Chapitre 20 : Vitesse

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buona lettura 🩵🪼

Alors que le trajet s'éternisait, je ressentais une profonde lassitude s'emparer de moi. Les minutes semblaient s'étirer à l'infini, et je ne disposais même plus de batterie pour engager une conversation avec mon ex, ce chien. Je me contentais donc de coller ma tête contre la portière, observant les panneaux de circulation qui annonçaient les aéroports.

Un voyage..des vacances..

Enfin, après quelques interminables minutes, nous arrivâmes dans un lieu d'une désolation frappante, Un silence total régnait en maître, et il n'y avait pas âme qui vive à l'horizon.
Adam gara son véhicule dans un petit parking, où une dizaine de voitures luxueuses étaient soigneusement alignées. Je reconnus facilement la voiture de Liam ainsi que celle de Jim. Était-ce donc l'endroit tant évoqué, ce fameux lieu de réunion ?
Étonnamment, cet endroit semblait être accessible à tous,contrairement à ce que m'avait dit Adam..bien qu'il y ait peu de circulation.
Les contours du parking semblaient se fondre dans un paysage aride et désertique. Le sol, parsemé de cailloux et de poussière, témoignait d'une longue absence de vie. Les alentours étaient dominés par une rangée d'arbres dénudés. Leur ombre projetée sur le bitume craquelé du parking ajoutait une touche de mystère à l'ensemble.

Le silence était si absolu qu'il en devenait presque oppressant. Pas le moindre bruit ne venait rompre cette tranquillité troublante. Les seuls sons audibles étaient ceux du vent qui soufflait doucement, faisant virevolter quelques feuilles mortes dans une danse silencieuse. Cette atmosphère donnait à l'endroit une aura à la fois solennelle et secrète, comme si le temps lui-même avait décidé de faire une pause.

-C'est ici ton lieu de réunion? Demandais-je a Adam perplexe

-Ta gueule et suis moi. me repondit t'il

Je le suivais vers un vieux bar pas loin du parking.

Alors que j'entrai dans ce bar au style cow-boy moderne, mes yeux s'illuminèrent d'excitation. Les murs en bois sombre et les photos en noir et blanc créèrent une atmosphère à la fois vintage et captivante. C'était comme si j'avais été transportée dans un véritable saloon de l'Ouest sauvage.

Je fus immédiatement attirée par le bar en bois massif, les tabourets en cuir usé invitants et le carrelage usé du sol. Chaque détail, du lasso accroché au mur aux affiches de films de western encadrées, évoqua l'aventure et l'esprit de cow-boy.

Les barmans, quant à eux, ne s'accordaient pas du tout avec l'atmosphère du bar. Au contraire, ils étaient élégants, vêtus de chemises et de costumes impeccables, dévoilant une maîtrise totale de leurs émotions.

Adam s'approcha des barmans, qui lui laissèrent passer de l'autre côté du bar. Je le suivis, mais je sentis immédiatement deux armes se poser de chaque côté de ma hanche. Mes membres se mirent à trembler au contact glacial de l'arme, faisant courir un frisson le long de ma colonne vertébrale. La sensation métallique contre ma hanche était une tangible affirmation de la présence menaçante qui planait autour de moi. Mes doigts serraient instinctivement mon vêtement, cherchant un réconfort illusoire dans ce geste nerveux. L'acier froid exerçait une pression oppressante, rappelant la fragilité de ma situation.

Les deux hommes armés, scrutaient chaque mouvement que je faisais. Leur présence silencieuse, mais imposante, révélait l'importance du secret qui se cachait derrière les apparences trompeuses du bar. Leur rôle de gardiens était clair, ne laissant aucune place à l'improvisation.

La voix glaciale de mon patron s'éleva soudain emplie d'une autorité.

-Ne posez plus jamais, je dis bien plus jamais, une arme sur elle.

ADAMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant