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Aimée _____
Le soleil frappant ma peau à forte dose, je m'étirais et me relevais du torse d'Ormaz.
On était arrivés ce matin à Bali et on avait pu découvrir la villa réservée par Lisko, et c'était une folie. 9 chambres 4 salles de bains dont une intégré à une chambre. J'avais d'ailleurs réussi à négocier notre place dans cette chambre avec Mathieu, et je l'avais obtenue, étant donné qu'on dormait à 2 et que j'étais la seule femme, donc besoin d'une salle de bain à moi.
On avait eu le temps d'aller faire quelques courses et on c'était ensuite posé sur des transats à l'extérieur avec quelques gars.
Mathieu était resté dans le canapé à l'intérieur et moi je m'étais installé sur le torse de Moctar sur un grand transat.
Ormaz : Tu vas où ? On est bien posé la.
- Je reviens je vais juste voir ce que fait Mathieu.
Ormaz acquiesçait avec sa tête et je rentrais dans la villa. Mathieu était dans la cuisine sur son téléphone, à faire je ne sais quoi. Depuis ce matin il me calculait pas, dans l'avion on a pas vraiment parlé, plus dormi et arrivé ici il me parle pas, je comprenais pas son comportement.
Je m'approchais donc de lui et enlaçait son torse avec mes fins bras. Il ne réagissait pas.
-Mathieu ?
Mathieu : Azy bouge tu m'as gavé. Dit-il d'un ton sec mais pas fort, pour ne pas se faire entendre.
Il enlevait mes bras de son corps et partait vers l'escalier, je restais bloqué un instant sans comprendre son énervement soudain.
-Tu me fais quoi là ?
Mathieu : Me parle pas j'ai pas envie de discuter. Toujours sans me regarder
-Mathieu je comprend pas, tu pètes les plombs d'un coup comme ça ? Tu me parles pas depuis qu'on est arrivé y'a quoi en faite.
Mathieu : Rien de toute façon tu vas pas comprendre avec ton cerveau de conne. Mes yeux s'ouvraient en grand face à ses dires et je marchais vers lui agacé.
-Pardon ?? J'ai pas compris t'as dit quoi là ??
Mathieu : J'ai dit que t'étais une conne Aimée, qu'est ce que t'as pas compris là dedans.
-Tu vas regretter ce que t'es entrain de dire Mathieu.
Mathieu : Et toi tu vas regretter de te coller à mes gars comme ça quand je t'aurais quitté.
