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On s'était revu, on s'était parler et comme avant on s'est drogués. Sauf qu'une fois que je suis défoncée, le corps qui rejetais ce thc, il me rappela un phrase que j'avais dit sur lui. Avant de me frapper l'épaule plusieurs fois pour rigoler. Et j'avais trouvé ça marrant, sur le moment.

" tu le mérites"

cet phrase qui se répète dans ma tête à chaque fois qu'on me fait du mal, et surtout quand je me fais du mal. Cet fois, ou plutôt comme toute les fois ça se voyait que je souffrais. Un bleu, énorme, qui me rappelait que en effet je le méritais.

Il était en colère lui aussi, en colère contre le monde, un monde qu'il trouvait injuste. Qu'à ses tout juste 17 ans, il détestais lui aussi le monde.

J'lui en ai jamais voulu pour ce jour là, parce que je le comprend et parce qu'au fond de moi je vois toujours la bonne personne qu'il pourrait être.

je vous raconte que le mauvais, mais c'est ce dont je me rappelle le plus, ce sont des choses que je n'oublierais jamais, et que je ne veux pas oublier.

Ryan et Alya n'était cependant plus ensemble après une longue histoire de pleures, de dispute, d'amour et de bonheur . Je ne jugerais jamais leur couple, ils ont été mes deux meilleurs amis, mes piliers et je les ai aimée ensemble et détestais quand ils étaient loin de l'autre.

Je me souviens plus très bien des mois qui précèdent mars, j'étais bourrée pendant les deux mois, jamais sobre afin d'éviter de retomber de son petit nuage inventé de toute pièce afin qu'on ne meurt pas dans d'atroce souffrance.

J'ai oubliée de vous parlez de quelqu'un, quelqu'un dont je suis tombée amoureuse après Gaëtan, quelqu'un sur qui j'avais confier ma dernière chance en amour. Armand ( non pas l'infirmier). Il était beau, blanc, des cheveux noir et lisse, une mâchoire carrée et des yeux marrons ou je pouvais me perdre pendant des heures.

Tout étais magnifique ce soir là, lui, la vue, moi et notre attraction l'un envers l'autre.

Je crois que c'est le garçon qui m'as le plus marquée, il était comme ce bleu , éphémère et me rappelant le mal que j'aimais ressentir.

Il était mon plus beau souvenir de 2022, je crois qu'il a été le garçon le plus triste que je n'avais jamais vu, et j'en ai vu des gens tristes mais dans ce regard j'y voyais toute la tristesse du monde. Et c'est ce que j'ai aimée chez lui. Peut-être que j'avais ce besoins de le sauver. Sauf qu'il avait refusée cet invitation à danser avec moi.

J'aimerais qu'on me ramène à ce soir la ou j'ai rencontré Armand, ou j'ai rencontré ses failles, ou j'ai su qu'il marquerait mon année et que j'y penserais encore 3 mois après.

Pour en revenir aux fait, je ne me souviens pas non plus des mois qui ont suivit mars, tout n'est que trou noir, une partie de ma vie qui s'est effacée comme ci je n'avais pas vécu une année entière de plus. Une année entière à survivre.

J'ai voulu retourner dans le passée pour tout recommencer, revivre ces mois à l'hôpital où j'étais sans me rendre compte la personne la plus heureuse du monde. J'étais à ma place, pour une fois dans ma vie, j'étais à ma place parmi les "fous".

Et je ne savais plus où j'en étais, je n'étais plus cet jolie fille qui avait 30kg en moins, je n'étais plus cet fille pleine de vie, j'étais une ombre de moi même.

J'avais perdu contact avec pleins de gens de la clinique, dont Marc, Alya avec qui mes je t'aime étaient devenu restreint.
Mais ce sont des gens qui m'ont marqué, qui m'ont épaulée, et je savais que ces amitiés n'étaient pas totalement finie. Car on ne pouvait pas séparé un tel lien.

J'avais rencontré d'autres gens, qui me rendaient toute aussi heureuse, j'étais devenue amie avec une fille qui s'appelait Salomé. Elle était d'une douceur incomparable.

J'avais aussi une personne très importante dont j'ai oubliée de mentionner mais qui reste ma meilleure amie, mon âme sœur, Kiara.

Elle était d'une beauté à coupé le souffle, elle était la seule qui savait me remettre sur le droit chemin. Qui me soutenaient et me ramener les pieds sur terre.

Je l'aime plus que tout au monde et je ne l'échangerais pour rien au monde, on se connaît depuis nos 2 ans et on a pas toujours été inséparables, mais on s'aimait de notre propre manière bien que méchante parfois.

Elle habitait cependant dans un autre pays et sans elle, sans son rire, sans pouvoir la serré dans mes bras, sans pouvoir profiter de mon adolescence avec elle, j'étais donc toute seule.

Je vous mentirais si je vous disiez qu'on avait une amitié parfaite, on a souvent arrêté de se parler pour rien, se disputer car l'une veut le bien de l'autre mais l'autre ne l'écoute pas.

Secrètement, je savais qu'elle n'acceptait pas totalement le fait que j'étais malade et que je pouvais parfois mettre ma vie en danger pour vivre réellement mais je savais qu'elle avait accepté de m'épauler quoiqu'il arrive, qu'elle acceptait de m'aimer quoiqu'il arrive, et c'était réciproque.

Puis j'ai trouvée ce qu'on pourrait appeler le vrai premier amour.

L'un des plus beaux joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant