Chapitre 37 : Cigarettes.

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Buona lettura 🩵

Adam.

J'avais atterri à Rome depuis quelques heures maintenant. Posé sur l'énorme canapé en cuir noir de ma villa, je sirotais un verre de whisky, appréciant la chaleur douce du liquide ambré qui descendait dans ma gorge. Le salon spacieux, aux murs ornés de tableaux de maîtres italiens et éclairé par une lumière tamisée provenant de lampes en cristal, m'offrait une atmosphère de luxe et de tranquillité. J'avais besoin d'alcool, et j'allais en avoir besoin pour supporter les quatre humains qui allaient bientôt envahir la villa.

Nous étions à Rome pour deux choses essentielles : torturer Zack pour qu'il me rende mon putain d'argent et tuer Zack pour venger mon père. Sali avait insisté pour venir, persuadée que cela la soulagerait de voir son père souffrir. Non. Cette fille est fragile et traumatisée. À la seconde même où elle verra son père enchaîné, le visage couvert d'hématomes, elle n'osera même plus me regarder dans les yeux. Qui sait, peut-être essayera-t-elle de le libérer... Ce qui est sûr, c'est que si elle tente de gâcher ma vengeance, elle peut être certaine que je la tuerai sans aucune pitié.

Menteur.

Je pouffais en me remémorant la manière dont j'essayais de me persuader que cette fille n'était rien pour moi. Putain... cette fille est réellement devenue mon addiction, mon obsession. Rien que de penser à elle me faisait sourire bêtement. Ce putain de pouvoir qu'elle a sur moi m'agace au plus haut point ! Elle a réussi à presque me faire oublier qu'elle est la fille de l'homme qui a empoisonné mon père. Mon esprit vagabondait, parcourant les souvenirs des moments passés avec elle, son sourire éclatant, ses yeux pleins de malice. C'était comme si chaque détail d'elle s'était gravé en moi.

Je pris une grande gorgée de whisky en entendant le bruit du van dans lequel se trouvaient Sasha, Jim, Sali et Fanny. Le van, un modèle noir aux vitres teintées, s'immobilisa devant l'entrée majestueuse de la villa. Je les avais envoyés ensemble en jet tandis que moi, j'en avais pris un seul. Le silence, la paix, la tranquillité. Même si j'avoue que j'aurais particulièrement apprécié avoir Sali avec moi.

Liam n'était pas avec eux. C'était la vraie merde au Brésil : l'entreprise y était attaquée trop fréquemment, au point que je comptais ordonner à Talia et Sarah de rentrer aux États-Unis le temps que ça se calme, si ça se calme... J'ai demandé à Liam de revenir avec Sarah et Talia si la situation dégénérait. Cette entreprise ne tiendra plus longtemps de toute façon.

-ADAM, COMMENT OSES-TU PRENDRE UN JET POUR TOI ET ME LAISSER AVEC CES TROIS HUMAINS ET... bégaya-t-elle en désignant une silhouette dehors, cette chose.

La silhouette s'approcha : une femme aux cheveux noirs comme l'ébène et à la bouche rouge vif, habillée d'une robe moulante, se précipita sur moi, encerclant mon cou de ses bras.

Je la repoussai violemment. Bordel, pas elle. Ça m'était complètement sorti de la tête, mais Evy, la fille de mon fournisseur d'armes, était encore menacée, et je devais encore assurer sa protection. En échange, le fournissement gratuit de son père était trop important pour l'entreprise.

Sali entra au même moment, déposant les valises sur le côté de la pièce et ouvrant légèrement la bouche en voyant l'immensité de la villa. Le marbre étincelant du sol, les colonnes majestueuses et les fresques au plafond laissaient transparaître un luxe ostentatoire. Elle fronça les sourcils en voyant Evy à côté de moi et me fusilla du regard.

ADAMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant