I-5- Pas le choix

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L'homme ne semble pas décider à obéir à Gabriel, il se frotte la tête, la douleur de la crosse parcourait encore son corps :

-"Ouch, bon Dieu mais qu'il a l’air costaud, le petit. Alors mon garçon, sois gentil et donne-moi cette arme.",

Gabriel ne compte pas non plus lui obéir :

-"Je vous ai dit de lever les mains, vous n’avez fait qu'à votre tête, pourquoi je vous obéirais ?",

L'homme commence à grogner et à taper contre le sol :

-"Tes parents ne t'ont sans doute pas appris la politesse, je vais me faire le plaisir de prendre leur place une seconde. Je vais salement t’amocher gamin !",

Le niveau de peur de Gabriel commence à monter, lire des articles militaires sur comment se défendre ne suffit pas à agir sur un moment de crise. Il maintient difficilement le revolver dans les mains, les hallucinations qui se mêlent, n'aident pas.

Pour potentiellement le sauvé, le cerveau de Gabriel est revenu  à l’état préhistorique. Malgré l’évolution, les humains peuvent à tout moment revenir à l'état sauvage, comme tous les animaux, le cerveau d’un homme a trois choix face à un danger : fuir, s’immobiliser ou combattre.

Avant que les hallucinations aient raison du jeune garçon, celui-ci tire sur l’homme.

-"Mais t'es malade, ça va pas bien dans ta tête ?! Tu aurais pu me tuer", cria l'homme, la balle venait de passer tout juste à droite de sa tête.

-"Ok, ok, je vais faire ce que tu me dis, mais ne refais plus jamais ça", ajoute-t-il.

Gabriel respire, une respiration saccadée, il n'arrive pas à rester calme, sa peur avait déjà atteint un pic. Les hallucinations distordent son champ de vision, il voit l'homme en triple. Très vite les maux de tête commencent à se ressentir et Gabriel s'appuie contre le mur.

-"Oh, mais le grand garçon a un problème. Ça va monsieur le tueur ?", s’interroge l’individu en ricanant.

L'individu se rapproche doucement de Gabriel, qui lui ne savait pas de quel côté, l'homme se rapprochait réellement.

Gabriel, dans un acte désespéré, fonce sur l’individu, et l'attrape par le ventre.

S'en suit une bagarre qui se terminera sans doute par la mort d’un homme. L’individu donne un coup de coude sur le dos de Gabriel, la douleur extirpe doucement le jeune garçon de ses hallucinations. L’individu, plus imposant, continue d’asséner des coups de coude pour faire lâcher Gabriel.

Le jeune homme s’écroule, l’homme tente de le piétiner, mais Gabriel roule sous le lit. L’être imposant se met sur le flan droit du lit pour le saisir. Le garçon sort par l'autre côté, saute sur le lit et s'accroche sur l'homme en l'étranglant.

L’individu, bien plus fort physiquement, projette Gabriel sur le lit tel un sac.

Gabriel, plus technique, le saisit par le bras et lui applique une clé.  Encore une fois, l'homme démontre sa force en frappant le garçon contre le sol et en l’envoyant à l'opposé de la chambre, près de la fenêtre.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 23 ⏰

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Épiphanie : l'écho des damnésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant