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Mathieu _______
1 heure que j'étais là, j'enchaînais mon 3eme pétard mais ça ne suffisait pas à me mettre dans un état second. Elle était pas venue et en vrai, c'était sur, j'aurais pas du venir.
Je sortais mon téléphone, par ennui. Et je commençais à swiper les storys insta de mon entourage, ils étaient tous occupé, avec d'autres potes ou des nanas ou à l'autre bout de la terre. Et moi j'étais la, à attendre une meuf qui viendra même pas et qui préfère son pote.
?? : Lache ton machin tu vas te détruire les poumons. Disait-elle en parlant de mon pétard posé dans ma main droite.
Je me retournais en reconnaissant la voix de ma campagnarde.
-J'ai cru jamais te revoir Aimée vraiment.
Je me levais d'un coup et la prenais dans mes bras, elle était un peu étonné de mon geste, elle savait que c'était pas dans mon habitude d'être affectif. Elle faisait de même en collant ses mains à mon dos.
-Il est partie ?
Aimée : Commence pas dans les sujets qui fâchent je suis venue pour discuter, on va pas faire les gamins à pas venir l'un vers l'autre pendant 2 ans.
-Comment tu savais que j'allais être là ?
Aimée : Je passais voir Lesram qu'était avec Zeu et Elyo, mais quand je t'ai vu sur le banc, j'ai annulé mon invitation.
-Les gars t'ont invité et m'ont même pas prévenu putain.
Aimée : On s'en fou de ça c'est pas le sujet. Allez retourne t'asseoir, on va discuter.
Je faisais donc ce qu'elle m'exigeait, et on commençait à parler. Elle m'expliquait donc que Raphaël était partie ce matin. Et que ces derniers jours c'était pas bien passé entre eux deux.
Aimée : Je lui ai fait comprendre gentillement que je préférais rester ami avec lui et pas plus pour pas ruiner notre complicité, même si désormais je pense que c'est mort...
Elle avait pas tord et puis moi ça m'arrangeais bien à vrai dire.
Elle me parlait ensuite de notre bisous, mon cœur se serrai quand elle me disait qu'après que je sois partie ce soir la, elle était resté seule sur ce muret. J'avais été con de ce côté là.
Elle s'excusait aussi de ne pas être revenu vers moi, alors que je l'ai embrassé.
Après qu'on est parlé tout les deux, sans qu'il ne se passe rien, elle s'allongeait sur le banc avec le visage posé sur mes cuisses tourné vers le ciel noir.
