Chapitre 8 : La détermination des détectives

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Kazuha se réveilla groggy, elle était déboussolée, sa tête battait, était-elle blessée ? Elle ne savait pas où elle était, ni pour quelle raison il faisait si sombre. Elle réalisa par la suite, qu'elle était bâillonnée et ligotée à une chaise. Constatant la situation dans laquelle elle se trouvait, la peur eu raison d'elle. Alors que ses battements de cœur s'accéléraient, la panique s'afficha sur son visage. A travers son bâillon, elle essaya de crier le premier prénom qui lui venait à l'esprit...celui d'Heiji. L'adolescente s'agita pendant au moins dix minutes, mais elle fut rapidement rattrapée par l'épuisement. Elle avait faim et soif et elle se posait plusieurs questions. Depuis combien de temps avait-elle été kidnappée ? Où était Ran ? Qui d'après ses derniers souvenirs, se trouvait avec elle sur le parking du théâtre Sora. Mais ces questionnements furent interrompus, quand une faible lumière provenant de derrière éclaira la pièce. Elle entendit ensuite des pas, quelqu'un était en train de s'approcher d'elle. Son ravisseur peut-être ? Dans tous les cas, il y avait bien maintenant face à elle, une personne qui se tenait devant elle. Elle regarda l'individu, en écarquillant les yeux.

« KAZUHA ! » hurla Heiji. Il se réveilla l'air apeuré et en sueur. Il se trouvait dans la chambre d'hôtel qu'il partageait avec son père.

Deux heures auparavant, Hattori Heizô avait réservé deux chambres à l'hôtel Beika, une pour son fils et lui et une autre pour les Toyama. Alors que les parents de Kazuha étaient directement allés dans leur chambre, le surintendant avait traîné son fils au restaurant de l'hôtel, afin qu'ils puissent déjeuner. Le détective de l'Ouest avait tenté de protester, préférant aller aider la police à chercher sa petite-amie, mais bien entendu son père ne l'avait pas écouté. Il ne tenait pas à ce que le garçon s'effondre parce que ce dernieir, n'avait rien mangé. Pendant le repas, bien qu'il savait que son corps lui réclamait de la nourriture, Heiji peinait à manger avec appétit. Au vu de la situation, il était normal que l'osakien n'ait pas le moral suffisant pour savourer pleinement son repas. Il avait quand même réussi à manger la moitié de son karé raisu et son père n'avaient pas insisté pour qu'il se force à finir.

Après le repas, ils s'étaient rendus dans leur chambre, il avait indiqué à l'adolescent qu'il fallait qu'il se repose un peu avant de rejoindre Megure, Conan et les autres. Il lui promit néanmoins, de le réveiller, s'il recevait un appel de la police de Tokyo. Le jeune homme était agacé, il avait déjà remarqué, qu'Heizô était devenu légèrement plus protecteur depuis qu'il avait été amnésique et qu'il avait été enlevé par Harukaze. Et pour lui, avoir son père en mode 'papa poule' était mal tombé.

Afin d'éviter d'avoir le surintendant sur son dos encore une fois, l'osakien avait fait mine de s'endormir, mais en réalité, il attendait la première occasion pour s'échapper. Malheureusement pour lui, le sommeil l'avait rattrapé, le fait d'être allongé l'avait vraiment fait tomber dans les bras de Morphée. Cependant une fois assoupit, il fit ce rêve ou plutôt ce cauchemar sur Kazuha...Voir la terreur sur le visage de sa petite-amie, alors qu'elle faisait face à un individu apparemment terrifiant, l'avait réveillé en sursaut.

« 'Tain encore un cauchemar...Est-ce que c'était la réalité ? Ça signifierait que Kazuha est vivante ? » se demanda-t-il alors qu'il se frottait les yeux pour chasser la fatigue. Il se souvint en même temps, qu'il n'était pas seul dans la pièce. Il tourna sa tête en direction du lit de son père, pour constater que ce dernier s'était finalement endormi. Le cri qu'il avait poussé, n'avait visiblement pas réveillé le surintendant, il semblait que lui aussi avait besoin de sommeil. Le détective de l'Ouest décida donc de profiter de cela, pour sortir.

Une fois hors de sa chambre, il sortit son téléphone de sa poche pour téléphoner à Conan.

« Hattori ? Tu es réveillé ? J'hésitais à t'appeler, je ne savais pas si tu dormais... » répondit le petit détective, après avoir décroché.

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