Chapitre 1-

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Je prépare mes affaires pour le lendemain quand mon frère entre dans ma chambre en me demandant de l'aide.
Enzo à 14 ans, il est le portrait craché de ma mère, boucles brunes, yeux en amandes foncés et nez droit.
J'ai plutôt hérité de mon père avec mes cheveux châtains en désordre et mes yeux marrons clairs. Mon nez je ne sais pas vraiment, il est légèrement en trompette.
Je crois que ma grand-mère à le même.
Mon grand frère me ressemble beaucoup mais Nolan n'a pas les tâches de rousseurs qui recouvrent l'entièreté de son corps comme moi.
Je ne le vois pas souvent, il a 21 ans mais ne fait pas grand chose, il traîne ici et là. N'ayant pas vraiment de qualification, il travail à droite à gauche.

J'aide mon frère a faire son exercice puis j'ai vais me coucher sans même manger sachant qu'il n'y aura rien.
Je penses pouvoir dire qu'on frôle la pauvreté.
Nous avons un toit, des vêtements et sommes scolarisé mais rare sont les fois où j'ai manger 3 repas sachant qu'en général j'en mange 1 et dans les beaux jour c'est 2.

J'ai du mal à mendormir à cause de mes insomnies.
J'en fait depuis longtemps...
Je sais que c'est à cause de mon mode de vie, je suis constamment angoissé.
Tant de choses accumulées qui me font suffoquer.

**********
Mon réveil sonne me réveillant de ma légère somnolence.
Je n'ai pas envie...
Cette boule ne quitte pas ma gorge.
Cette angoisse logée dans mon ventre me fait mal.
Je me prépare rapidement.
J'enfile l'uniforme obligatoire de notre lycée, avantage ils étaient pris en charge donc cela m'a fait des vêtements gratuits et puis je ne le trouve pas si mal moi.
C'est un polo blanc et un pull bleu marine tout deux brodés avec l'écusson et le nom de notre établissement, l'été on a seulement le polo et les filles ont des jupes tandis qu'on a un short de la même couleur que le pull mais l'hiver on a un pantalon droit bleu. Et des sortes de mocassin vernis nous servent de chaussures, elles ne sont pas moches ni inconfortable mais elles font mal quand on te donne un coup de pied avec.
Je regarde mon reflet mais rien n'y est incroyable.
Mes cheveux sont plutôt bien mais ça doit être la seule chose.
Mes cernes mangent la moitié de mon visage l'autre l'étant par mes tâches, mon corps flotte dans l'uniforme et menace de se briser au moindre courant d'air.
Je ne suis pas squelettique mais mes 1m74, et ma carrure très maigre me font paraître faible (ce qui n'est pas complètement faut quand on y pense).

Je dis au revoir à mes parents et à Enzo.
J'enfile mon sac et descend les deux étages de notre immeuble.
Une fois dehors, je prend le temps de souffler un coup puis me décide à aller dans cet enfer.

Je suis harcelé pour tellement de raison j'ai l'impression...
C'est un peu un cercle vicieux...
Je n'avais pas d'amis donc on se moquait mais je ne pouvais pas me faire d'amis à cause de ma réputation.
On se moquait de ma famille et de sa pauvreté.
On se moque de mes bonnes notes.
Mais surtout ils me harcèlent parce que je suis gay. Je ne sais même plus comment ils l'ont su...

J'arrive rapidement devant l'immense bâtisse.
C'est un lycée privé et prestigieux.
J'y suis rentré il y a deux ans grâce à une bourse.
Je trouve tout de suite Lucas et ses amis, ils sont très appréciés et sont le cliché même des mecs populaires, je pensais vraiment qu'ils n'existaient que dans les films.
Lucas est très grand et plutôt musclé, ses cheveux sont d'un blond sombre et ses yeux gris sont remplis de haines constamment envers moi.
Ils ne m'ont pas remarqué alors j'essaie de me faufiler discrètement mais je suis obligé de penser devant eux.

J'avance la tête baissée espérant qu'il ne m'est pas vu mais quand je m'écrase au sol à cause d'un pied je comprends que c'était peine perdu.

-Bah tu sais pas mettre deux pieds devant toi Adam.

Lucas ricaine et je me relève rapidement.
Vous avez compris, c'est lui et ses amis qui m'embêtent.
Ça a commencer début première je crois. J'avais espère qu'il me laisse tranquille arrive en terminal mais non vous voilà début octobre et ils sont bien content de retrouver leur souffre douleur.
Vous devez vous demandez '"pourquoi tu n'en parles pas" et bien tout simplement parce qu'ils ont de l'argent, des familles importantes et si je me retrouve dans on c'est qu'elle histoire je risque de perdre ma bourse.
Voilà.
Un combat perdu d'avance.

-Tu as 10 euros j'ai plus de cigarettes.

-Non...

Lucas sourit énervé avant de donner un coup de genoux dans le vente. Je me plis instantanément de douleur.
Un de ses amis, qui fait deux fois ma carrure me relève la tête violemment en tirant sur mes cheveux.

-Sale PD tu t'es pris pour qui. Dit Lucas en face de moi d'un air méprisant.

Il me crache au visage et son ami me relâche d'un coup en avant me faisant retomber Le visage contre le goudron tiède par ce début d'automne.
Ils s'en vont finalement me laissant au sol et humilié.

Je me révèle et essui rapidement le cracha sur mon visage avec mon bras.
Je récupère mon sac et part d'un pas rapide en direction des toilettes sous les regards de dégoûts, amusés ou de pitiés des élèves mais quelques un sont juste des regards compatissants ou tristes.

J'arrive rapidement au toilette mais par malheur quand j'y entre un garçon s'y trouve en train de se laver les mains.
Il me dévisage tout en s'essuyant les mains puis s'en vas.
Je passe mes mains sous l'eau et nettoie rapidement mon visage.
J'enlève la poussière de mon pantalon.
Je prend même pas la peine de vérifier si j'ai un nouveau bleu ou autres car j'en ai tellement que je ne saurais dires lequel étaient là ou pas.

La sonnerie retentit et je me dépêche de rejoindre notre salle.
J'arrive à temps et me glisse tout au fond à côté de la fenêtre.
Lucas entre en maddressant un sourire malsain avant de s'assoir au milieu avec Paul son meilleur ami qui l'aide pas mal à rendre ma vie un enfer.
Je pense qu'il attend que je m'énerve et réponde pour que je perde ma bourse mais je compte bien avoir mon bac !
Je me fais petit sur ma chaise alors que personne n'est assis à ma droite.

Le cours se déroule lentement.
Une boule de papier atterrit sur ma table.
Je la deplis sachant pertinemment que je ne vais pas aimer ce qu'il y aura dessus.
Et comme prévus sont contnu n'est constitué que d'insultes avec de magnifiques œuvres d'art comme des pénis hornent ce papier plein d'amour.
Lucas ricaine avec plusieurs autres personnes qui je penses ont aussi écrit vu les differents écritures.
La prof de philosophie le remarque bien et comprend en me regardant avec la feuille froissée entre les mains.
Elle s'approche et me prend la feuille avant de sans aller reprendre son cours comme si c'était de ma faute.
Comme si c'était moi qui perturbais son cours.
Comme si j'étais le problème...

La journée entière se passe de la même façon, insultes, regards mauvais, coups...
Mon quotidien...

" Je t'aime..." [B×B]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant