𝔸ℕ𝕆𝕄𝔸𝕃𝕀𝔼

8.

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Lorsque je vois ce qui m'attends, j'étouffe un cri. Mais qu'est ce que c'est que ça !!!

Je me retourne pour regarder Ash. Il est forcément surpris !!

Eh bien non. Il m'adresse juste un petit sourire contrit, et repars d'un pas tranquille.

Alors que la porte que je viens d'ouvrir contient une salle de torture !

Oui, une salle de torture ! Vous avez bien lu !

Il y a une table d'opération, avec des anneaux de métal pour être accroché. Des instruments inconnus à mes yeux se dressent fièrement sur un pan du mur, couvrant la totalité de ce dernier, du sol au plafond. Je recule, prête à m'enfuir. Tout plutôt que de vivre ce qui m'attends !

Mais je n'ai pas fait deux pas que je me heurte à une masse inconnue.

Je lève le regarde, et croise celui du médecin en chef. Ses cheveux sont rabattus vers l'arrière, j'en déduis que c'est celui sur lequel je me suis jetée comme une sauvage - que je suis sans doute :

— Ahh, Sarah te voilà ! Nous allons pouvoir commencer les tests !

Les tests ? Il se moque de moi ?

- Vous appelez ça des tests ? Mais c'est une salle de torture oui ! Hors de question, je retourne chez moi. Je ne sais pas comment vous avez fait pour me garder ici jusqu'à maintenant, mais c'est terminé. A bon entendeur, à jamais.

Il me regarde d'un air ennuyé, puis répond d'un ton hypocrite :

— Je suis désolé Sarah, ce n'est pas une option. Fermez les portes ! s'écrie-t-il soudain.

Je n'ai pas le temps de réagir qu'elles se claquent d'un coup sec. Je cherche des yeux une issue de secours, mais ne trouve rien qui pourrait m'aider. Je suis réduite à regarder cet homme m'empoigner par le bras.

J'essaie de gesticuler, sans résultats. Le médecin est bien plus musclé qu'il en a l'air, et il me maîtrise en un clin d'œil.

Je me retrouve donc sur l'espèce de lit en métal, les quatre fers en l'air et attaché. Il s'approche de moi, et un hurlement retentit.

C'est le mien...

Je ferme les yeux, attendant la sentence.

Mais au bout de quelques minutes, rien ne vient.

Je les rouvre prudemment, et aperçoit le médecin, goguenard, adossé à un pan de mur :

— Ça fait toujours le même effet sur les nouveaux. Regarde bien les " instruments de torture " ricane-t-il d'un air satisfait.

— Que... Quoi ??

Sa déclaration me fait l'effet d'un coup de massue. Effectivement, en y regardant bien le pan de mur semble être une illusion. Polishard claque deux fois ses mains l'une contre l'autre et les murs deviennent blancs, à l'instar de ma chambre.

— Bon, cette fois-ci on va pouvoir commencer les premiers vrais tests. L'illusion sert juste à effrayer les patients, pour voir si votre Don ne se déclencheraient pas par la peur. D'après ton père, tu aurais manifesté un pouvoir de Télékinésie. On va tester ça...

— QUOI ? Comment ça mon père ?

Les révélations s'enchaînent trop vite pour mon pauvre cerveau. Je cois qu'il fonctionne comme Google : 17 pages ouvertes, dont 9 qui répondent pas, des centaines de pops-up et, bordel, d'où sort cette musique ??