Au cœur de la France, dans un charmant village, Calypso Rosier grandit paisiblement auprès de sa grand-mère maternelle. Issue d'une famille de sorciers anciens et respectés, Calypso est toujours considérée comme une jeune sorcière prometteuse, aux t...
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Le dernier mois que Calypso passa chez sa grand-mère fut marqué par une sombre mélancolie. Les jours s'étiraient, lents et monotones, tandis que la santé de sa grand-mère se détériorait lentement, emportée par une maladie implacable. Jadis pleine de vigueur, elle était maintenant confinée à son lit, fragile et dépendante. Calypso se retrouvait alors confrontée à l'impuissance, luttant pour prendre soin d'elle malgré sa propre peine.
Pendant ce temps, Gareth Rosier, le père de Calypso, orchestrait en silence les préparatifs du retour en Angleterre. Il veillait à chaque détail, organisant le rapatriement médical et préparant la demeure familiale pour accueillir sa mère et sa fille. Pour Calypso, ces jours étaient empreints de tristesse, mais aussi de précieux moments partagés avec sa grand-mère. Ils se remémoraient les souvenirs heureux, se tenant compagnie dans l'obscurité de la maladie.
Enfin, le jour du départ arriva, et elles émergèrent à Rosier Manor. Là, dans les bras protecteurs de son frère Alecto, Calypso sentit un mélange d'émotions la submerger. La majesté de la demeure familière lui rappelait les racines profondes de sa famille, les liens indéfectibles qui les unissaient malgré les épreuves. Et alors qu'elle posait le pied sur le sol de Rosier Manor, Calypso sut que, même face à l'adversité, leur foyer resterait un refuge, un havre de paix dans un monde tourmenté.
Son frère Alecto la serra tendrement dans ses bras, murmurant doucement à son oreille : "Tu m'as manqué, ma petite sœur." Les mots résonnaient dans le silence de l'accueil, chargés d'une affection fraternelle qui transcendait les années et les distances. Pour Calypso, ce moment était un rappel poignant de l'amour inébranlable qui les unissait, même lorsque la vie les avait séparés.
Calypso se blottit contre son frère, savourant la chaleur de son étreinte familière. Après un instant, elle murmura doucement : "Toi aussi, tu m'as manqué, Alecto. Tellement."
Alecto lui sourit tendrement. "Je suis juste heureux que tu sois de retour à la maison."
Calypso se sentit submergée par une vague de bonheur en retrouvant son frère, mais son élan fut brusquement interrompu par l'entrée dans la pièce d'une autre femme, une silhouette familière qu'elle ne pouvait ignorer. Son cœur se serra tandis qu'elle posait les yeux sur la nouvelle venue, une femme, une BLACK au regard glacial, une présence qui évoquait en elle des souvenirs douloureux et des tensions refoulées.
Les traits de Calypso se figèrent, une lueur de méfiance dans son regard alors qu'elle observait la femme avec une intensité palpable. Leurs regards se croisèrent brièvement, et dans ce bref échange, Calypso sentit toute la rancœur et la rivalité qui les séparaient depuis si longtemps.
"Ah, voilà la petite prude," dit la femme d'une voix glaciale, son ton empreint d'une arrogance à peine dissimulée. "De retour à la maison, j'imagine."
Calypso serra les poings, réprimant un flot d'émotions tumultueuses. "Je suis de retour."
Leur confrontation silencieuse était chargée d'une tension palpable, une bataille muette de volontés qui menaçait d'éclater à tout moment. Mais Calypso savait qu'elle devait rester maîtresse de ses émotions, garder son calme face à cette femme qu'elle détestait tant.
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