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~ Isabelle ~

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~ Isabelle ~

J'ai su dès le bruit de la porte qui s'ouvrait et que M. Silas s'arrêtait au milieu de sa phrase qu'il était là. Je ne voulais pas y croire, et pendant un moment j'ai essayé de me dire que ça pouvait être n'importe qui, jusqu'à ce que M. Silas brise tous mes espoirs.

"M. Agosti, vous avez été en retard tous les jours cette année, quand l'apprendrez-vous." Il grogne et je sens mon corps se raidir, ma main sur mon crayon ne bouge plus alors que j'évite de regarder dans cette direction.

Il ne répond pas à M. Silas, se contentant de s'asseoir à son bureau.

J'essaie de calmer mes nerfs en me concentrant uniquement sur M. Silas qui nous présentait un projet pour lequel nous serions assignés des partenaires demain, mais je ne pouvais pas empêcher mes jambes de trembler nerveusement. Sa seule présence dans la pièce me terrifiait et me mettait mal à l'aise.

M. Silas nous a dit qu'il ne donnerait les détails que demain. A part cela, nous devions le terminer pendant le week-end, et cela devait être rendu lundi, ce qui n'était pas beaucoup de temps puisque demain était vendredi. J'espérais seulement ne pas avoir à me présenter devant qui que ce soit.

Je me fige sur mon siège, essayant de retenir un halètement lorsque je sens Caden donner un coup de pied violent sur ma chaise. Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal? Est-ce qu'il essayait de me déranger ?

Je me mords nerveusement la lèvre en essayant de suivre la voix de M. Silas, mais il parlait trop vite et je pouvais à peine écrire quoi que ce soit.

J'ai commencé à me sentir mal à l'aise lorsque j'ai entendu un groupe de garçons regarder dans ma direction, essayant de retenir leur rire. Mon cerveau me dit de ne pas y prêter attention, jusqu'à ce que je sente un papier froissé heurter le côté de ma tête et que d'autres élèves se mettent à rire.

Ignore-le

" Hé ! Regarde par ici, espèce de monstre. " Un garçon assis sur deux chaises en face de moi ricane.

Je voulais lui dire de me laisser tranquille mais je savais que je n'avais pas le courage de le dire. Qui étais-je pour dire quelque chose comme ça dans une école comme celle-ci ?

Tout le monde m’ignorait parce que je n’avais pas autant d’argent et parce que j’étais du quartier pauvre de la ville.

Je n'étais rien ici. Mais je n'étais rien non plus dans mon ancienne ville, donc je suppose que cela n'avait pas vraiment d'importance. Je serais toujours rien pour tout le monde.

Je lui jette un coup d'œil, m'attendant à ce qu'il dise quelque chose, mais tout ce qui se passe, c'est qu'un autre papier me soit lancé. Je tourne rapidement la tête en arrière, baissant la tête tout en essayant d'ignorer les rires.

" Votre ville n'est-elle pas pleine de criminels ? Tu n'as pas intérêt à voler quoi que ce soit dans cette putain de servante d'école ". Il crache et je tape des doigts sur le bureau, de plus en plus impatient.

The Mafia's Maid De @roseyzoa ✅️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant