2022 pour un mal-être constant aussi dangereux pour moi physiquement que mentalement. J'ai donc été hospitalisée dans une clinique psycho-thérapeutique afin de peut-être un jour vivre une vie normale et saine ? Un jour qui pour moi m'avait toujours semblait impossible.
Avant même mon hospitalisation j'ai du faire face à de nombreux clichée qui m'avait effrayée de plus en plus à chaque fois,je n'avais qu'une idée en tête, cette hospitalisation allait me tuer.Une hospitalisation qui allait me tuer ? Cette chose même qui devait me sauver de la mort. C'est à mon arrivée que j'ai compris, qu'au final tout le monde n'avait qu'une fausse idée de ce que c'était d'être hospitalisée et d'être fou.On m'avait répétée pendant des jours ce que j'allais vivre : un enfer constant me rendant de plus en plus folle jusqu'à la fin de mes jours.J'avais peur, peur de me perdre moi, peur de ne devenir qu'une coquille de ma maladie, de ne devenir qu'une folle à travers les yeux de tout le monde, de ne devenir que la camarade de classe qui s'est fait internée parce qu'elle était devenue trop étrange pour pouvoir être laisser seule dans la nature.Ces clichée mon tuée, ils m'ont enlever l'envie d'aller mieux. Peut-être qu'aller mal au final c'était ce qui me fallait.
On m'avait dit que j'allais rencontrée des gens plus fou que moi, que leurs humanité avaient désertée à leurs entrée et qu'il ne restait qu'un corps qui autre fois avait des rêves et des espoirs. J'en ai rencontrée des gens pendant mon séjour, des gens qui m'ont plus appris la vie que certaines personnes que je connaissais , des gens qui bien que fou, avait en eux, toute l'humanité du monde, et qui malgré leurs envie de partir avait un espoir pour ce monde qui, lui, avait perdu tout espoir en eux.Ils n'avaient pas ce visage qu'on imagine d'une personne ayant perdu son esprit, je voyais des être humains qui comme moi avaient perdue toutes les couleurs du monde et qui espérait ici retrouvées les quelques nuances qui leurs manquées.
Ils n'étaient pas non plus ces fous qui allaient un jour essayais me faire du mal, ils ont été et sont toujours mes amis, ces gens qui allaient sans le savoir, sans le vouloir, me sauver de la chute constante dans laquelle je me trouvais. Cette chute constante qui s'est arrêtés le jour ou j'ai mit mes pieds dans cette hôpital dit « maudit ».On m'avait aussi énormément parler de ces infirmiers qui allaient juste me rendre la vie plus dure. Qu'ils avaient eux aussi perdue toute leurs humanités et qu'on étaient pour eux que des animaux qui fallait mettre en cage. Tout ça été faux, ils avaient été les personnes les plus ensoleillés que je n'avais jamais rencontrés, ils nous traitaient comme des personnes normales, comme des personnes qui eux aussi avaient leurs chances dans ce monde qui les détestaient. Les monstres n'étaient qu'au final que dans ma tête et dans mon corps.Je voyais ça comme une prison, j'allais être enfermée avec moi même, avec la raison de mon mal-être, avec les autres personnes qui allaient être les raisons de nouveau mal être. Quand je suis arrivée, c'est à ce moment la que je me suis sentie libre, comme ci tout mes problèmes extérieur avait quitter leurs nids et qu'il ne restait que moi et les autres, nos démons réunis.
On étaient tous différents, tous avec nos propres maladies, parfois qui se rejoignaient, parfois qui étaient contraires. Mais on se comprenaient, on ne connaissait parfois pas plus que nos prénoms et on s'aimait parfois plus que tout, comme-ci nos sentiments étaient décuplés par dix quand les gens ressentent les mêmes choses que nous. Nous coulions toujours mais cette fois-ci nous coulions ensemble, mains dans la mains essayant de remonter à la surface.
J'ai donc détestée toute les personnes qui m'avaient tout racontée, j'ai détestée ces clichées qui m'ont fait passer pour cette personne folle. Qui m'ont dit que je devais avoir honte d'être la ou je suis / j'étais. Que j'étais mieux et peut-être parfois plus saine que les autres qui se trouvaient déjà la-bas, que je n'avais pas ma place dans cette endroit. Que je ne devais pas me trouver, moi, dans un asile pour fou, que je n'étais pas folle, que tout allait bien. Sauf que je n'allais pas bien et que c'était une chose que je devais accepter. Et que tout les fou n'avaient pas besoins d'être enfermée et que ceux qui étaient enfermée n'était peut-être pas des fous.
Il y a beaucoup eu cette notion d'enfermement, qu'on ne méritais plus de vivre, de sortir, qu'une fois qu'on entrait en hôpital psychiatrique c'était définitif, que c'était ma vie et que je devais l'accepter. Que j'allais être enfermée entre quatre murs avec comme seul compagnie, mes démons, ma maladie, mon mal être et surtout moi. Tout ça est faux, on sortait, parfois seul, parfois tous ensemble, mais on sortait, on vivait, on vivait même plus ici, enfermée dans un asile de fou, qu'on vivait en dehors dans le monde réel.
J'avais aussi peur de ne devenir qu'un zombie, une droguée, qu'on allait m'injecter de nombreux médicaments afin qu'il ne me reste plus une seule partie de mon cerveau pour penser et peut-être même plus aucune partie de celui-ci. Une coquille vide, une ombre de moi même. Je n'ai pas prit de médicaments pendant les premières semaines, certains de mes amies n'en prenaient pas, certains en prenaient, et ils restaient les personnes les plus intelligentes et érudits que je n'avais jamais rencontrées.
On était pas ces gens qui ne savaient plus qui on était, certes certains d'entre nous ne le savait pas, mais on aimait essayée quand même.
Le mot que je donnerais à cette endroit, c'est d'essayer, et non pas guérir ou même soigner, parce qu'on essaye d'aller mieux, parce qu'on essaye de s'aimer, on essaye d'aimer les autres et parfois tout cela marche, parfois ça foire et on part la boule au ventre parce qu'au final on ne vas pas mieux ou on fini toujours pas retomber, mais on re essaye, parce qu'au final on à toujours un peu d'espoir, parce que qu'au final même parfois au plus bas de l'océan on peut apercevoir quelque rayons de soleil. Parce qu'il n'y a pas de maladie moins importantes, il n'y a pas de problèmes minime, on va mal et on essaye d'aller mieux c'est tout. On essaye et si ça foire, on recommence, on attendra. Parce que ce n'est pas l'enfer que j'avais imaginé, ce n'est pas l'endroit ou j'aimerais être jusqu'à la fin de ma vie, ce n'est pas l'endroit ou j'aurais aimée rencontrée les personnes que j'ai croisée.
Mais c'est un endroit ou j'ai aimée vivre, un endroit ou j'ai été aimée, un endroit ou chaque défaut de ma personne, chaque fissure, chaque égratignure à été accepter et réparer par les personnes qui m'entouraient. Suis-je toujours malade ? Oui sûrement, je le saurais toujours un peu mais je sais qu'il y aura toujours cette endroit qui m'a permis de l'accepter, et des gens qui m'ont aider à m'accepter. Cette enfer à été mon paradis, ma seconde chance. Être folle n'était plus un problème, c'était son acceptation ma guérison.
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L'un des plus beaux jours
Teen FictionCassie est une jeune fille banale, elle vit dans une petite ville, entourée de ses plus proches amies. Malgré ça, malgré tout ce qu'elle peut avoir Cassie subit une grosse dépression qui l'empêche d'avancer au quotidien. Elle va donc être admis dans...