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~ Isabelle ~

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~ Isabelle ~

J'arrive à la poignée de la porte, l'ouvrant légèrement jusqu'à ce que la main de Caden claque la porte. Son bras me coince à ma place alors que je me tiens là, la respiration lourde. Je le regarde, à peine capable de distinguer son visage dans l'obscurité.

Même dans le noir, je pouvais dire à quel point il avait l'air en colère

"Je te donne cinq secondes pour me dire qui t'a fait ça." Ordonne Caden, sa bouche près de mon oreille. Sa voix grave semblait meurtrière alors qu'il baissait les yeux sur mon visage.

Je ne pense pas avoir jamais vu Caden avoir l'air aussi fou

J'ai essayé de rassembler quelque chose à dire, n'importe quoi, mais je pouvais sentir mon corps s'écraser.

Je pouvais sentir chaque émotion, chaque mot, chaque contact d'Andrew revenir vers moi en flots et j'ai essayé de le retenir, j'ai vraiment essayé.

Mais ce sentiment est revenu

Cette même sensation dans ma gorge, celle où quelqu'un dit un seul mot, une seule phrase, et tout d'un coup le barrage que j'ai construit en essayant de contrôler mes larmes s'effondre.

Tout, ça m'a noyé d'un seul coup.

C'est ce que je ressentais, et je pouvais sentir que la boule dans ma gorge commençait lentement à cesser de me faire mal à cause de mes larmes alors que je sanglotais, alors que tout coulait.

J'ai senti mes larmes noyer mon visage et je détestais ça. Je détestais qu'il me voie au plus bas. Je détestais que les gens que je voulais tellement quitter ma vie devaient toujours y revenir.

Je me couvre le visage, essayant d'essuyer la tempête qui sortait de mes yeux.

Cela n'aidait pas que ses yeux gris me regardaient, sur chaque centimètre carré de mon visage. Mais cette fois, ils n'étaient ni en colère, ni meurtriers.

Pendant un instant, il parut inquiet, comme s'il s'en souciait réellement.

Je suis sur le point de dire à Caden de partir jusqu'à ce que sa main passe derrière ma tête, s'emmêlant dans mes cheveux alors qu'il m'attire contre sa poitrine.

Mes sanglots pouvaient probablement être entendus dans les couloirs vides alors que je pleurais dans sa poitrine, me sentant en sécurité dans ses bras.

Je ne pense pas avoir compté combien de temps nous sommes restés assis dans ce couloir, combien de temps j'ai pleuré.

Tout ce que je sais, c'est que le lendemain matin, je n'étais pas dans mon propre lit et j'étais vêtu d'un t-shirt noir trop grand pour être le mien.

En plus de cela, toutes mes blessures avaient été soignées et je n'avais pas de sang qui coulait nulle part par rapport à la nuit dernière.

Je regarde autour de moi et réalise que c'était celle de Caden.

The Mafia's Maid De @roseyzoa ✅️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant