Chapitre 4

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On avait bien lu les fantasmes de l'autre et dit ce qu'on accepterait de faire et ce que l'on accepterait pas. Sauf que on est jamais passé à l'étape de les réaliser. On couche ensemble mais sans faire ce qui est écrit sur ces papiers. Ça fait maintenant une semaine que j'habite chez lui et je ne trouve toujours pas d'appartement. On revient des courses avec des sacs lourds alors on prend l'ascenseur. Première étage, deuxième étage... et troisiè- L'ascenseur reste bloqué. Mon téléphone n'a pas de réseau. J'essaye d'appuyer sur les boutons de l'ascenseur mais rien n'y fait. Alors je commence à paniquer. Noah me prend la main qui tambourine sur les boutons.
Noah : Ça arrive souvent. Je suis déjà resté une heure enfermé avant que ça redémarre. Ne t'en fais pas.
Il me prend dans ses bras, ce qui me calme un peu. Puis il me susurre a l'oreille d'une voix roque.
Noah : C'était pas l'un de tes fantasmes de le faire dans un ascenseur ?
A ses mots je rougie. Puis il commence à prendre en main mes fesses sous ma jupe. Bordel, mon corps chauffe tellement. Je commence a l'embrasser pendant qu'il passe sa main dans ma culotte et titille mon point sensible. Des gémissements sortent de ma bouche entre deux baisers. Il me plaque dans un des coins de l'ascenseur pour que je puisse me tenir sur les barrières qui longe l'espace. Il s'agenouille devant moi. Il prend les bords de ma culotte et la tire jusqu'en bas de mes chevilles puis la range dans sa poche. Il remonte ma jupe et plonge sa langue dans mon intimité. Un gémissement m'échappe alors je met l'une de mes mains sur ma bouche pour contenir mes gémissements. Même si il n'y a que nous deux dans cet ascenseur, quelqu'un pourrait nous entendre. Puis deux de ses doigts viennent accompagnés sa langue. Et je ne peux me retenir de gémir.
Noah : Moins fort mon ange...
Mon ange ? Il ne m'avait jamais appelé comme ça. Mais ça me fait littéralement fondre. Je me mords la lèvre et me rattrape sur l'une des barrières. Mes jambes peuvent lâcher à tout moment. Il se relève, ses doigts toujours en moi.
Noah : Je n'ai pas de capote.
Moi : On a fait les tests, on a rien.
J'étais à bout de souffle, il continuait à me torturer lentement avec ses doigts.
Noah : Mais sans lubrifiant, ça peut te faire mal.
A mon tour de m'agenouiller.
Noah : Qu'est-ce que tu-
Il s'arrête net quand son engin entre en contact avec mes lèvres. Il met l'une de ses mains sur ma tête pour accélérer la cadence. Je me relève. Il me plaque contre l'un des miroirs qui nous entoure. Il lève l'une de mes jambes et entre doucement en moi. Puis nos corps claquent.
Noah : Habite chez moi.
Moi : Quoi ?
Noah : Viens vivre avec moi.
Il accélère la cadence et je ne peux plus répondre. Nous terminons à l'unisson et l'ascenseur redémarre.

   Quand on rentre chez lui, je lui demande tout de suite.
Moi : Tu veux que je vive chez toi ? Genre comme un couple...? On avait dit que-
Noah : Nan pas comme un couple. Toujours rien de sérieux. Tu as du mal a trouver un appartement et j'aime ta présence.
Moi : Ok. J'accepte.
Noah : Quoi ? Sérieusement ?
Moi : Oui. J'en ai marre de chercher.

Ça faisait une semaine que je n'avais pas vu Alice. Alors je suis allée la rejoindre chez elle. On a pris pleins de sucreries et on s'est posée sur son lit devant un film.
Alice : Alors c'était bien cette semaine avec Noah ?
Moi : Oui, c'était pas mal.
Pas mal du tout même.
Alice : Mes parents sont partis alors si tu veux tu peux t'installer ici et continuer à chercher un appartement.
Moi : Enfaite... Je vais vivre avec Noah...
Alice : Attend. Quoi ?
Moi : J'ai écouté tes conseils et on est devenu sexfriends.
Alice saute littéralement de joie. Elle me noie de questions aux quelles je réponds les unes après les autres. Elle est pleine d'énergie, je sais pas comment elle fait. C'est littéralement une pile.

Plus tard dans la soirée, pendant qu'Alice était au toilette, un texto apparaît sur son écran. Un mystérieux garçon qui s'appelle Oscar. Elle revient, à moi de l'harceler de questions.
Moi : Qui est Oscar ?
Elle devient rouge pivoine. Je ne l'avais jamais vu comme ça.
Alice : C'est le barman... On flirt...
Moi : OMG ! Je suis trop contente pour toi !
Alice : Merci. Il faudrait qu'on fasse un restaurant tous les quatre ! Un double date !
Moi : Euhm, rectification. Moi et Noah on est pas en date.
Alice : Allllller ! Ça peut-être sympa !!!
Alice m'a supplié toute la soirée, je n'en pouvais plus. Alors j'ai accepté de le proposer à Noah.

On était dans le lit à Noah, enlacés dans les bras de l'autre. Je me racle la gorge en espérant que mon courage décide à pointer son nez.
Moi : Alice veut qu'on aille faire un dîné avec elle et son flirt. Genre un double date. Sauf qu'on est pas en date. J'ai beau lui expliquer, elle ne veut pas entendre raison.
Noah : Ok, pourquoi pas.
Attendez. Il vient vraiment d'accepter ?

Et bien oui, il avait bien accepté. On était tous les quatre au restaurant. Alice était en face de moi et Noah à ma gauche.
On discute de tout et de rien. Le serveur arrive et nous donne les cartes.
Alice : Alors, elle ronfle pas trop ?
Noah : Je n'arrive même plus à fermer un œil !
Moi : Eh !
Tout le monde rigole, sauf moi.
Nos pizzas arrivent. Je commence à couper ma part de pizza quand je sens la main de Noah se poser sur ma cuisse nue. J'avais décidé de porter une robe. Je le regarde et il fait comme si rien était en discutant avec Alice et Oscar. Quand sa main remonte, je retiens mon souffle et dandine sur ma chaise. Quand sa main rentre dans ma fine culotte, je manque de m'étouffer avec mon verre d'eau.
Alice : Ça va Rose ? Tu es toute rouge.
Moi : C'est qu'il fait chaud.
Alice : Oui, tu n'as pas tord.
Noah : Vos pizzas sont bonnes ?
Merci Noah de les faire passer à autre chose. Quand son doigt rentre en moi, je retiens un gémissement. Je me souviens, quand on avait lu nos fantasmes, sur l'un de ses papiers était écrit « te masturber dans un endroit public » et j'avais dit oui. Mais je ne pensais pas qu'il le ferait dans un restaurant bondé et encore moins devant ma meilleure amie ! Je n'arrive pas a mangé ma pizza, à chaque fois je manque de m'étouffer. Alors que Noah accélère le rythme avec ses doigts, Alice commence à me parler.
Alice : Tu n'as pas faim ?
Moi : Nan, pas trop.
Alice : Pourtant elles sont excellente !
Moi : Oui, j'emporterai les restes avec moi.
Je faisais tout pour ne pas montré ce qui se passait vraiment sous cette table. J'en pouvais plus, j'avais envie de crier son nom. Je ne voyais plus qu'une solution. Je renverse mon verre de coca sur ma robe. Noah retire ses doigts de moi. C'est à la fois un soulagent et à la fois de la frustration.
Moi : Merde ! Je suis maladroite. Je vais au toilette je reviens.
Je pars au toilette, m'enferme dans une des cabines et rentre deux doigts en moi. C'était bien moins satisfaisant que Noah mais je devais terminer ce qu'il avait commencé. Bordel, pourquoi je n'arrive pas juste à finir. J'avais beau marteler mon point sensible, je n'y arrivais pas. Plus qu'une solution. Je prends mon portable et envoie un texto à Noah lui disant de venir. Noah arrive 5 min après. J'ouvre ma cabine et le fait rentrer dans celle-ci.
Moi : Par pitié continue.
Il a un sourire victorieux sur le visage, je le déteste. Il entre ses doigts en moi et commence à les faire bouger lentement. Je le déteste encore plus.
Moi : Noah ! On a pas le temps. S'il te plaît, va plus vite.
Noah : Du calme mon ange.
Mais il m'écoute quand même et me fini enfin. Je sors de la cabine, essaye de nettoyer ma robe le plus vite possible.
On rejoint Oscar et Alice.
Alice : Vous en avez mis du temps !
Noah : Grosse commission.
Un rire m'échappe.
On continu la soirée comme si tout était normal.

    Quand on rentre chez nous, Noah cherche le papier avec écrit le fantasme que nous venions d'effectuer et le déchiré avec un sourire victorieux.

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