Chapitre 7-

23 6 4
                                    

C'est avec un début de rhume et de fièvre que j'arrive au travail.
Mes vêtements sont sec depuis mais je crois que je suis tombé malade.
J'entre et Marie me tombe dessus.

-Oula Adam tu as une sale tête! Déjà que habituellement on dirait un zombie là on dirait on vient de t'arracher le cœur.

-Merci Marie c'est si gentil. Dis-je faussent gentil.

Elle rigole et vient placer sa main sur mon front.

-Adam tu as de la fièvre.

-Mais nan c'est rien.

Je lui souris et la contourne pour me changer.
Je suis fatigué et j'ai mal de partout mais je ne peux pas me permettre de rater un jour car ça reviendrait à perdre de l'argent.



*************
Le service m'a parut interminable.
Je suis essoufflé et en sueur quand Je ferme la porte derrière les derniers clients.
Il est 22h passé.
Je souffle.

-Ça va tu n'as pas l'air bien ?

Je tourne la tête et ma vue se brouille mais j'aperçois Mathys qui avance rapidement vers moi.

Mes jambes faiblissent au moment où il pose sa main sur mon épaule.
Je m'écroule au sol.

-Adam !

Il se précipite vers moi mais toute ma force à disparut. Je ne peux pas bouger un seul doigt.

-Tu es brûlant. Dit-il la main posé sur mon front en sueur.

Il est vraiment beau de près.
Ses yeux bleu me fixent d'un air inquiet protéger par ses cils blonds.
Ses cheveux blonds sont en désordre probablement à cause de la toque qu'ils portent tous en cuisine.

Il m'aide à me relever mais je ne tiens pas sur mes jambes.

-Mathys ?! Adam ?!

Marie arrive en courant vers nous.

-Bon sang je le savais il est malade. Tu vois Adam J'avais raison. J'ai toujours raison je suis une mère.

J'entends le rire de Mathys. Il est doux.
Je divague trop, je suis vraiment malade.

-Tu veux de l'aide Mathys ?

-Nan ne t'inquiètes pas je m'occupe de lui. Rentres bien Marie.

Il m'attrape la taille fermement et je pose tout mon poids sur lui.
Il m'amene dans les vestiaire où il le pose sur le banc.

-Tu es vraiment léger dit donc.

Il ouvre mon casier et me tend mon uniforme.

-Changes toi je te ramène.

Je grogne en guise de réponse les mains sur mon visage.

Mathys arrive vers moi et m'attrape les mains pour les enlever de mon visage.
Il attrape le bas de mon t-shirt et s'apprête à me l'enlever mais je plaque mes mains sur les siennes lui en empêchant.

-Je vais le faire merci.

Il me tourne le dos et je me change rapidement.
Je lui fais signe que j'ai terminé et nous sortons tous les deux dehors.
J'ai retrouvé mes esprits, j'arrive à marcher.

-T'es sur que ça va. Tu ne veux pas que je te ramène ?

-Mais oui ça va mieux. J'habite juste là. Lui dis-je en pointant l'avenue ou se trouve mon immeuble

Il me en fonçant les sourcils puis s'approche et m'attrape le bras.

-Je t'accompagne jusqu'à la bas alors. Je ne voudrais pas que tu retombes.

Un sourire s'affiche tout seul sur ce visage resté trop longtemps dénué d'émotions quelconque.

Une fois arrivé en bas de chez moi, je lui dis que nous sommes arrivé et je lui dis au revoir.
Je rentre chez moi et part directement me coucher.




**********
J'ai dormis tout le long.
Quand je me suis réveillé j'avais encore de la fièvre mais mon mal de tête était moins intense alors je suis partis en cours après m'être douché.

En arrivant au lycée je fus encore accoster pas Lucas et ses sbires (je vais les surnommer comme ça tient c'est pas mal...).
Rien d'incroyable.
Insultes, bousculades, coups de pieds...
Une journée banale.

Je suis au toilette en train de presser un mouchoir sur ma lèvre ouverte quand mon téléphone vibre.

Mathys : Hey, j'espère que tu vas mieux. Tu es encore malade ?

Moi : Ça va mieux je suis partis en cours. Merci de m'avoir aidé c'est très gentil.

Mathys : Quand tu veux.

La sonnerie me fait sursauter et je me dépêche de partir.

J'avance jusqu'à ma table mai quand je suis devant j'aperçois une très mauvaise blague.
Ma chaise dégouline de colle blanche et sur ma table se trouve une feuille et un préservatif remplit de je l'espère de la colle aussi.
Sur le papier est simplement écrit "Pour le PD".

Je baisse la tête et pars m'assoir simplement à la table d'à côté.
Ils rigolent tous entre eux et chuchotent en me regardant.

Le cours de mathématiques se passe lentement.
A la fin de l'heure je me lève et m'apprête à partir quand Lucas m'attrape le bras et me traîne dans le couloir.
Il me pousse lâchant brusquement mon bras ce qui me fais tomber au sol.

-Je suis sur que personne n'a jamais voulus de toi. Alors à quoi bon aimé les hommes si tu ne plaies en retour à personne ? Rit-il.

-A quoi bon être violent avec moi si ça ne t'apporte rien ?

-Oh mais c'est qu'elle a retrouvé la parole la petite tarlouze. Penses-tu que tu mérité d'être ici ? Sérieux que fais tu là.

-J'ai travaillé pour arriver jusqu'ici!

-Hé les gars vous entendez ce bruit de fond. Se moque t-il en me tournant le dos.

-Pourquoi ne peux tu pas juste me laisser vivre Lucas.

Il se retourne m'adressant un regard noir.
Il s'approche et se baisse à ma hauteur.

-Car je hais voir ta sale petite gueule.

Il attrape mon col et me soulève avant de me frapper.

-Tu sais faire que ça de toute façon. FRAPPER FRAPPER ET ENCORE FRAPPER.

J'avais crié. Pour la première fois.
Tout le monde c'est accumulé en ronde autour de nous.

-Oh nan nan je fais mieux que de te frapper je te détruit.

Il me soulève comme si j'étais un poid plume et me jette agressivement sur le carrelage du couloir.
Ma tête frappe le sol dans un bruit sourd.

-Crève en enfer petite merde.

Il part me crache dessus et part.
Je reste au sol humilié comme tous les jours.

La journée au lycée se termina de la même façon que les autres.
Mal.

On pourrait me prendre pour un faible, un lâche, un peureux qui ne tente rien mais.je jure que si je pouvais, si j'en avais les moyens, la force, le droit et l'occasion je le détruirait.
Et je rierais de sa souffrance.
J'écraserais sa personne.
J'éliminerais son air supérieur.
Je ferais tout pour le voir tomber.
Je transformerai ma souffrance en haine pour le voir sombrer.
Je passerai dire bonjour au diable si il me laisse le torturé en enfer.
Mais tout ça ce n'est que dans mes rêves les plus fous.
Les plus fous...

" Je t'aime..." [B×B]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant