Dazai X Reader

¦•'-II-'•¦

"Tu peux dormir chez moi...."

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    Cet homme était la personne la plus étrange que j'avais jamais rencontrée. Il me proposait de se suicider avec lui, puis me demandait en ‹‹ mariage ››, pour finalement me permettre de dormir chez lui. Il faisait tout à l'envers, ou c'était moi ?

Et puis, dormir chez lui ? C'était un peu osé, non ?

Petite coquine~

Ferme-la.

Et puis, pourquoi me le proposait-il ?

Comment savait-il que je cherchais un logement pour ce soir ? Trop de questions restaient dans mon esprit, sans que je sache réellement les réponses. Tout ça à cause de lui... Il m'énervait vraiment, avec l'air qu'il arborait depuis notre rencontre. Un air coquet, innocent, mais rempli de malice. J'allais lui répondre que je n'avais pas besoin de son aide, mais il me coupa net, tant dans mes paroles que dans mes pensées :

-Si tu préfères, tu peux dormir à l'agence, elle va bientôt fermer. Kunikida va bientôt rentrer chez lui, il n'y aura plus personne.

Ça déjà, c'est beaucoup mieux.

Au moins, je n'avais pas l'impression d'être avec un pervers qui essayait à tout prix de me garder chez lui. Et puis, peut-être qu'il y avait le chauffage... Et des couvertures... Avec des coussins... Dans les bureaux de cette agence, j'avais vu un magnifique canapé en cuir, qui avait l'air assez confortable. Peut-être allais-je enfin faire une nuit complète, qui sait ?

Dans tes rêves,
On est toujours là.
Que tu en sois consciente
Ou non.

Je préférais quand elles se taisaient, personnellement.

-Pourquoi vous m'aidez ?

C'étaient les seuls mots qui étaient parvenus à franchir mes lèvres à ce moment-là.

Bien que le canapé me fasse envie, il devait bien avoir des raisons derrière ses agissements. Raisons que je ne comprenais pas.

-Eh bien, débuta-t-il, c'est mon devoir en tant qu'employé de l'Agence des Détectives Armés d'aider les gens en détresse. Et puis... (il baissa les yeux) ...je l'ai promis à quelqu'un de très cher à mon cœur.

Oh, je vois... Comme lui, quoi...

Arrête de ramener tout à lui

Il est mort

Par ta faute.
Ta faute.
Faute.

Rejoins-le.

Crève.

Tue-toi.

J'aime beaucoup plus le silence dans ma tête, auriez-vous l'extrême amabilité de bien fermer vos gueules ?

J'essayais la politesse, peut-être que ça allait marcher...

Puis, je le fixai durant un long moment : avais-je l'air d'une demoiselle en détresse ? J'arquai un sourcil, en me demandant s'il avait vraiment raison. Être SDF, avoir des pulsions suicidaires et être à moitié folle à cause de voix dans ma tête, c'était pas être ‹‹ en détresse ››, si ?