Chapitre 2

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Les rayons du soleil me réveillent. Et me voici une nouvelle fois dans cet appartement... Roh, mais pourquoi j'ai fait ça encore ? Je regarde autour de moi et apparemment je suis seule dans cet appartement. Je me lève et constate qu'il m'avait acheté un petit pain et laissé un mot : « J'ai dû partir. Le petit pain est pour toi. » Je mange le petit pain et part de l'appartement.

Il faut que je mette tout ça au clair. J'ai besoin d'appeler Alice. Quand je rentre chez moi, je prends mon portable et compose le numéro d'Alice.
Alice : Allo ?
Moi : Salut, ça va ?
Alice : Oui, ça va. Que me vaut cet appel ?
Moi : Nathan m'a appelé hier.
Alice : Quoi ? Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
Moi : Il a dit qu'il regrettait et qu'il voulait qu'on se remette ensemble.
Alice : Fallait y réfléchir avant.
Moi : Ouais. Sa nouvelle copine l'a largué.
Alice : C'est donc pour ça.
Moi : Je lui ai dit que c'était un crétin et il l'a mal pris. Il a commencé à m'insulter... Donc je lui ai dit d'aller ce faire foutre et j'ai raccroché.
Alice : Tu as bien fait !
Moi : Mais j'arrivais pas à me calmer... et... disons que... je suis allée voir Noah.
Alice : ATTEND ? QUOI ? OMG !
Alice est surexcitée à l'entente de cette nouvelle.
Alice : Vous avez-
Moi : Oui.
Alice : Et vous allez vous revoir ?
Moi : Nan... c'était une erreur, je n'aurai pas du. Et je suis vraiment pas prête pour une relation sérieuse.
Alice : Tu sais... y a pas forcément besoin que ça soit sérieux...
Est-ce qu'elle est vraiment entrain de me conseiller de faire ça ?
Alice : On peut s'amuser a deux sans sentiments...
Moi : Alice, me dit pas que tu me conseilles d'être sa sexfriends !
Alice : Si. C'est ce que je fais. Écoute. Rose. Je te vois enfin reprendre ta vie en main et être plus épanouie. Ce gars te fait du bien et c'est un fait.
Moi : Nan, ça ne me ressemble pas. Je ne ferai pas ça.
On frappe à la porte.
Moi : Raccroche pas, il faut juste que je réponde. Ça doit être la poste.
Quand j'ouvre la porte, je suis sous le choque. Mon ex était là et il avait l'air vraiment énervé. Il me prend par le bras et me le sert tellement fort que je ne sens plus mon sang circuler.
Nathan : C'EST QUOI CES TRACES VIOLETTES DANS TON COU ? T'ES QU'UN CONNASSE ENFAITE ! MAIS T'ES RIEN SANS MOI ! T'ENTENDS ?!
Je me remercie d'avoir appelé Alice juste avant.
Moi : À L'AIDE ALICE ! IL Y A NATHAN !
Nathan prend mon portable et le jette à l'autre bout de la pièce. Les 15mins suivantes étaient affreuses. Mon appartement est complètement retourné et j'ai mal partout. Quand je vois le frère d'Alice arriver avec ses amis je suis soulagée. Ses amis le sorte dehors et le frère d'Alice vient vers moi.
Isaac : Rose ! Tout va bien ?
Il me prend dans ses bras et en voyant les hématomes sur mon corps il écarquille les yeux.
Rose : Oui, ça va...
Isaac : Bien sur que non ! Je t'emmène chez le médecin !

Après être allé chez le médecin. Isaac m'emmène chez Alice et lui. Ils vivent tous les deux ensemble. Les parents d'Alice n'ont pas assez d'argent pour lui payer un appart alors son frère s'est proposé pour la loger. Quand on rentre, Alice se rue vers moi.
Alice : Rose ! Je me suis tellement inquiétée ! Ça va ?
Moi : Oui, ça va mieux. Merci d'avoir été là.
Alice : Il faut absolument que tu quittes cet appartement ! Tu ne peux pas vivre dedans en sachant qu'il y a ce malade entrain de rôder dans les parages !
Moi : Je sais...
Alice : On a qu'à t'héberger ! Tu es d'accord Isaac ?
Isaac : Euhm... ça va pas être possible... C'est pas contre toi Rose... Je t'adore mais nos parents viennent ce soir et il n'y a pas assez de place dans cet appartement.
Rose : Je comprends ne t'en fais pas.
Isaac avait vraiment l'air désolé. Je ne lui en veux pas. Mais j'ai la boule au ventre rien qu'à la pensée que je vais devoir rentrer chez moi. Alice est entrain de cogiter et me jette un regard plein de malice. Quelle idée a-t-elle encore ?
Alice : Tu pourrais... emménager chez lui...
C'était sûr.
Moi : Nan mais je vais pas m'incruster chez lui !
Alice : Mais tu es en danger ! Il comprendra j'en suis sûr !

    Après plusieurs minutes a avoir bataillé avec Alice pour savoir si oui ou non j'allais demander à Noah de m'héberger. C'est elle qui a gagné. Je ne suis vraiment pas prête de retourner dans mon appartement. Ça me terrifie. Aller, on respire Rose. Je prends quelques respirations et me décide à toquer à sa porte. Il ouvre. D'abord il est surpris de me voir et ensuite une lueur d'inquiétude se forme dans son regard en voyant mon état.
Moi : Salut... Désolée de te déranger... Euhm... Promis je viens pas pour du cul cette fois.
Un rire nerveux sort de nos bouches.
Noah : Salut, t'en fait pas...
Moi : Bon je vais pas passer par quatre chemins. J'ai eu quelques soucis avec mon ex comme tu peux le voir. Et je cherche un logement, juste le temps que je trouve mon appartement et je voulais savoir si tu serais d'accord pour que je vienne loger un moment chez toi... Je-
Noah : Bien-sur que tu peux. Je serai un véritable connard si je te disais non.
Son regard est plein de douceur et ça me fait me sentir plus tranquille.

    Noah et Alice m'ont aidé à déménager quelques affaires chez Noah pendant l'après-midi. Alice n'a pas arrêté de faire des sous-entendus et je suis sûr que Noah les a tous compris. Ce qui rend la situation très gênante quand on s'est retrouvé plus que deux dans son appartement.
Noah : Pendant que tu t'installes, je vais faire les courses. Tu veux quelque chose en particulier ?
Moi : Oh nan t'en fait pas... Si tu veux je peux te faire un virement pour les courses puisque tu me loges chez toi.
Noah : Non, ne t'en fait pas.
Moi : Merci Noah.
Il hoche juste la tête avec un craquant sourire et sort faire les courses.

   Le soir on a mangé du riz avec du poulet au curry et c'était délicieux. Il cuisine vraiment bien.
Moi : C'était délicieux ?
Noah : Merci. Ça te dérange si je vais fumer à mon balcon ?
Moi : Nan, c'est chez toi.
Il me sourit et va sur sa terrasse. Je me rends compte que je ne sais rien de lui... Je le rejoins sur la terrasse.
Noah : Tu as besoin de quelque chose ?
Moi : Nan. Enfaite... je me disais que je ne savais rien sur toi...
Noah : Que veux-tu savoir ?
Moi : Je sais pas, n'importe quoi ! Euhm... Tu fais des études ?
Noah : Je faisais des études dans l'art mais j'ai arrêté.
Moi : Pourquoi ? Tu as beaucoup de talent.
Noah : C'est gentil...
Il tire une taffe, ferme les yeux et prend un grande respiration.
Noah : Mes parents sont morts il y a 1 ans... Je n'avais pas de quoi payer ma vie ici alors j'ai commencé à travailler dans un petit restaurant.
Moi : Je suis désolée... Je voulais pas te forcer à en parler...
Noah : T'en fais pas.
On a continué a parler de tout et de rien en buvant des bières sur son canapé. L'alcool nous montait à la tête. Noah enlève son pull mais son t-shirt part avec. Et je ne peux pas m'empêcher de regarder son corps en me mordant la lèvre inférieure. Quand je remonte mon regard à ses yeux, je voyais à quel point le désir est fort chez lui. Il prend mon visage en coupe et plaque ses lèvres contre les miennes. Notre baisé est enflammé, brûlant et plein de désir. Je monte à califourchon sur lui. On se sépare à contre cœur mais le souffle nous manque.
Noah : Il faut que tu me repousses. Je n'arriverai pas à te repousser. On est bourré et à chaque fois tu regrettes le lendemain.
Je repense à ce que Alice m'avait dit plus tôt dans la soirée.
Moi : Tu sais... Ni toi ni moi voulons d'une relation sérieuse...
Noah : Oui ?
Moi : On pourrait...
Mon regard, qui était jusqu'à là fixer au sol, se plonge dans ses yeux. Nos respirations sont saccadées.
Moi : S'amuser sans sentiments...
Il se recule de moi et fronce les sourcils.
Noah : Tu es bourrée. On en reparlera quand on sera sobre.
J'avais envie de continuer ce que nous avions commencés mais il avait raison. Nous devions y réfléchir en étant sobre.

    Le lendemain, je me réveille à 6h. Je décide de vite m'habiller et d'aller chercher des viennoiseries. Quand je rentre, il était déjà debout. Je lui tends un croissant.
Moi : Cette fois-ci, c'est moi qui ramène le petit déjeuner.
Il me sourit avec son sourire le plus charmeur et accepte le croissant.
Noah : Je dois bientôt partir. Mais je veux savoir quelque chose avant. Tu étais sérieuse hier ?
Moi : Oui.
C'était sorti sans même que j'y réfléchisse avant. Alice sauterait de joie si elle savait ce que j'avais fait. Alice m'influence beaucoup trop.

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