4 - Le passé

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j'ai toujours été quelqu'un de très triste, comme ci j'étais née avec cet tristesse et qu'elle n'allait jamais me lâcher, comme-ci elle et moi ne formons plus qu'un. Il n'y avait pas de Cassie sans cet tristesse.

J'me suis toujours sentie très seule aussi. Comme ci la terre tournait autour de moi, que les gens couraient vers les autres et qu'ils m'esquivaient au passage. C'était étrange comme sentiment, se sentir seule dans une pièce remplis de personne, se sentir vide alors qu'on avait tout pour être heureuse.

J'avais pleins d'amis, des amis qui m'aimaient vraiment, et je les ai aimée plus que ma propre vie, même si, au final ma vie ne comptait pas tant que ça.

J'ai toujours cru aux âmes sœurs et ils étaient mes âmes sœurs, les raisons de pourquoi j'étais qui je suis et qui je deviendrais. Même si aujourd'hui ils ne sont plus là, même si ils ont dû partir de ma vie. Ils reste et resteront les uniques amours de ma vie. J'arrive maintenant à accepter leurs départ, le fait que je ne rigolerais plus jamais avec eux, que je pourrais crever demain et qu'ils ne le sauraient même pas.

Je n'ai pas eu le courage de retourner au lycée après avoir perdu ses amies là, j'avais tout perdu d'après moi...Jusqu'à ce que je rencontre cet fille.

Cet fille aux cheveux bouclée, cet fille si belle qu'aucun homme ne pouvait échapper à son charme. Je savais qu'on était liée, d'une manière ou d'une autre elle allait me redonner ce p'tit goût à la vie qui me manquer. Ce petit goût à la vie que j'avais perdu le 12 juillet 2022.

Elle était incroyable de la tête au pied et dans l'âme aussi. Elle était ce qu'on pourrait appeler un ange, un ange qui allait être détruite sans le savoir par cet homme qui n'as pas su l'aimer comme moi j'aurais pus l'aimer si je n'étais pas si instable, si je n'avais pas ce besoins d'affection constante...et surtout si je n'avais pas peur de sortir avec une fille.

J'avais peur, peur de ce que l'on pourrait penser, ce que l'on pourrait me dire, ce que l'on pourrait me faire. J'avais énormément peur, et malheureusement je n'arrivais pas à mettre cet peur de côté pour cet fille et j'aurais dû.

Les semaines passée à l'hôpital m'ont ramenée à la vie, ils m'ont rappelé que je n'étais pas seule, qu'il y avait pleins de gens dans mon cas et que quoiqu'il arrive je n'étais pas la seule sur terre à détester qui j'étais. Évidemment il n'y a pas eu que du positif, beaucoup de négatif même, j'ai commencer à développer d'autre maladie, des maladies que je savais allé causer ma perte.

L'un des plus beaux joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant