¦•'-I-'•¦

185 13 16
                                    


Je pensais que le début de cette histoire annonçait la fin de la mienne. C'était ce que je croyais et j'avais tort...

¦-|-_‹•<°~°>•›_-|-¦

      Je pris une légère inspiration, en fermant légèrement mes yeux. La pièce autour de moi était vide, avec seulement une fenêtre en mauvais état, une chaise, au-dessus de laquelle pendait une corde, elle-même accrochée au plafond en décomposition (les dalles blanches commençaient à tomber, je devais me dépêcher, je n'avais pas prévu de mourir ensevelie) et moi-même, venions rendre plus animé cet immeuble abandonné. Je rouvris mes yeux, puis regardai à gauche et à droite. Personne.

Évidemment...

Tu pensais que quelqu'un viendrait ?

Pour toi ?

Pour te sauver ?

La ferme, c'est pas le moment. Je vais bientôt être débarrassée de vous.

Mais qu'est-ce que j'espérais ? Que quelqu'un vienne, me tende la main et me dise de les ignorer ? Les ignorer ? Impossible. Quoi que je fasse, elles étaient toujours là, avec moi.

Je dois en finir une bonne fois pour toute.

La tête haute, je fis un pas, puis un autre, et ainsi de suite, jusqu'à la chaise. Je montai dessus, pris la corde dans mes mains amincies et...

La fenêtre, où il manquait des morceaux de verre et qui était la seule source de lumière de la salle, se cassa en plusieurs morceaux. Une gigantesque ombre m'enveloppa et me prit dans ses bras. Dans son élan, il m'entraîna jusqu'au fond de la pièce, à l'opposé de ma corde.

On dirait le début d'une mauvaise comédie romantique... C'est bien pour ça que je déteste la romance.

Donc cette mystérieuse personne (que je soupçonnais d'être un homme, au vu de sa taille), m'avait empêchée d'accéder à ma délivrance, à ma mort.

Pas de chance... Tu es encore coincée avec nous~

Pas de chance, pas de chance, c'était infernal, oui !

-Vous allez bien, mademoiselle ? me demanda la silhouette

Sa voix fluette, enjouée mais un peu grave quand même, me confirma une chose, c'était bien un homme. Il devait avoir la vingtaine. J'avais des dons de détective, dis donc...

... Même pas en rêve.

Je l'observais alors plus en détails. Là où étaient ses mains, j'avais une sensation étrange, alors je regardais instinctivement les siennes, qui étaient couvertes de bandages.

Des bandages ? Assez original...

Cependant, le reste n'était pas méconnu : il était brun, avec des yeux qui se rapprochaient de la couleur de ses cheveux. Ça, c'était banal. Il portait également une veste beige, au-dessus d'une chemise blanche avec des rayures bleues et d'un veston noir. Il avait un pantalon blanc, qui descendait jusqu'au bas de ses jambes. Au-dessus de la chemise, mais en-dessous de son veston, il y avait une magnifique pierre bleue. Je ne pouvais dégager mon regard de cette dernière. Elle était tout simplement... sublime...

Dazai X Reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant