Chapitre 10 : Le choc

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Une fois qu'ils eurent terminé d'interroger Ikumi, Conan indiqua au scientifique leur prochaine destination. Ainsi, les deux détectives et l'homme quittèrent le théâtre afin de se rendre au commissariat.

Pendant qu'ils se dirigèrent vers la coccinelle jaune, le faux petit-garçon avait discrètement demandé au professeur Agasa, s'il n'avait pas une pilule contre le rhume pour Hattori. Malheureusement, il n'en avait pas sur lui, mais il promit néanmoins au garçon qu'il passerait chez lui en récupérer, une fois qu'ils auraient terminé ce qu'ils avaient à faire.

Dès qu'ils furent installés dans la voiture, Heiji sortit son téléphone de sa poche pour enfin rappeler son père. Mais au moment où il s'apprêtait à appuyer sur la touche verte, le téléphone de son meilleur ami se mit à sonner.

« C'est Kisaki-sensei. » dit-il après avoir sorti l'objet de sa poche.

« Vas-y tu peux décrocher. » autorisa l'osakien en frottant les yeux pour chasser la fatigue qu'il ressentait. Il savait que l'avocate pouvait appeler par rapport à l'état de sa fille

« Oui Obasan ? » fit-il de sa voix enfantine après avoir décroché et porté son portable à son oreille.

« Conan-kun ? Où es-tu ? » demanda Eri d'une voix inquiète. « Tu as dit qu'Agasa-Hakase, te déposerait à l'agence pour que tu puisses prendre une douche et que vous reviendrez ensuite rapidement, mais là ça fait près de 2h ! Les enfants aussi commencent à s'inquiéter... »

« Merde j'avais oublié cette histoire. » grimaça le faux-enfant. « Gomen Obasan, mais Hakase a dû faire un détour chez lui, pour aller chercher quelque chose et j'ai fini par m'endormir sur le canapé. » mentit-il d'un ton innocent.

« Oh...C'est à moi de m'excuser Conan-kun, j'aurais dû me douter qu'après toutes ces épreuves, tu serais exténué. Désolée si je t'ai réveillé, prends tout ton temps pour revenir. Ne t'inquiète pas. » Le petit détective se sentait coupable de mentir à la femme, qui semblait vraiment s'être inquiété pour lui. Après tout, il était normal qu'elle soit anxieuse et qu'elle est peur pour ses proches étant donné les derniers évènements.

« Ce n'est rien Obasan...Comment va Ran-neechan ? »

« Le médecin est passé tout à l'heure, il dit que son état est stable, mais ils ne savent toujours pas quand ils la sortiront du coma... » répondit-t-elle tristement.

« Je vois...Vous prenez le temps de vous reposer au moins ? »

« Oh tu es gentil de te préoccuper de moi, mais ne t'en fait pas, je suis descendue à la cafétaria tout à l'heure pour y prendre un café. D'ailleurs, j'y ai croisé Sasuke-kun, le fils de Fujiwara-san, le pâtissier qui a récemment perdu sa femme, dans un braquage à Kawagoe. »

« Le fils de Fujiwara-san ? » s'étonna-t-il. « Quelle coïncidence ! Nous l'avons vu hier et... »

« Oui il m'a expliqué le malaise qu'avait fait son père... » dit-elle en l''interrompant. « C'est d'ailleurs pour cela qu'il se trouvait à l'hôpital, il venait récupérer des affaires que Fujiwara-san avait oublié... »

« C'est vrai qu'hier aussi nous étions à l'hôpital...Je n'aurais jamais imaginé qu'on y reviendrait aussi vite et surtout pas dans ces conditions. » réalisa Conan.

« Conan-kun, tu es toujours là ? » demanda la mère de Ran en constatant qu'il ne semblait plus l'écouter.

« Euh oui...Excusez-moi...Que disiez-vous ? »

« Ne t'en fais pas. Je sais que tu es fatigué. » comprit-elle. « Je disais que Sasuke-kun, vous est vraiment reconnaissant d'avoir appelé l'ambulance quand son père a fait sa crise. »

On est là pour vous, quoi qu'il arriveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant