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~ Isabelle ~

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~ Isabelle ~

Quoi qu’il en soit, ce n’était pas ce à quoi je m’attendais.

Du tout.

Je pouvais sentir mon cœur battre dans ma poitrine alors que les bavardages bruyants de la foule remplissaient mes oreilles. Je ne savais pas qu'il y avait un code vestimentaire, mais il semblait que tout le monde le savait.

Presque tous les étudiants de la section étudiante étaient habillés de haut en bas en blanc, à l'exception de moi qui n'avais apparemment pas reçu l'info.

Je resserre ma prise autour de la sangle de mon sac à dos alors que je me dirige vers l'emplacement vide d'un gradin centré à l'avant où seuls quelques autres étudiants étaient assis.

J'étais toujours en uniforme. Cela ne servait à rien de revenir me changer, d'autant plus qu'avec le temps de marche aller-retour jusqu'au domaine, j'étais épuisé

Le bruit des klaxons retentit soudainement et les gradins explosent de joie tandis que les joueurs de notre école se précipitent sur le terrain.

Mes yeux essayent instantanément de trouver le numéro quatre, le même numéro qui était partout dans la chambre d'Ace lorsque j'étais allé la nettoyer.

Dès que je trouve le numéro, je sens mes yeux se fixer sur sa silhouette. Je n'avais pas réalisé à quel point il était beau dans un uniforme de football.

Je n'ai pas pu empêcher un petit sourire d'apparaître sur mon visage à l'idée qu'il m'invite ici à nouveau. C'était pathétique, je sais, mais personne ne m'avait posé une telle question auparavant.

Cela m'a rendu heureux.

Je n’ai jamais vraiment compris le football, mais après le deuxième quart-temps, j’ai pu comprendre des bribes. Il y a quelque temps, je pensais qu'Ace avait été bon, vraiment bon, et qu'il avait déjà marqué plusieurs fois pour l'équipe.

J’ai essayé de me concentrer sur le reste du jeu, mais cela a terriblement échoué.

Je ne pouvais pas m'empêcher de sentir la culpabilité monter dans mon estomac de ne pas être au travail. Je savais que c'était risqué, je savais que l'argent était important et je venais de le quitter pour regarder un match. J'ai agi comme si ma vie était normale, ce qui n'était pas le cas . Et il ne me faudrait pas longtemps avant de pouvoir rembourser la dette de ma mère.

Mes doigts s'agrippent fermement à mon téléphone lorsque j'entends une notification de message résonner dans mes oreilles.

Je n'avais le numéro de personne.

Sauf pour Andrew.

"Le temps presse bientôt, si je n'ai pas mon argent, tu es morte."

Le message m’a donné la chair de poule sur tout le corps. C'est comme si tous les sons autour de moi étaient complètement bloqués, tout ne ressemblait qu'à un bourdonnement douloureux dans mon oreille.

The Mafia's Maid De @roseyzoa ✅️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant