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~ Isabelle ~

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~ Isabelle ~

Ça fait mal.

Tout, ça faisait juste mal. Je ne savais pas comment l'expliquer, mais je pouvais le sentir du fond de mon estomac et se propager comme une traînée de poudre autour de chaque centimètre carré de mon corps.

Mes blessures causées par Evan étaient pour la plupart guéries ou séchées, mon corps ne me faisait pas autant mal, mais il y avait une sensation dans mon corps qui ne pouvait se comparer à aucune douleur physique au monde.

Je pouvais le sentir partout et il ne partait jamais. Aucun temps ne pourrait le réparer.

La cloche de l'école sonne à mon oreille et je sursaute hors de mon regard en attrapant mon sac. Je m'asseyais toujours juste à côté de la porte, commençais à emballer mes livres exactement quatre minutes avant la fin du cours et mes doigts étaient fermement enroulés autour de la sangle de mon sac à dos.

Je connaissais le lieu de toutes leurs dernières règles, combien de temps ils parlaient dans les couloirs, combien de temps il leur fallait pour atteindre la sortie, tout.

Sauf que parfois mon timing n'était pas le bon, et c'est ce que je craignais chaque jour. C'est arrivé plusieurs fois, et aucun d'entre eux ne s'est bien terminé.

Ma concentration ne s'égare pas une seule fois alors que mes jambes avancent à un rythme rapide, directement vers les grandes doubles portes qui s'ouvraient sur ma liberté pour sortir de cet enfer.

J'avais mon plan tout tracé depuis mon premier cours ce matin.

J'irais directement dans le bus, jusqu'à Rupert City, et de là, je marcherais jusqu'au domaine Agosti. Le bus ne s'y rendait jamais et je ne pouvais pas me permettre de prendre un taxi, donc marcher était la seule option qui me restait.

Je n'avais pas réalisé que mon oxygène était coupé après avoir retenu ma respiration trop longtemps jusqu'à ce que j'atteigne les portes du bus.

J'ai le souffle coupé en m'asseyant sur le siège en cuir, la main sur la poitrine tandis que je compte lentement à rebours à partir de 3.

Ils ne m'ont pas attrapé.

D'instinct, je glisse sur mon siège, cachant ainsi la capacité de quiconque de voir si j'étais dans le bus.

Chaque fois que les portes du bus se fermaient, je sentais le soulagement entrer dans mon corps, mais pas aujourd'hui. Après qu'ils m'aient attrapé hier, même à Rupert City si personne de ma ville n'osait jamais y mettre les pieds, je ne serais jamais en sécurité.

Je sens mon esprit revenir à l'homme qui a été poursuivi par la police la nuit dernière. Je me demande dans quel genre d'ennuis il s'est retrouvé pour impliquer la police.

Je fronce les sourcils, la tête appuyée contre la vitre froide, alors que j'essaie de l'oublier, me concentrant sur les arbres qui passent tandis que le bus avance dans les rues.

The Mafia's Maid De @roseyzoa ✅️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant