1- Le départ
C'est le jour-j.
Le jour où ma vie vas basculer du tout au tout. le jour de la descente aux enfer.
Je commence déjà à préparer ma valise pour ces mois qui vont être les plus longs de ma vie.Je n'ai prévenu personne de ma petite pause. J'avais honte, honte d'être cette fille qui as besoins d'aide. Qui ne peut pas vivre au quotidien sans qu'on l'aide, comme ci je n'étais pas assez forte pour tout supporter. Parce que non je ne l'étais pas.
J'étais cette fille au bord du gouffre qui allait faire un plongeon dans les prochains jours. J'ai besoins d'aide et je l'ai acceptée. J'étais cette fille brisée de la tête au pied qui allait se foutre en l'air un jour.
-Dépêche toi Cassie, on a pas le temps. Cria ma mère.
Je vivais avec mes deux parents qui m'aimait énormément. Mais quelque chose était brisée en moi malgré tout. Comme-ci leurs amours ne suffisait plus. Comme ci il me fallait plus. Je l'ai aimée plus que tout aussi, je ne prétend pas le contraire. Ils étaient là raison de pourquoi j'étais encore vivante, de pourquoi je ne m'avais pas fait sauter la cervelle encore.
Je referma ma valise, prit mon sac. Je regarda une dernière fois ma chambre avant de fermer la porte.
J'arrange mon pull, afin qu'on ne voit pas mes nombreuses cicatrices et descendit les escaliers en colimaçon. Ma mère m'aida au milieu des escaliers pour descendre mes affaires. Mon père me regarda par en bas et me fit un signe de la tête. Il n'était pas trop heureux à l'annonce de ma petite pause en clinique. Il pensait que c'était débile, et que je devais me durcir, que je ne resterai pas toute ma vie dans un endroit qui me protège du monde extérieur. Il avait raison mais je préférais l'ignorer. C'était ma vie et je fais ce qui est bon pour moi.Arrivée en bas, je jetta un dernier regard à la maison. Les pièces étaient toute coloré de divers objets qui me rappelait mon enfance. Qui me rappelait surtout les raisons de pourquoi j'allais là-bas.
Je sortais de la maison et mit mes écouteurs afin de ne plus entendre ce que mes parents pouvaient se dire sur cette hospitalisation inattendu. Ils n'ont jamais su que j'étais malade et je ne voulais pas qu'ils le sachent. C'était mon petit secret, j'aimais souffrir en silence.
Je rentrais dans la voiture et lança un regard à mon père qui nous regardait partir, une petite larme au coins de l'oeil. Je ne comprenais pas pourquoi ça les affecter autant, ce n'était pas comme ci ils n'allaient plus me voir. J'avais le droit aux visites et aux sortie de quelques jours. Ils n'allaient pas me perdre juste moin me voir. C'est comme ci je prenais mon envole mais qu'au final je me retrouvais dans une cage où j'ai la clé.
On prit quinze minute pour arriver au centre. Il n'était pas très loin de chez nous. Il était peint en orange et avait des grandes fenêtres qui donnait à des salles où on pouvait apercevoir des tables. Il y avait de la végétation un peu partout. C'était joli assez jolie pour que j'oublie qu'on m'avait décris cet endroit comme l'enfer.
On entra et à l'accueil se trouvait deux dames, dont l'une qui me donna un formulaire à remplir, avec toutes mes informations.
Ma mère partait et jme retrouvais seule dans une grande salle avec des bancs. Je vis une femme traversée, elle était élancée, les cheveux noir, un peu vieille mais très belle. Elle me fit signe de la rejoindre dans son bureau. Je prit mes valises et la suivit. J'entrais dans son bureau bien décorée, avec des meubles un peu vieillot mais très beau. Elle me souriait.
- Bonjour je m'appelle Mme Gonçalves, je serais ta psy pendant ton séjour. C'est bien toi....Cassie ? Disait-elle.
- Oui c'est moi. Enchantée.
Elle m'adressais un sourire chaleureux, elle avait l'air gentille ce qui calmait mes doutes. On m'avait dit que les psychiatres pouvait être horrible. Elle me posait pleins de questions sur ma vie personnelle et les raisons de pourquoi j'étais ici.
L'entretient ayant terminée elle me redirige vers la salle d'attente. Elle m'annonça qu'un infirmier allait venir me chercher. À travers les fenêtres je pouvais apercevoir des jeunes de mon âge. Ils avaient l'air d'être bien, parfois même trop. Je sais que ce n'était qu'une facette d'eux même et qu'ils n'étaient pas vraiment heureux. On avait tendance à cacher ce qu'on pouvait vraiment ressentir même dans ce genre d'endroit de ce que je pouvais apercevoir. Vingt minutes plus tard un infirmier entra et me regarda. Il avait l'air d'avoir quelques années de plus que moi. Il m'adressais un sourire et me faisait signe de le suivre dans ce long couloir.
Je me levais et le suivit. Arrivée, on vit un grand espace avec une sorte de boîte qui contenait des casiers et des gens, je pouvais rapidement deviné qu'ils étaient aussi des infirmiers. Il me faisait signe d'avancer, ce que je fit. Arrivée devant ce qui pouvait ressembler à une petite boîte, il prit mes affaires et commença à fouiller dedans comme ci il cherchait quelques choses.
À quelques mètres de moi se trouvait une fille aux cheveux court et marron. Elle était belle et porter une tenue de yoga. Elle me fit signe de la main et m'adressa ces quelques mots:
- Salut, moi c'est Alya mais tu peux m'appeler Aly. T'es nouvelles non ? Ravie de te rencontrer...Heu...
- Cassie. Dis-je avec un sourire. Mon prénom c'est Cassie mais tu peux m'appeler comme tu veux. Je rigolais.
Elle souriait. Elle avait un magnifique sourire. Un sourire qui rendrait jaloux le soleil et les étoiles. C'était l'une des plus belle fille que je n'avais jamais vu.
- Bah ravis de faire ta connaissance Cass', je pense que tu vas te plaire ici. Dit-elle avec un sourire.
Moi aussi je pense que je vais me plaire ici, moi aussi.
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L'un des plus beaux jours
أدب المراهقينCassie est une jeune fille banale, elle vit dans une petite ville, entourée de ses plus proches amies. Malgré ça, malgré tout ce qu'elle peut avoir Cassie subit une grosse dépression qui l'empêche d'avancer au quotidien. Elle va donc être admis dans...