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Aimée _____
Il était 18h j'avais passé ma journée seule avec ma mère, toujours dans un état difficile. Raphaël avait cours et il était donc pas passé me voir.
Aucune infirmière était venue voir ma mère et ça commençait vraiment à me foutre les nerfs. Je descendais à l'accueil pour demander à ce que quelqu'un passe voir ma mère.
J'étais donc devant la dame et je lui expliquais la situation.
?? : Ouais bonjour, j'pourrais savoir où est la chambre de madame Durand.
Le nom de jeune fille de ma mère résonnait dans ma tête. Quelqu'un cherchait ma mère, peut être Enzo qui avait finalement changé d'avis.
Je suivais le son de la discussion avec mes oreilles et me rendais vite compte que ça provenais de ma gauche.
Mathieu était là, à côté de moi alors qu'il était censé être à des kilomètres. Mon corps restait figé face à lui. Alors que lui ne m'avait pas remarqué.
Secrétaire : Mme Fournier je vous parle. Votre mère va recevoir une visite d'ici 2 minutes c'était prévu ainsi.
-Euh ouais désolé en faite je m'en fou.
Secrétaire : Pardon ?
Mon corps réagissait tout seul, je ne comprenais plus rien. Je mettais mise à parler mal sans aucune raison. La pauvre dame n'avait rien demandé.
Je parlais un peu plus fort pour que Mathieu me remarque.
-Je suis là Pruski
Mathieu : Oh putain smarkata !
-Suis moi tout de suite. J'étais folle de rage, même chez moi il me laissait pas tranquille.
Mathieu : T'as l'air vénère y'a quoi ?
-Putain mais qu'est ce que tu fous là, je suis avec ma mère parce qu'elle va pas bien et toi tu viens me chercher. De toute façon m'attend pas, je rentrerai pas à Paris ma vie est ici.
Mathieu : Je m'inquiète pour toi, je sais même pas pourquoi t'es là, pourquoi avec ta mère ?
-C'est ça le problème Mathieu tu vois, tu te permets de t'immiscer dans ma vie du jour au lendemain et devenir obsédé par ma personne au point de me suivre à des kilomètres de Paris. Je ne pensais même pas ce que je disais, Mathieu me faisait au contraire du bien au morale.
Son visage se fermait après mes quelques mots.
Mathieu : Je suis pas obsédé par toi.
-Tu me connais même pas, tu sais pas où je vivais avant d'habiter sur Paris.
