Chapitre 8 : La couleur pourpre

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 Après cette rencontre avec END, je rentre en voiture avec les Fullbuster

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 Après cette rencontre avec END, je rentre en voiture avec les Fullbuster. La fatigue commence à m'assaillir tandis que je regarde la fameuse mouette tanguer à chaque mouvement de l'automobile.

Une fois rentrés, changé et mise au lit, je repense à cet instant partagé avec cet être si intrigant.

Ses lèvres étaient vraiment différentes de celle que j'ai connue jusqu'à présent. C'était comme s'il avait une température corporelle au dessus de la moyenne. Ce baiser à la fois puissant, violent et doux m'avait si grandement marqué que j'en oubliais presque celui de Grey.

Le lendemain, nous nous mettons en route pour l'université. J'avais décidé de reprendre une vie normale, d'étudiante normale, avec un petit ami normal. Main dans la main avec celui-ci, je franchis le portail de la faculté tandis que quelques filles me toisent du regard. Je peux les comprendre en quelques sortes ; Gray était un très beau garçon, gentil et attentionné. Il est tout à fait normal que je fasse des envieuses. Devant mon casier, il m'embrasse tendrement sur le front avant de me laisser pour la matinée, nous nous retrouverons probablement au déjeuner. Je prends les quelques affaires nécessaires à mes premiers cours puis les dépose en salle d'étude. J'avais en effet un peu de boulot à rattraper dû à mes expéditions nocturnes pour retrouver un malade mental qui souhaite « tapisser les murs avec les cervelles des gens ». Je commence par une dissertation de philosophie puis je décide d'enchaîner avec mes conférences de chapitres en retard pour mon cours de littérature comparée qui a lieu dans une heure.

Je vérifie l'heure sur ma montre. Déjà neuf heures ? Je range mes affaires rapidement avant de passer aux toilettes. C'est alors que je croise une fille que je n'avais alors pas trop remarqué avant qu'elle ne fasse demi-tour pour revenir au lavabo.


-Eh toi ! Dit-elle.


Je me retourne alors que j'allais fermer la porte d'une cabine. C'était une fille assez grande, avec des cheveux bleus lui passant tout juste au dessus des épaules coiffées en une coupe au carré. Elle portait un tee shirt gris clair avec une vague imprimé sur le centre, probablement une référence à la vague qu'Hokusai avait réalisé en estampes.

Je regarde de chaque coté, toutes les autres cabines semblent libres. C'est donc bien à moi qu'elle s'adresse, pourtant je suis presque sûr de ne jamais l'avoir rencontré.


-On se connaît ? Hésitais-je.

-Non mais t'as mis le grappin sur le mauvais garçon.

-Pardon ?

-Gris. De quel droit tu te permets de le coller comme ça ? Je le connais depuis très longtemps et ça fait des années que je me rapproche de lui. Crois-tu pouvoir réduire tous mes efforts à néant et te glisser entre nous ? Cracha-t-elle en croisant les bras.

-Qui es-tu ? Je ne t'ai jamais vu avec lui.

-Jubia. Et moi je t'ai beaucoup vu avec lui.


Elle se rapproche alors dangereusement de moi. C'est donc ça un crêpage de chignon ?


-Tu vas le quitter et le laisser tranquillement se consoler dans mes bras sinon je te ferais bouffer tes dents.


Choqué par les mots qu'elle venait de prononcer, je ne sais pas bien comment réagir. Je n'ai jamais eu de problème avec personne, et encore moins de menaces. Habituellement quelqu'un de pacifique, je ne sais pas si c'était les événements qui s'enchaînaient dans ma vie ou mes sentiments qui se confondaient mais le sang ne fit qu'un tour dans on cerveau. Elle se retourne visiblement fièrement de sa répartie et prête à quitter les lieux quand mes bras agirent presque de leurs propres chefs en la poussant violemment en avant, droit sur le lavabo. S'en suit un bruit sourd et un cri de douleur. Je la vois tomber au sol en gémissant tandis que la céramique prenait une couleur pourpre. Je regarde mes mains, choqué par mon action.


-Je-Je suis désolée. Je ne voulais pas !

-Tu m'as pété le nez espèce de salope ! Cria-t-elle en se tenant le visage. Je te jure que tu vas me le payer pauv'conne !


Jubia se carapate des sanitaires à la vitesse de la lumière.

Je file en cours tandis que je repense à mes actes. Comment tant de colère à pu surgir de mon corps d'un seul coup ? Suis-je devenu un monstre sans compassion ?

Le professeur continue son monologue ; il semblerait que personne n'aime autant le son de sa voix que lui même. Perdue dans mes pensées, je remarque que mon téléphone portable vibre par intermittence. Qui peut bien m'appeler pendant que je suis en cours ? En observant l'écran, le pseudonyme d'END apparaît. Comme un vent de culpabilité me saisis, et je regarde à droite et à gauche comme si toutes les personnes aux alentours pouvaient lire sur mon visage que je suis séduite par deux hommes à la fois. La sonnerie s'arrête, ce qui me soulage un petit moment jusqu'à ce que je vois qu'il me laisse un message. Le doigt à moins d'un centimètre de mon écran, j'hésite un instant à l'écouter. Coupé dans ma réflexion par la sonnerie de la fin du cours, je range mon portable dans ma veste un cuir. A ma grande surprise un invité (indésirable ?) attendu devant le bâtiment. En voyant ma surprise, il me montre alors toutes des dents en un grand sourire.


-END...


FIN DU CHAPITRE

Mot de l'auteur : Bonjour ! J'espère que ce court chapitre vous a plu. Je reprends doucement le chemin du clavier et me remet à écrire. N'hésitez pas à me soutenir et à me signifier si cette nouvelle partie vous a plus.

Fiction 6 : Un amour de psychopatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant