𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈𝐗

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JOY.

J'aime me sentir belle. Parfois, cela implique d'être beaucoup maquillée, d'autres fois simplement d'être joyeuse. Il y a des jours où j'apprécie mon visage au réveil, d'autres où je le déteste. Aujourd'hui, après ma douche, en me préparant devant ma coiffeuse, je prends le temps de répéter les cinq affirmations positives que Emily m'a conseillées.

« Je serais toujours là pour te complimenter et te dire à quel point tu es belle mais tu dois aussi le faire toi-même pour ne dépendre des compliments de personne »

Alors en me remémorant les mots de mon ange gardien qui est Emily, je commence.

Je suis belle, je suis heureuse,
je suis moi.


Je m'aime comme je suis.

Je dois me soigner pour mieux
soigner les autres.

Je reconnais mon corps
comme mon allié.

Je deviens plus belle et plus
lumineuse chaque jour.


Le bonheur est à ma portée.

Ces affirmations étant dites, bien que je ne crois pas à un seul mot qui vient de sortir de ma bouche, je commence à me maquiller... Une fois finie, en regardant mon visage à travers la glace, je me questionne... Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?

Tous les jours, je me réveille en sueur avec un mal de tête ou des vertiges... Ça m'énerve...

— Ma poupée, tu es prête ? On part dans 2 minutes ! crie maman.

Je suis bientôt prête.

Je prends juste le temps de regarder ma tenue une dernière fois. J'ai mis les crocs que Papa m'a offerts.

Dieu, merci, je n'ai pas grandi des pieds donc je peux encore les mettre...

J'ai mis un léger crop top à manches longues blanc.

On voit mon ventre.
Légèrement...

Pour finir, j'ai mis un jogging noir, simple, associé à mon tote bag noir. Tenue simple, basique, efficace et confortable.



— Tu as passé un bon week-end ? me demande Emily.

— Oui, franchement ça a été et toi ?

— Oui, pareil... dit-elle, un faux sourire se traçant sur ses lèvres...

Elle me ment ?

— Arrête de me mentir... Tu peux me dire que tu n'es pas prête ou que tu n'as pas envie de me parler mais ne mens pas s'il te plaît... dis-je en la prenant dans mes bras.

— C'est que je ne voulais pas t'ennuyer avec mes histoires surtout que ça concerne ton frère...

— Ça ne me dérange absolument pas, Emily, ne raconte pas de bêtises ! Quand je te bourre le crâne avec Brandon car ses mots me manquent, tu ne dis rien !

— Bon... Je stresse, je ne sais pas ce que j'ai fait de mal mais il ne m'a pas envoyé de message depuis l'autre fois...

— Il le fera, j'en suis sûre, ne t'inquiète pas, il ne parle que de toi...

— JE SUIS PUNIE EN PLUS JE N'AI PLUS MON TÉLÉPHONE ET JE COMMENCE MON TRAVAIL AU CAFÉ DONT JE T'AI PARLÉ CE SOIR.

— Emily ?

HAVENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant